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Full text of "La survivance (1931-10-07)"

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Lo _ ” mn cmsc ms .— mc 


- Les vérités sociales ne se distinguent 
pas des vérités de foi qui les créent et 
les soutiennent. Tombées sous l'assaut 
de ceux qu’elles défendent, elles Iais- 
sent entrer l'ennemi, C’est leur ven- 
geance nécessaire. Par cette vengean- 

.- ce, eHes se démontrent et elles se 
relèvent, 


—Louis VEUILLOT. 


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Téléphone 24702 


Vol. III. “ 


Organe officiel de l'Association Canadienne-française de l'Alberta 


imprime par l’Iimprimetie la “Survivance” 


+de. en °, . 
‘Un actif moral 


Pour faire face aux temps de misère que nous traversons, 


En Passant 


0 RC RD +R) RS 2-7 3 D) CCR} ANR 


1 
| LE PARLEMENT ANGLAIS sera 


les gouvernements fédéral et provinciaux ont commencé à pren- 
les mesures nécessaires à secourir les chômeurs et les indigents.| issous aujourd'hui et Üce décacn 


Avec le concours des autorités provinciales les municipalités générale sera fenue en Angleterre le 
tenteront, nous osons le croire, un effort concerté afin de garder … octobre. C’est ce qu'a annoncé 
autant que possible les pères de famille au foyer et de leur! on. Ramsay MacDonald lundi. 
procurer du travail à proximité de leurs domiciles. | L'hon. Ramsay MacDonald se pré- 

Nombreux, en effet, sont ceux-ci qui aimeraient mieux |sentera devant l'électorat comme chef 
gagner leur pain et celui de leur famille plutôt que d'être|d'un gouvernement national. Il a la 
secourus directement. nr dese Por OFE-par 7 RES 

En Angleterre, le système de la ‘“dole” qui a été mis en _ _ ne ee. a 
vigueur depuis quelques années a produit les résultats que l’on VOOR cons Te . Fe 
connaît. A présent qu’une grande partie de la population anglaise de ALU He et 
compte sur les pouvoirs publics pour subsister, il sera probable- Co piChdr ont Un A oune oo 
ment très difficile aux gouvernements de faire volte-face et de 


revenir à des mesures de secours qui ne seront pas un encoura- 
_gement à la paresse. 

Dans notre pays, les principes chrétiens ont sans doute 
donné à nos gens, à ceux surtout qui sont nés en terre cana- 
dienne, une plus haute idée de la dignité humaine puisqu'ils 

" préfèrent travailler pour leur subsistance plutôt que d’être à la 
charge de l'Etat. 

On devrait donc se souvenir que la dignité dont certains 
chômeurs font preuve est un actif moral pour la communauté 
qui les possède. Il y à des chômeurs partout dans l'univers. Mais 
on ne trouve pas partout un tel esprit. 

Cette dignité et cet esprit sont-ils des choses à ignorer? 


commandés par Lloyd George. 


L 2 La + 


+ 


EDMONTON, ALBERTA, LE 7 OCTOBRE 1931. 


La dernière liste. . . cette année 


Aux nombreuses listes de donateurs 
au concours de français de l’A.C.F.A. 
que nous avons publiées le printemps 


dernier et cet été, il faut ajouter les|fin de l’année, ils serviront pour le 


noms suivants: 


La conception purement mercanti- 
liste des affaires est inacceptable, d’a- 
bord parce qu’elle méconnaît Ia fin 
particulière des affaires, qui comporte, 
avec la poursuite d’un gain légitime, 
le service du bien commun, ensuite 
parce qu'elle connaît la subordination 
de la partie temporelle de notre acti- 
vité humaine à Ia fin dernière et 
suprême. 


—Eugène DUTHOIT, 


| Que (20-00-52 (exe C-SR-O QD ES 


| 


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Le 


| 
| 
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* 


“DIEU ET PATRIE” Abonnements Canada, $2; E.-U., $2.50; Europe, 53 


aesSSTG 
A ; . No 48. 
ss 


Un faux principe 


| 
| 


M. Jean-Marie Fontaine, 


À l'occasion de la célébration d'un 
anniversaire du “New York Journal”, 
M. Arthur Brisbane, rédacteur de cet- 
te chaine de journaux a parlé lon- 
guement au radio célébrant les bien- 


Saint-Albert, Alta. S1.00 
Si d’autres dons sont reçus d'ici la 


concours de 1932, L'idée de prendre 


Les Amis du Livre Français, 

Paris, France 17 vols. 
M. J.-0. Labrecque, Montréal, 10 vols 
Mme Lefebvre, Legal, Alta. . 4 vols. 


de l'avance n'est pas mauvaise. 
À tous nos donateurs, nous réité- 
rons un chaleureux merci. 
Le comité du concours. 


Chronique de l'A.C.F.A. 


Demain soir, jeudi, à huit heures semblables. mais alors il faudra les 
très précises, il y aura réunion régu- trouver militant au sein de l’A.C.F.A. 
lière mensuelle des membres de l'Exé- Re, 


[faits nombreux que M. Hearst a ren- 
dus à l'humanité. 

Au cours de cette longue disserta- 
tion, M. Brisbane a proclamé plusieurs 
principes qui cadrent très bien avec 
la politique des journaux de cette 
organisation mais qui ne sont pas 
conformes aux principes de la vérité. 

Entre autres, Jorsqu'il parlait de la 
qualité actuelle des journaux, il fai- 
sait la comparaison suivante: 


Le journal n’est pas le miroir où le 
peuple se verra avec toutes ses lai- 
deurs. C'est le conseiller quotidien 
qui entre au foyer, qui expose la vé- 
rité avec force, qui blâme les vices et 
repousse les erreurs. 

Le journal qui se contente de rem- 
plir ses colonnes avec les faits divers 
qui remplissent la vie quotidienne, 
sans se soucier si ces récits plus ou 
moins sensationnels vont avoir une 
influence démoralisante, est une 
mauvaise action, une oeuvre néfaste 
‘et même s'il rapporte des millions à 
ises propriétaires, il n’en reste. pas 
moins une entreprise nuisible. 


cutif de l'Association. . 
On escompte qu'il y aura peu d’ab- 


MUSSOLINI est, parait-il, un ex- |! SENCES. 


cellent siffleur. C'est du moins ce 
qu'ont affirmé ses amis lorsqu'on leur 
a fait connaître la théorie du Dr 
Charles Grey Shaw, professeur de 
philosophie à l'Université de New- 
York, qui prétend que de siffier est, 
| chez l'homme, un indice de stupidité, 
et qu'aucun des grands hommes n'a 
jamais sifflé A l'instar de beaucoup 
de ses compatriotes, le Dr Shaw est 


: À friand de publicité. Pour en avoir, on 
Maurice LAVALLEE. P 
excentrique dans ses idées. Si l'on en 
croit M. Shaw, Mussolini serait donc 
un imbécile? , 
L 3 


Qui sauvera notre civilisation? 


“Je suis convaincu que seule la grâce de Dieu peut sauver! LE GENERAL AMERICAIN Smel- 


* 


| peut bien se permettre d’être un brin, 


+ + La 

M. Henri Lacerte, président de 
l'Association d'Education des Cana- 
diens français du Manitoba, est at- 
tendu à Edmonton prochainement. 

Il profitera de son passage re 
croyons-nous, pour rencontrer les of- 
ficiers généraux de l’A.C.F.A. 

La) + * 


M. l'avocat Lucien Maynard, prési- | 


|Patenaude, prend toujours du mieux. 


Si jeunesse savait. dit-on. Allonc 
donc, ce qu’il faut dire c'est si jeu- 
nesse voulait. ,. 


“Lorsque vous regardez dans un! nr à 
miroir et que vous n'aimez pas rimage | Le côté pratique 
qu'elle vous renvoie, vous ne pouvez! Chose certaine, on ne peut pas 
pas accuser le miroir. De même, si | mettre de côté le point de vue prati- 
vous n'aimez pas le tableau qu'offrent |aue et il faudra nécessairement que 
les journaux actuels, ne blâmez pas | les revenus du journal suffisent à 
les journaux, mais. bläâmez le public | sustenter l’entreprise. 
que lui demandait l'Association. [qui les veut comme cela.” Malheureusement, c'est “ point dé 
Bon sang ne sait mentir. Notion immorale vue qui a dominé dans outes les 
+ à Cette notion du journalisme est ab-!grandes entreprises journalistiques 
Il ne doit pas être trop tard pour : solument immoralc. ldes Etats-Unis. 
signaler que'notre président général,| Il est faux de dire que le journal! Et pour obtenir la prédominance 
M. le Dr J.-L. Petitclerc, et notre |est tout simplement un miroir qui re- r les concurrents ce fut la course à 


+ # 


Notre trésorier général, M. H.-E. 


Son fils, Roland, en attendant qu’il 
recofre la santé fait tout le travail | 


l 
ei | su 


dent du cercle Bellarmin de l’A.C.J.C. premier vice-président, M. le Dr L.-O.| produit passivement les traits de la|la sensation, au scandale. Et la cor- 
à Edmonton, a droit à des remercie- | Beauchemin, représentaient l’Associa. | société actuelle, montrant ses défauts | ruption qui se manifeste dans le peu- 
ments de l'Association pour services|tion à’ la réception en l'honneur delet ses qualités, faisant voir ses lai-| ple est bien plus la conséquence de la 
qu’il lui a rendus. S. E. Mgr Kidd la veille de son départ|deurs ou ses beautés sans aucun ef-|cupidité des grands journaux que la 
Pourquoi les lui marchander? Ide Calgary pour occuper le siège de fort à l'amendement. cause de leur caractère peu respec- 
+ # + London, Ont. Si le miroir est, un objet inanimé| table. 
A propos de lA.C.J.C.: par l'entre-\ Signalons également que c'est notre | qui renvoie plus où moins fidèlement! Pendant longtemps le théâtre a été 
premier vice-président général qui l'image qu'on place devant lui, le jour- | une école de corruption; on s’aper- 


mise du comité régional de Montréal 
le monde”, a publiquement déclaré l’hon. R. B. Bennett ces|dley Butler annonce que quatorze nous ayons reçu . souscription de 
jours derniers à Toronto. ES ne se re cinq piastres de la part 
“Qu'est-ce qui ne va pas en ce monde?” demanda le pre-|formen 1 191 48 $2:000,000,60D, 67 lÉte 
mier ministre. “Quel est le mal de ce monde?” décidé d'employer la moitié de leurs | 


quelques jours auparavant avait lu|nal est toute autre chose. çoit du danger aujourd'hui et l'on 
l'adresse d'adieu en français à lal Etant l'expression des pensées del veut réagir; on bannit des program- 


du cercle 
grande démonstration publique aulceux qui le font, le fait de rapporter | mes Ces vues qui constituent de véri- 


À ces deux questions il répondit de la facon suivante. 
“L'orgie d’extravagances, l'argent dépensé sans souci du lende- 
main, la croyance générale, semble-t-il, que la devise de notre 
vie devrait être de devenir riche et vite: tout cela rious a 
conduits à l’impasse où nous nous débattons.” : 

Comment triompherons-nous des présentes difficultés? con- 
tinua le premier ministre. Une partie de la population se tourne 
vers les gouvernements, d’autres se tournent vers l’église. “Mais 
ce ne sera que par l'effort individuel de chaque homme et de 
chaque femme, par vous, par moi. .. 

“Et je suis convaincu que seule la grâce de Dieu peut sauver 
le monde. Vous pouvéz parler de vos théories économiques, l’ap- 
plication de l’étalon-or, mais c’est la grâce de Dieu qui sauvera 
le monde. C’est ma conviction.” 

Ces paroles de l’hon. M. Bennett doivent faire réfléchir. 
Elles signifient que la crise actuelle est très sérieuse et que pour 
la conjurer les moyens purement humains ne sont pas suffisants. 
Aujourd’hui ou demain, les peuples et les individus devront 
reconnaître qu’ils ne peuvent faire fi de la doctrine évangélique 
sans créer les misères multiples qui menacent actuellement le 
monde entier. 7 

Il est donc nécessaire de recourir aux moyens surnaturels 
si l’on veut échapper aux dangers de toutes sortes qu'il est 
inutile de se dissimuler. : | 

Il faut que l’équilibre se fasse dans l'univers. 

I] faut, corriger l'injustice des combinaisons humaines. 

Il faut qu'il y ait plus d'équité, de paix et d'harmonie. 

Si cela ne se fait pas, et au plus tôt, les ennemis de l’ordre 
social, économique et religieux s’acharneront plus fortement 
que jamais à soulever les haines et les mouvements de l'envie, 
à jeter la perturbation dans les esprits et les coeurs, à plonger 
enfin tous les peuples dans un indescriptible chaos social, éco- 
nomique et religieux. 

Ne négligeons pas les moyens humains, mais ayons aussi 
assez de foi et d’'humilité pour comprendre que ‘seule la grâce 
de Dieu peut sauver le monde”. 


M. L. 


ee 


| Les nouveaux facteurs dans 


l’économie mondiale 


LT 


Le cercle vicieux 


. 


richesses à soulager les miséreux et à 
[fournir du travail à un grand nombre 
|d'hommes. Le général a refusé de 
nommer ces multimillionnaires. Il a 
expliqué qu'ils se sont engagés à fi- 
nancer un plan qu'il à formé pour 
l'instruction de la jeunesse, de ma- 
nière à renforcer l’unité du pays. Ce 
plan comporterait la construction de 
50,000 à 60,000 écoles industrielles. . 


+ 


LA SEMAINE DERNIERE, des mi- 
neurs de Estevan,.Sask. en grève de- 
puis quelque quatre semaines ont eu 
maille à partir avec les autorités po- 
‘ licières de l'endroit. A la suite d'une 
bagarre qui fut causée par une parade 
à travers les rues de la ville, deux 
grévistes furent tués et plusieurs au- 
tres personnes furent sérieusement 
blessées. L'une d'elles a succombé à 
ses blessures. Voilà l’oeuvre des com- 
munistes. Leurs appels à la révolte 
ont fait couler du sang. Et de tels 
événements se répéteront encore si on 
laisse ces fauteurs de l’ordre soulever 
les passions populaires qu'il est si fa- 
cile de porter au paroxysme en ces 
temps actuels si troublés. 


€ + + 


LES SERÏTES de timbres-poste ap- 


pelées “Série Historique” et “Série' de 


la Confédération” émises par le mi- 
nistère des Postes il y a quelques an- 
nées, viennent d'être complétées par 
l'émission d’un timbre commémorant 
A mémoire de Sir Georges-Etienne 
Cartier. 


Les Canadiens en général et les 
philetélistes en particulier sauront 
gré à l’hon. ministre des Postes, M. 
Sauvé, de cette marque de reconnais- 
sance envers Cartier, qui est l'un des 
hommes d'état canadiens les plus 
marquants et l'un des Pères de la 
Confédération les plus éminents. 


Le nouveau timbre est de couleur 
vert grisâtre et a une valeur de dix 
cents. 


Il existe depuis la fin de la guerre, 
dans le domaine économique, un trait 
commun à toutes les nations du mon- 
de. C'est celui de l'incohérence des 
conditions qui prévalent sur le mar- 
ché, industriel, commercial aussi bien 

‘ qué‘‘financieït IL existe .des facteurs, 
J'un à côté de l’autre, qui sont non 
seulement opposés, mais” qui parfois 


en toutes lettres. Résultat: un chô- 
mage toujours plus considérable. 
L'adoption de méthodes scientifi- ÿ 
ques, dans l’industrie, au lieu dame ; 
liorer les conditions générales du tra-j CLYDE PANGHORN et Hugh 
EE 
tés: Le fabricant ne voit (ou ne com- : 
prend) comme remède à la crise SenE à remporter le prix de 525,000 of- 
débauchage toujours plus grand de fert par un riche journaliste japonais 
: devraient se détruire réciproquement. |ses ouvriers et une diminution de ses] CEUX qui accompliraient une envolée 
‘Ainsi on voit des stocks d'or sans/@épenses. I1 abaisse son chiffre d'a-|du Japon aux Etats-Unis sans arrêt. 
: emploi, mais les crédits restent faciles. chat; se couvre au jour le jour et|La durée de l'envolée fut de 41 heures. 
‘ Les taux d'intérêts sont souvent très | aggrave ainsi une situation déjà dif- : 
bas et cependant il est difficile de'ficile en diminuant le pouvoir d'achat 
trouver un placement profitable. Les|de la masse, tout en provoquant une 
progrès de la science ont permis à crise de rendement des usines qui 
certaines industries de faire des pro- | faites pour travailler à 100 pour cent, Il avait été pendant quelques années 
grès, mais dans le domaine du fer etine travaillent plus qu'à 30. L'agricul- ambassadeur américain au Mexique 
du charbon par exemple, la science |ture souffre de cet état de choses et| Ses talents de diplomate lui attirère AE 
n'a apporté aucun changement. voit sa puissance d'achat considéra-| réputation internatoinale et pré- 
L'agriculture dite scientifique a \blement réduite, ce qui ne peut eee son élection à la Chambre 
donné des résultats différents suivant | contribuer à augmenter la crise. : 


+ * 


* 


LE SENATEUR Dvwight W. Mor- 


row, de New Jersey, est décédé subite- 
ment à sa demeure à Englewood, NJ. 


Ces souscriptions venant de l'Est 
ne nous laissent pas insensibles. Ce 
qui est plus important que la sous- 
cription elle-même, ce qui est plus pro- 
metteur pour une sympathie durable 
entre les différents groupes de langue 
française d’un bout à l’autre du pays, 


nouvel évêque de London. les nouvelles du monde entier ne sup- tables écoles du crime pour revenir à 

| Æ * + prime pas sa responsabilité morale et|une plus saine notion des spectacles 
I y a aelque temps Alfred Mathot,! celle-ci l'oblige, sinon à cacher la |moralisateurs. 

secrétaire du cercle de Chauvin, tom- vérité, du moins à s'en servir pour! Les journaux devront emboiter le 

bait d'une hauteur de 70 pieds et en améliorer les conditions. pas s'ils veulent être des agents ‘de 

décédait. Lors d'une assemblée qu Instrument d'éducation conservation plutôt que des agents 

cercle, tenue le dernier dimanche de| Le journal est le plus puissant |démoralisateurs et des fomentateurs 


septembre, il a été décidé de faire 
chanter une grand’messe pour l'âme 
du défunt. : Ù 

Les parents de M. Mathot et les 
membres du cercle de Chauvin ont eu 
la sympathie de l'Association à l’oc- 
casion de ce deuil. 

Nous conservons le souvenir de M. 
Mathot comme celui d'un secrétaire 


à son affaire. C'est beaucoup. 
L 1 #* 


Si tous les nôtres n'ont pas été re- 
censés chez vous, il fæut se hâter de 
le faire savoir. Cela presse. 


c'est qu’elle vient d’un groupe de 
jeunes. 

Cela manquera-t-il d'intérêt chez 
nous si le nom du cercle Plessis évo- 
que des souvenirs qui remontent déjà 
à une décade. Les Germain, Beau- 
champ, Baudin, qui fut trésorier gé- 
néral de l'AC.J.C. et plus près de 
nous DeGrâce, Collerette--ce dernier 
:st-il étranger à la souscription que 
nous venons de recevoir—en voilà des 
membres qui étaient dévoués à leur 
cercle. Et puis, il y avait l’abbé Va- 
lois. .. 

- Le cercle de l’A.C.J.C. à Edmonton 
peut laisser le souvenir de membres 


+ 


Ubalde BAUDRY, 
Secrétaire-général 


D D ODODO DOG OOOSOODOPDDOD DO DODDPODODODODDODDODDDODOOSOO?, 


e 
Chez nous et ailleurs 
Les conservateurs , Une compagnie de 


contesteront les crédits agricoles 
comtés libéraux 


OO 


© 
© 


REGINA, Sask.—M. E. H. Beatty, 
MONTREAL—La Gazette de Mont-| président du Pacifique Canadien, de 


réal publiait samedi ce qui suit:|passage en cette ville, en compagnie 
“L'histoire politique et parlementaire! de Sir Charles Gordon, président de 
ajoutera à ses pages lorsque le partilla Banque de Montréal, a déclaré au 
conservateur provincial, avec, présu-|couwrs d’une entrevue que la Dominion 
me-t-on, le consentement d'au moins|Agricultural Credit Co. organisation 
certains factions des forces conserva-|qui verra à la distribution des fonds 
trices fédérales, en appellera aux tri-|aux fermiers en détresse, fonctionne- 
bunaux pour annuler le verdict de|rait sous peu. 

l'électorat de Québec, en alléguant 
que ce verdict a été obtenu par la ti 
corruption. 


“Les souscriptions au capital-ac- 
ons de la Dominion Agricultural 


Credit Co." a dit M. Beatty, “ont été 
“Le maire Camillien Houde et les|reçues dans une proportion de soi- 


autres candidats défaits ont décidé ixante pour cent et les dispositions 
de contester chacun des 79 sièges. . . nécessaires ont été prises pour para- 


maintenant qu'on a l'argent pour ins- 
tituer les procédures préliminaires...” 
“Rien de tel n’a été fait depuis la 
Confédération en 1867. Il faut un 
dépôt de $1,000 pour chaque siège 
contesté.” Le journal dit qu'avec les 
frais légaux, il faut un quart de mil- 
lion pour mener à bien la cause. 
00 0-———— 
Le tournoi oratoire 


de Washington 


MONTREAL.—C'est le 24 octobre: 
prochain qu'aura lieu à Washington, 
l'épreuve internationale et définitive 
du concours d'éloquence auquel parti- 
cipent des Canadiens depuis ces der- 
nières années. Seule la province de 
Québec, victorieuse en 1929, a concou- 
ru pour tout le Canada en 1930. 

Une vingtaine de pays seront repré- 
sentés au tournoi oratoire de Wa- 
shington. Chaque candidat parlera 


chever l’organisation de l'entreprise.” 


Les souscripteurs principaux au 
capital-actions de la compagnie sont 
le Pacifique Canadien et le Canadien 
National, toutes les grandes banques 
du pays et quelques autres importan- 
tes maisons de fiducie, d'assurance et 
d'hypothèque, etc. ‘ 

————000 


Lindbergh a failli se 
noyer dans le Yantse 


KANHEOU, Chine.—Les Lindbergh 
ont bien failli se noyer vendredi dans 
le fleuve Yantse, quand leur hydra- 
vion a capoté. Les occupants en ont 
été quittes pour un bon bain dans les 
eaux boueuses. : 

La machine a été transportée à 
Shanghai où un expert lui fera subir 
les réparations nécessaires afin que 
les Lindbergh puissent continuer leur 


moyen de vulgarisation et d'éducation. 
De même qu'on n'admettrait pas 
| qu'une école ne serve qu'à exposer 
devant les élèves toutes les théories, 
tous les systèmes en vogue, sans au- 
cun souci de démontrer la vérité des 
uns et la fausseté des autres; de mê- 
me un journal qui ne s'applique, qu'à 
donner au peuple les choses qu'il 
aime sans aucun souci du côté mo- 
ral, ne remplit pas sa mission. 

C'est parce que le journalisme est 
devenu surtout une question d'affai- 
res avant d'être une question d'idées, 
|aue nous sommes en présence de ce 
manque absolu de sens moral et de 
responsabilité. 


de révolution. 

Pour cela, cependant, il faudrait 
que les rédacteurs de journaux soient 
des hommes dont l'idéal s'éleve un peu 
plus haut que celui d'un singe per- 
fectionné, comme on le voit dans les 
publications de Hearst, qui, : chaque 
semaine, sous prétexte de donner au 
peuple ce qu'il veut, fait une propa- 
gande insensée et ridicule pour dé- 
montrer que l'homme n'est qu'une 
corruption du singe. 

Les journaux ne sont pas ce que 
le peuple les veut; mais les peuples 
deviennent rapidement ce que les 
| journaux les font. 


Ï “La Tribune”—Woonsocket. 


Les exportations 
| de blé 


OTTAWA—Selon un 
ministère du commerce, Jes exporta- 
[tions de blé canadien “restent très 
fortes, par suite du faible volume de 
le moisson de 1931. Si le Canada”, 
continue ce rapport, “exporte 200 mil- 
[lions de boisseaux cette année, tout 
l'excédent de 1931 se trouvera réduit 
la là normale. Cela supposerait des 
exportations mensuelles d'environ 17 
millions de boïisseaux: Les exporta- 
tions d'août se sont élevées à 14,500.000 
boisseaux et les connaissements de 
septembre indiquent un chiffre supé- 
rieur à cela—peut-être 17 ou 18 mil- 
lions de boisseaux. Ainsi, malgré la 
concurrence russe de ces deux der- 
niers mois, le Canada a pratiquement 
maintenu son coefficient d'’exporia- 
tion”. 


canadien 


rapport du 


——000 


Le Nautilus sera coulé 


NEW YORK.—Arthur G. Blumbureg, 
l'ingénieur en chef du sous-marin 
‘Nautilus, revenu récemment sur le 
vapeur Berengaria, est convaincu 
qu'un long voyage sous-marin au pôle 
nord est possible au moyen d'un sub- 
mersible de construction particulière. 

‘Le Nautilus, dit-il, ne pouvait des- 
cendre qu'à une profondeur de 250 
pieds. I1 dit qu'il faudrait pour pa- 
reille expédition un submersible qui 
peut descendre à 500 pieds et en ce 
cas, il serait facile d'atteindre le pôle 
nord. | 

Il faudrait une double coque, croit- 
il, car l'humidité dans la croisière 
autour du Spitsberg sur le Nautilus 
lorsque la températur à l'extérieur 
descendait plus bas que le point de 
congélation rendait tout confort im- 


Haûte de son pays. 
les endroits et suivant les temps, et pay 
quelquefois même des résultats con- 


On se trouve en présence du cercle 
vicieux, lorsque, au lieu d'augmenter 


A 


‘durant six minutes sur un sujet de 


Il était le beau-père de Charles son choix, puis durant quatre minu- 


possible. L'expédition n'a pas été ‘un 


voyage en Orient. : “ee Hs es e 
- pique-nique, dit-il. Il faisait terrible- 


—000 


traires à ceux que l'on pouvait légiti-|la puissañnée d'achat du consomma- 
mement Attendre. On constate sas teur, on essaie, par des mesures di- 
pouvoir y remédier des” diférences 
paradoxales entre les prix de détail! L'usine ne marche que par la con- 
et ceux de gros. | lsommation que l'on fait de ses pro- 
" Cependant, il serait inexact de dire duits, cette consommation est fonc- 
‘ que les lois économiques ne fonction-|tion des salaires. Ii y a donc un inté- 
. nent plus depuis la guerre, mais il! rêt primordial de les développer. Pour 


rectes' ou indirectes, de la diminuer.}| 


Lindberg le fameux aviateur améri- 
cain, actuellement en Chine. . 


; e + 


‘LA RECOLTE DU BLE de la 
France cette année, par suite.de pluies 
torrentielles et de l'absence de cha- 
leur, sera insuffisante pour les be- 
soins domestiques. ‘ 


tes sur une idée proposée par le jury, !” 
mais puisée dans le discours même 
du dit candidat. - 

M. Gérard Cournoyer, élève du Sé- 
minaire de Saint-Hyacinthe, qui s’est 
assuré l'honneur d'aller représenter 
notre pays à Wasnigton, partira le 
21 octobre pour se rendre à destina- 


90,000,000 d'habitants 


TOKIO.—Un “nouveau recensement 
de la population a été effectué. à la 
fin de 1930, au Japon. 


Il a donné un total de S0,400,000 
habitants au lieu de 83,400,000 en 


ment froid parfois à l'intérieur du 
sous-marin. 

Le Nautilus, vieux submersible ap- 
fpartenant autrefois aux Etats-Unis, 
sera coulé dans la mer du nord com- 
me étant pratiquement sans valeur. 
On lui reconnut plusieurs défauts mé- 
caniques durant son voyage à travers 


- est certain.que plusieurs facteurs nou- 
: veaux se sont introduits dans l’écono- 
: mie mondiale, qui ont altéré le fonc- 


* tionnemerif de ces lois. On n'a pour. 


Ê cela qu'à prendre la peine de considé- 
irer la création de barrières douanières 
F faites pour dévélopper les pas et co- 
rollairement de leur donner une -plus 


cela, il faut rechercher la formule qui 


permettra à la masse des consomma- |’ 


teurs d'absorber toute la production, 
quitte à réglementer cette dernière, 
pour empêcher une surproduction dé- 


‘sastreuse au premier “chef pour le 


producteur, : ; 


Réduire. le pouvoir d'achat, en 


grande puissance: d'achat. Or il n'en | temps de surproduction, serait l'équi- 
: est rien et les représailles se sont tra-| valent mais en sens inverse, de l’aug- 


£ duites par des primes à l'exportation, 
F lesquelles grèvent lourdement certains 
budgets, bien qu'elles ne figurent pas 


mentation de.ce pouvoir 
sous-production. ‘ - 


en temps de 


A. RE. 


è tion. 
‘Le ministre de l'agriculture estime . pe ns 

que la récolte de 1931 variera entre Le congrès de =: - 

213,000,000 et 227,000,000 de boisseaux;|  : : Dublin en 1932 


ce qui représente 14,000,000 de bois: RS 
DUBLIN—Le XXXIe Congrès eu- 


seaux.de moins que la quantité re-| 

quise. to cheristique international, approuvé 
: par Sa Saintet$ le Pape Pie XI, sera 
célébré à Dublin du 21 au 26 juin 
1932. Il coïncidera avec le XVe cen- 
tenaire de l'arrivée de saint Patrice 
en Irlandé "pour y prêcher la foi ca- 
tholique/. ‘ : é 


On croit que la différence sera im- 
portée en partie des régions danu- 
biennes et en partie de l'Amérique 
du nord. 


L'OBSERVATEUR. & 


p} 


| du Pacifique, 


1925 et 77 millions en: 1920. Il y a 
donc ‘accroissement régulier dans 
l'Empire du soleil levant. Cet accrois- | L,” 
sement a été‘pour le Japon: propre- : 1 
ment dit de -4,700,000 sur . et! vou HAnsais dt 
8,500,000 sur 1920, pour un effectif ! x | ei Ontario 
actuel de 64,400,000 âmes. : | OTTAWA. — L'enseignement du 
La population extérieure se répartit français dans les écoles publiques est 
comme.suit: Corée: 21 millions, For- limmensément populaire et réussit, a 
mose,. 4,600,000; Sakhaline, 205,000. ldéclsré le Dr J.-H. Putnäm, inspec- 
Il y a, en outre, 1,328,000 - Japonais | teur sénior des écoles publiques d'Ot- 
en Mendchourie et 69,000 dans les îles | tawa, dans un rapport à 18 commis. 
| ‘sion scolaire. 


l'Atlantique et à l'Arctique. . 
0O00-———.— 


enseignement 


. mier-ministre d’Alberta. 


Les prêtres 
sont surveillés 
au Mexique 


TAMPICO, Mexige.—-Des agents du 
gouvernement ont visité les prêtres 
qui exercent des fonctions aux églises 
catholiques de Tampico et d’autres 
villes, et les ont obligés de leur faire 
voir les autorisations leur permettant 
leurs fonctions, en vertu de la loi qui 
limite à 12 le nombre des prêtres qui 
peuvent exercer leur ministère dans 
cet Etat. Le P. Dunstano-N. Armora, 
secrétaire du diocèse de Tamaulipas, 
a dit que le nombre des prêtres a été 
diminué il y a quelque temps afin 
d’obéir à la loi et a ajouté que sa mise 
en vigueur ne fera pas surgir de nou- 
velles difficultés. 


0 0—— 


Le Dr C.-Gray Shaw 
siffle un autre air 


NEW YORK.—Le Dr Charles Gray 
Shay qui a obtenu les honneurs de la 
première page avec son assertion que 
les gens qui siffiotent sont des abrutis 
est déposé à modifier sa déclaration 
comme suit, après avoir reçu un volu- 
mineux courrier lui affiemant qu'il 
avait tort: “Le sifflement de la gorge 
indique des aptitudes musicales mais 
siffloter des lèvres est une marque de 
faiblesse d'esprit”, profère-t-il d'un 
air de défi. 

Depuis qu’il a lancé sa déclaration. 
les étudiants de l’Université où il est 
professeur, sifflent toujours un peu en 
passant devant son bureau. Shaw est 
quelque peu ahuri de tout cela. 
OO——————— 


Edison agonise 


WEST ORANGE, N.J—Thomas-A. 
Edison décline rapidement. L’illustre 
vieillard, sans contredit le plus grand 
inventeur des temps modernes, est 
souffrant depuis le mois d'août et l'on 
s'attend maintenant à sa mort d'une 
heure à l'autre. Sa femme reste cons- 
tamment à son chevet. 

O0———— 
L’hon. Bennett recevra : 


un grade honorifique 


MONTREAL.—Le. premier ministre 
Bennett et cinq gradués distingués dû 
McGill recevront des grades honorai- 
res de cette Université, à .une convo- 
cation spéciale, le mercredi 14 ‘octo- 
bre. Le premier ministre a accepté 
l'honneur et exprimé le désir d’être 
présent à la réunion. Au nombre des 


autres titulaires il y a l'hon. A:-C. 
“ancien pre- 


-Rutherford, d’'Edmonton, 


PAGE 2 


; 


rs 


S 


1 Propos religieux, littéraires et féminins 


Le Royaume 


VOICI ET... VOILA ! 


La soirée est délicieuse, c'est le caï- | jusqu'à 10 et 11 heures pour faire très 
me complet, le repos de toutes choses | difficilèment ce que, toi, tu remuerais 
$ dans: la solitude d’un coin merveil- du bout de ton petit doigt. Bossuet 
Îleux. | © [disait qu'il serait assez temps de se 


LA SURVIVANCE . | — 


7 OCTOBRE 1931 


La confiance en soï 


On a dit que la jeunesse d'aujour- 
d'hui est audacieuse et'téméraire; on 
proclame volontiers qu'elle n'a peur 
de rien. Est-ce un compliment, est-ce 
un reproche? Je ne crûis pas qu'il y 


yeux et du miel sur les lè 


À propos 


de l'Jntérieur 


Len un : LCLLCL LLC CRC LL LE, 
FE LRQ RRRARNARAUARNARRAUARURRA A 


de danse 


Rusticus.—Tenez, Louis a fait sor- 
tir ses vaches, et les voici qui dansent. 

Sylvius—Vous dites qu'ellés dan- 
sent? 

Rusticus—Certainement! Qu'est-ce 
que la danse? Le “Larousse” la défi- 
nit ainsi: “Suite de mouvements ca- 
dencés du corps, faits comme exercice 
ou amusement, et le plus souvent ré- 
glés par la musique”. Regardez tout 
y est, même la musique, car Poppy 
aboie en mesure. Voyez comme c’est 
gentil! 

Sylvius.—Oui, surtout quand les va- 
ches lèvent les deux pattes de derrière 
ensemble. . . En somme, on peut con- 
clure de ce tableau que la danse est 
un plaisir purement animal. 

Rusticus-—Ce n’est pas mon avis. 

Sylvius.—C'est le mien, et voici 
quelque chose qui confirme mon opi- 
nion: des jeunes gens et des jeunes 
filles m'ont avoué que lorsqu'ils enten- 


exécutent devant elle, à reculons, des 
danses pleines d'élégance et de res- 
pect. ; 

Sylvius.—Vous m'en direz tant! 

Rusticus—Je pourrais ajouter bien 
d’autres choses, mais je vous renvoie 
à l'article “Danse” du Dictionnaire 
d'Archéologie chrétienne et de litur- 
gie; du reste cet article est très in- 
complet. 

Sylvius—En somme vous fournis- 
sez des arguments aux danseurs. 

Rusticus—Avouez que je n’en four- 
nis aucun aux amateurs de danses 
interdites. Voulez-vous savoir com- 
ment un de mes bons amis parle de 
la danse dans ses retraites? 

Il commence par énoncer toutes les 
vérités coutumières sur ce sujet. En- 
suite, les retraitantes viennent le voir 
et lui expliquent que la danse est sans 
danger pour elles et ne leur donne 


Là-bas, tout au bout de l'horizon, | reposer quand on serait au cimetière; 


se couche dans l'or et la pourpre, dé- 
coupant avec une perfection étrange 


derrière un rideau d'arbres, le soleil| décidément, mon cher, Bossuet et toi, 


ça fait plusieurs! Mais enfin, passons! 
Seulement, il faut, fu entends bien, il 


les môindres fouillis des ramures: et|faut absolument voter car c'est pré- 


dans cet apaisement de la nature, un|cisément sur nos abstent 
oiseau, un seul, chante, murmure plu- absences, que la Franc 


ions, sur nos 
-Maçonnerie 


tôt, tout au-dessus de nous, quelque|Ccompte pour pousser ses produits. Et 


chose de très doux. 


Lui, regardait, savourant tout cela 
du haut de sa terrasse, les mains sur 
les épaules de ses deux filles.On m'eût 
demandé à ce moment quelle idée je 
me faisais du bonheur, que j'aurais 
montré ce groupe, en disant: “Voilà”. 


Au bout de quelques instants de 
muette contemplation, il se retourna 
doucement pour prendre sa tasse de 
thé. 

—As-tu sucré, fillette? 

—QOui, père! 

—Combien de morceaux? 

—Un seul. .. | 

—Diable! fit-il en riant, les temps 
sont durs, et le sucre est cher! Dou- 
ble-moi ça petite; par une soirée 
pareille, on met les petits morceaux 
dans les gros! 

Et, subitement, s'adressant à moi: 

—Sais-tu, me dit-il, ce qui me fait 


même pas de mauvaises pensées. Elles | savourer ce calme de Ia nature avec 


daient un air de “jazz”, ils étaient 
comme électrisés et ne pouvaient se 
retenir de danser. Cette incapacité de 
maîtriser une impression sensible, 
n'est-ce pas le propre de l'animalité? 
Tenez, vous avez vu des défilés mili-| -Sylvius.—Il dit cela? 
taires? Vous avez certainement re-!{ Rusticus—Oui, . . Les chères de- 
marqué la transformation des che-|moiselles le scrutent d'un regard où 
veaux quand.Ila fanfare joue unelse lisent la méfiance et l'espoir, la 
marche guerrière: ils prennent unel surprise et la joie qui doute encore. . . 
allure magnifique et c'est une vérita-|11 poursuit: “. . . pourvu que ce soit 
ble danse qu'ils exécutent tant queiavec des chaises. Vous ne dansez pas 
les cuivres résonnent; eux aussi SONt| Dour le plaisir d'être dans les bras des 
“incapables de résister” à la musique |} yimes, mais seulement pour l'amour 
qui les Souève. . ; jde la danse? Eh bien, mes petites 
Rusticus.—Je pourrais abonder dans! filles, dansez avec des chaises, Vous 


ee ae re st goûterez le même plaisir, sans aucun 
seaux le font d'une façon étonnante. d2n£er pour vos der Sans aucun 
Néanmoins, je soutiens que la danse | doute, les armoires à glace et les vi- 
a été un moyen d'exprimer quelque trines courront quelques risques, mais 
chose de purement animal. Du moins, | VOUS pouvez même éviter cela en con- 
il faut distinguer. fectionnant des mannequins bourrés 
Si vous la considérez comme J'ac-|de chiffons ou de plumes. | 
tion de se trémousser en mesure sous! Sylvius—Qu'est-ce qu'elles disent? 
l'empire de l'excitation provoquée par| Rusticus—Rien, elles se tortillent 
certains airs de musique, je vous con- pendant cinq rainutes. dis 
cède que c’est un plaisir presque pu- Sylvius.—Et après? | 
rement animal: mais ce n'est là, cher Rusticus.—Lorsqu'elles ont ri com- 
ami, qu'une forme inférieure et très | ME de petites folles, il est beaucou 
imparfaite de la danse. Ii y à une plus facile de leur faire entendre es 
danse proprement humaine, qui est|S0n, doucement, cordialement, et 
une forme de l'art, comme le chant SUEAA Eure IeREnt ; 
et la peinture par exemple; c'est Sylvius.—Ce n'est pas la manière 


dansent pour le seul plaisir de danser. 
Il leur dit à toutes: “Mes enfants; je 
comprends cela. Eh bien, dansez, dan- 
sez tant que vous voudrez. Je vous 


même un art merveilleux, qui sert à[ Au grand : siècle d'éloquence à la 

exprimer les sentiments les plus sub-|BOSsuet: “Tremblez, chrétients, la 

tils et les plus nobles du coeur hu-|mesure de prévarications est à son 
| comble!. . ” | 


main. 
Sylvius—Vous exagérez! 
Rusticus—-Mais non. Souvenez-vous 


Rusticus.—Oui, c'est très beau, mais 
ça ne réussirait pas aujourd’hui. Seu- 
le la persuasion donne quelques réstül- 


de la prophétesse Marie, soeur 

d'Aaron, qui sur les bords de la mer[tais. ce 

Rouge, après l’engloutissement des bu ds à quoi je pen- 
se? 


Egyptiens, dansait au son du tambou- | 
rin en chantant la gloire de Dieu.| ÆRusticus—Non. A quoi? 

Rappelez-vous ce qui est raconté au] Svlvius—Vous dites que la danse 
deuxième livre des Rois: “David etin’est pas intrinséquement mauvaise, 
toute la maison d’Israel dansaient| qu'elle peut être un art véritable ou 
devant Jéhovah au son de toutes sor-| l'expression des plus nobles senti- 
tes d'instruments de bois de cyprès, | ment. Enfin, vous observez avec raison 
de harpes, de luths, de tambourins, de|que la danse a son fondement même 
sistres et de cymbales.” dans notre nature, qu’elle est quelque 
Sylvius—Oui, mais cèéla se passait chose de très humain qui se retrouve 
dans des temps très anciens. chez tous les peuples et dans tous les 
Rusticus-—Dans toas les temps, la!temps. Dès lors, ne ferait-on pas 
danse a été un moyen d'exprimer les | Mieux, au lieu de faire tant d'efforts 
* sentiments les plus élevés de l'hom- ! Pour abolir les mauvaises danses, d'en 
me. Souvenez-vous de ce qu'on lit|créer de belles et de bonnes? | 
dans la vie d'Anne de Jésus, une des! Rusticus—Sans doute. Ce serait 
premières filles de sainte Thérèse et|une idée à propager parmi les jeunes 
fondatrice du premier “Carmel” de filles de ia bonne société, du moins 
Paris. Tenez, nous allons trouver cela | Celles qui ne boivent pas encore d'eau- 
dans “Brémond”. Voici: “Un jour,!de-vie. Je ne sais s'il en reste beau- 
en récréation, soeur Thérèse de Jésus ! Coup. Avec les autres, il n'y a rien à 
chanta. . . de sa voix angélique, des |faire: elles vont au bal pour boire rt 
complets dont voici le refrain: quand elles ont bu, il leur faut, com- 
© anges glorieux me bien vous pensez, des danses peu 


Venez guérir mon âme, emportez-la |Sévères. . 
aux cieux. Somme toute, votre idée est bonne: 
“Ces paroles firent une telle im- (l faut remplacer et non supprimer: il 


pression sur la Mère Anne de Jésus faut donner un aliment licite à l'ins- 
qu'elle mena ses filles devant le St- tinct inné de la danse et faire la part 
Sacrement, où, transportée, commeldu feu. Pie X, de sainte mémoire, 
David devant l'Arche, on vit cette |l’avait bien compris lorsqu'il proposait 
vénérable Mère plus semblable à unl'a “furlana”. Je ne connais pas cette 
séraphin qu'à une créature mortelle, danse italienne, mais il y en a encore 
former certains tours dans le choeur, [une foule d'autres. Les danses espa- 
‘’chañtant et frappant des mains selon |gnoles, portugaises, basques, sont ra- 
“les manières des espagnoles, mais avee|vissantes; les menuets, les gavottes 
tañt de majesté, de douceur et deld'autrefois sont exquis, et je supnose 
gravité que, saisi d'un saint respect, | due les vieilles danses canadiennes et 
on se sentait intérieurement touché|françaises ne sont pas vilaines non 
et élevé à Dieu. Nos Françaises, peu | PIS. 
accoutumées à ces pieuses démonstra-| Sylvius—Si quelques dames du 
tions, n'en furent pas moins édifiées | monde étaient assez bonnes chrétien- 


un bonheur tout particulier? 


Et comme je regardais sans deviner 
sa pensée: 
—C'est de le voir se détacher lu- 


poussoir ? 

—Te rappelles-tu, continue tal en 
s'animant, le tableau de la salle 
Craffard, par Jean Béraud? Tu sais, 
un infect boui-boui plein de poussiè- 
re et de fumée, sur des planches, au 
milieu des vapeurs du tabac, des éner- 
gumènes gesticulent, des citoyens in- 
jurient des journalistes, la pipe aux 
dents, prennent des notes, désirant 
quelque chose, une petite assommade 
à sensation qui ferait vendre leur 
papier; il y a même une grosse ma- 
trone, pour compléter le tableau, qui 
hurle dans un coin les revendications 
féminines. 

Eh bien je me dis que ces entrepôts- 
là vont fleurir cette semaine un peu 
partout; il y en aura dans toutes les 
villes, dans tous les quartiers, chez 
tous les mastroquets, dans tous les 
âteliers; et moi, au lieu de toutes ces 
saletés-là qui me dégoûtent, j'ai ça! 

... Et, d'un geste d'infini contente- 
ment, il embrassait l'horizon magnifi- 
que, où, dans le calme du soir, le so- 
leil se couchait au milieu des chants, 


des parfums et des fleurs! 
L 3 * + 


—Au moins, iras-tu voter? lui dis- 
je. ; 
—Voter? Bah! dépenser 100 francs 
de. voyage aller et retour À Paris, 
merci, je n'estime pas tant que ça 
ma voix. 

À ce moment, je me trouvais bien 
en face de lui, et je vis clairement 
qu'il craignaït une attaque sur toute 
la ligne, ces questions-là ayant le pri- 
vilèêge de l'exaspérer immédiatement, 
mais il fallait en parler, je ne voulus 
pas faillir à mon devoir. ‘ 

—ÆEcoute, lui-dis-je, tu as mis toi- 
même la question sur le tapis: le vin 
est tiré, il faut le boire. Que tu fasses 
le sybarite, le dilettante, dans une 
phase critique que traverse le pays 
ce n'est pas très joli, surtout pour 
toi qui es riche, influent, considéré. 
Je connais des pauvres diables d'ou- 
vriers qui, au soir de leur journée de 
travail se crèvent le tempérament 


non seulement toi, tu dois voter, mais 
tes deux domestiques aussi; ce Sera 
trois cents francs de voyage, mais il y 
a des jours où le devoir coûte plus 
cher, puisque parfois il exige la peau. 
Accumule toutes les raisons possibles; 
dis-moi que la vue des murs bariolés 


de mensonges te donne des nausées, ! 


que ta voix est une goutte d'eau dans 
l'Océan, que tu as bien le droit d’être 
un mois tranquille; je te réponds 
simplement qu'il y a quatre ans, on a 
vu un candidat passer à une voix, une 
seule, de majorité, et que cela sufñt 
à un chrétien et à un Français pour 
justifier tous les déplacements et exi- 
ger tous les sacrifices. 

Certaines figures sont 1e miroir fidè- 
le des sentiments du coeur. 

X. . en possédait une de cette 
catégorie-là; à mesure que je parlais, 
je suivais sur sa figure la progression 
de son mécontentement qui éclata à 
ma conclusion. 

—Ecoute, mon cher, me répondit-il, 
tu es un charmant garçon, tout le 
monde le dit, et tout le monde a 
raison: mais tu es cramponnant avec 


permets même les -danses modernes. | mineusement avec Paris comme re- la politique, et surtout tu me gâtes 


le paysage. 

—Blanche, ajouta-t-il, 
“Soir”, de Gounod? 

Et comme elle répondait “oui”; 

—Eh bien! petite, il va falloir en 
chanter quelques mesures pour re- 
faire les dégâts de l'ami Edmond. 

Et pendant que la pauvre enfant 
chantait les paroles de Lamartine: 

Le soir ramène le silence. . . 

au milieu de ce décor si merveilleu- 
sement approprié au sujet, je son- 
geais aux petits, aux ouvriers qui, 
dans les rues étouffantes, vont de 
porte en porte demander des voix et 
susciter des votes, qui sacrifient leur 
malheureux dimanche pour surveil- 
ler un scrutin et assurer une élection. 
.. Je pensais aux cantonniers qui se 
font révoquer, aux officiers qui bri- 
sent une épée très chère, aux curés 
de villages perdus au fond des cam- 
pagnes, et qui voient leur traitement 
supprimé d'un coup de plume, parce 
qu'ils protestent quand même contre 


les calomnies scélérates. . . 
+ L 2 L 2 


Quinze jours après, les scrutins de 
ballotage étaient finis. A minuit seu- 
lement on connut le résultat définitif. 

Malgré des efforts désespérés, mal- 
gré un- immense terrain reconquis, 
nous étions battus. .. oh de très peu, 
mais battus! 

X. . . avait tenu sa parole, et n'a- 
vait bas bougé de sa villa. 

La mort dans l'âme, j'allai le lundi 
matin à la poste et je lui télégraphiai 
là-bas, dans sa petite solitude enso- 
leillée, pleine de silence et de frai- 


as-tu le 


i cheur: 
Sommes battus,  franc-maçon 
triomphe à “deux voix” 


seulement de 
majorité. Merci! * 

Et maintenant, si lon me demande 
quelle idée je me fais du maïheur, 
j'étendrais la main vers l'Ouest, vers 
la villa de X. . . et je dirais: Un 
malheureux. . .? C’est cet homme là! 
Il a sur les mains le sang de la 
Patrie. 4 


Pierre L'ERMITE. 


Une lé 


gende 


La paroisse est lointaine où se basse 
le fait. . . qui lui-même se perd dans 
la nuit des temns. Du reste, je ne me 


{souviens plus à quel saint on l'avait 


confiée. | 
En tout cas, il y a de cela bien des| 


si facile, et du coup, il en échappa sa 
queue qu'il avait gardée sous son bras, 
jusque-là. . . et disparut, laissant a- 
près lui une traînée d'étincelles et 
une forte odeur de souffre, 

Jugez de la surprise des bonnes gens 


ait lieu de plaindre les jeunes de 
payer d'audace en face des luttes, à 
soutenir pour bien vivre sa vie, et de 
faire, le mieux possible, et dans les 
meilleures conditions, sa place au 
soleil. . 

Dans le monde, à qui veut agir, il 
faut une certaine dose de confiance 
dans le but que l'on se propose, dans 
les moyens que l'on emploie. I faut 
avoir confiance en soi-même. Ce qui 
ne veut pas dire qu'il faille s'aveugler 
sur ses mérites, et s'illusionner jus- 
qu'à la fatuité. Ceux qui tombent 
dans cet excès, ou dans cette erreur, 
ont généralement trop confiance 
leux, et les conseils ci-dessous n€ s'a- 
‘dressent pas à eux. 

Chacun de nous est dépositaire de 
facultés, d'énergies, de qualités qu’il 
doit développer. Or ce développement, 
cette utilisation de ces facultés ou 
talents ne peuvent s’opérer pleinement 
que si nous avons foi en notre valeur 
intellectuelle ou morale. 

On ne saurait trop habituer l'enfant 
de bonne heure à acquérir cette assu- 
rance en face de la vie, cette convic- 
tion de sa valeur qui lui sera une 
garantie dans la lutte, une garantie 
de succès dans les entreprises de sa 
vie. Et pour cela, qu’est-il de mieux 
que de Fhabituer à observer par lui- 
même, à juger des choses par lui-mé- 
me, et à rendre par Jui-même une 

décision quand c'est le temps. 

L'indécision, voilà un obstacle à la 
formation de Ja volonté. Il faut donc 
s'habituer à ne pas toujours flotter 
entre le “je le ferai ou je ne le ferai 
pas.” , 

Pour que l'enfant acquiert cett 
confiance si nécessaire dans la vie, il 
est évident qu’il a besoin d’encoura- 
gement, il lui faudra comprendre qu'il 
est capable de bien faire, eb pour cela, 
ne lui ménageons pas les félicitations, 
lorsqu'il en mérite. Il est Aussi dange- 
reux de se taire en face des petits 
succès d’un fenéant, sous prétexte de 
ne pas le rendre vaniteux, que de le 
complimenter à tout propos. Il est 
permis à un enfant d'avoir des pré- 
férances, et il ne faut pas les mépri- 
ser devant lui, mais s'appliquer à lui 
faire aimer et préférer le plus beau, 
le meilleur. 

Si lenfant n'est pas brillant, il ne 
faut pas le railler ni ridiculiser ses 
insuccès. A force de s'entendre dire 
qu'il est un imbécile, un enfant de- 
vient gauche, timide, et niais. C'est 
ainsi que Jon éteint chez lui toute 
spontanéité, touté initiative. 

Dans le monde, que de jeunes ta- 
lents se sont ainsi atrophiés, qui se 
seraient développés et auraient vu 
leurs efforts couronnés, si dès le début 
de leur carrière, alors que l’encoura- 
gement était si nécessaire, la raillerie 
ou un parti-pris ridicule et souvent 
envieux, n’était venu étouffer cette 
effervescence de jeunesse industrieuse 
et confiante. ; - 

C'est aux mamans surtout que les 
enfants, doivent l'éducation de leur 
caractère, c’est à elle que bien souvent 
ils doivent le succès de leur vie. 

Un orateur célèbre déclarait un jour 
devoir les succès de sa carrière lumi- 
neuse à une larme d'approbation 
émue, surprise le soïï de sa première 
conférence publique dans les yeux 
maternels. 


O 

La première 
vocation de 

la femme 


| 
| 


A une certaine époque de son exis- 
tence, l’adolescente voit s'ouvrir de- 
[vant elle trois grandes routes: la vie 
religieuse, le mariage, le célibat dans 
le monde. Si elle est sérieusé et bonne. 


Le pain fait avec la farine Robin Hood 


a meilleur goût | 


Aux blessures de l’homme, 


Mais j'ai compris qu’en toi 


Lorsque perlent des pleurs 


Pendant que 
grand'mère dort... 


Elle est ma grand'mère, très belle 
même dans sa robe sombre recouverte 
d'un grand tablier blanc; quelques 
mèches de cheveux sortent de sa coïf- 
fe antique; son visage est calme et un 
peu souriant. .. 1 ‘ 


Assise au coin du feu,.elle tricote 
depuis le lever du soleil, “les grand- 
mères sont matinales”; elle a quitté 
ses broches juste pour prendre ses 
frugaux repas. Et le soir, après sou- 
per, elle s’est remise vaillamment à 
l'ouvrage. L'hiver prochain, les enfants 
apprécieront la chaleur de ces petits 
bas confectionnés avec tant de soin 
par l’aïeule vénérée. 

Grand'mère tricote toujours, ses 
doigts enfilent la laine dans les bro- 
ches, les mailles succèdent aux mail- 
les, mais ses paupières s’alourdissent, 
les mailles passent plus lentement, la 
lampe baisse et les éclairs des broches 
d’acier, sont plus rares: sa tête pen- 
che doucement sur son épaule. . . ses 
yeux sont clos. . . elle est assoupie. . . 

Tout à coup, le peloton de laine 
roule sur les genoux de bonne maman, 
il tombe à terre, et entraine avec lui 
le petit bas à moitié terminé. 

Le bruit a fait sursauter Minet, le 
petit chat noir qui dormait paisible- 
ment sous le poêle; il se lève, s’étire, 
fait le gros dos, puis effronté comme 
un’ page, insatiable d'amusement, 
court au peloton. Quel jouet rare pour 
Minet. il le pousse gentiment avec sa 
patte, le fait tourner et s'enroule la 
laine autour du corps, l'échiffe avec 
ses petites griffes. Comme il rit dans 
ses blanches barbes de chat!. .. 

L’attention des enfants s’éveille, ils 
ont bien du plaisir à le voir gamba- 
der. Minet continue son manège, fait 
le tour de la cuisine avec le peloton, 
ile passe à travers les pattes de la 
table, et le pauvre tricot, lui, tout 
poussiéreux, git dans un coin, les 
mailles sorties des broches, la laine 
cassée, quel désastre! 

—Jean, le plus âgé, et surtout, le 
plus sage des enfants arrive, il enlève 
Pobjet préféré @e Minet, qui s'en va 
tristement se recoucher sous le poêle, 
Jean gronde doucement ses petits 


Sourire 


Pour dérider le front qu’accable la douleur, 

Qui pourrait t'égaler, Ô sourire 

Sourire caressant, bon sourire enjoJeur - 

Qui nous chante l'amour, tout en berçant notre âme? 


Puissance qui domine en l'intime du coeur, 
Tu nous prouves pourquoi Dieu fit comme dictame, 


De l’'étränglante angoisse à Yeffarante trame: 
Ah! la terre sans toi semblerait un désert, 


Un Gobi sans confins, un vaste monde aride, 
Où vivre serait lourd, aimerserait amer! 


Que ce n’est pas en vain que la femme sourit 


années, le bon curé de ce village,|qui aperçurent, le lendemain. fière- 
voyant sa vieille église crouler pierre; ment dressé dans le clair matin, le 
à pierre, eut bien voulu en construire | Superbe clocher effilé, devant l’allé- 


frères, leur faisant comprendre com- 
bien ce qui les amusait, ferait de la 
peine à leur aïeule; il ne faut pas 


elle s'appliquera alors à bien connai- 
tre, de ces trois voies, celle qui la 
conduira plus sûrement au Port. 


que les autres.” 
Sylvius-—Ce sont des histoires du 
dix-septième siècle! 


nes et assez intelligentes pour com- 
prendre l'importance de la chose, ce 
serait vite fait: elles se concerteraient 


Rusticus—Encore une fois, cela nelet réaliseraient très vite la résurrec- 
change point. Allez en Espagne, à|tion des danses nouvelles, conformes 
Séville vous y verrez la danse des|à la morale et infiniment pius jolies 
“seis” devant le St-Sacrement. Dans !que les danses malpropres d’aujcur- 
les processions, quand on porte la|d’hui. SENEX. 
statue de la Vierge, des jeunes gens | a Semaine religieuse). 


[Recette spéciale pour 


L'amour 
“A le jus de raisin 


Aimer, c'est ne plus pensef-"à soi ns _ ; 
2 ne PE ! 1 pinte de raisins asse de sucre 

pour ne penser qu'aux autres. "ii bocal dène pit 
5 Stérilisez parfaitement le bocal; 
Le doute, c'est le naufrage de! mettez-y les raisins et le sucre: rem- 
amour. he avec de l'eau bouillante jus- 
qu'à ce que ça déborde; bouchez et 
mettez do cêt£. Prêt à être employé 
jau bout âe un à trois mois. Fait de 
fcette façon, le jus de raisin ne fer- 
|mente pas tant qu’on le tient bouché. 


* # * 


#* à 
L'amour et le devoir sont les assises 


du bonheur. 


CES É 


On va jusqu'à aimer une. peine qui 


A 


D TT ds 
nous vient de l'amour. ! E o, Pourquoi? De 
‘ + + + : Le petit fils—Pourquoi est-ce tou- 


- La souffrance tonifie l'amour. ‘fjours une femme qui. représente la 


Victoire? | 
Le papa.—Attend ‘tu seras 
‘marié. tu comprendras!: -..." 


#* + -+ Es 
de la flamme dans les 
RARES 


L'amour met is! Quand 


|. Le diable. 


une plus solide; et dans son pauvre] 
presbytère il rêvait ce soir-là d'une 
jolie fièche ajourée qui s’élèverait bien 
haut dans la nue. .. Mais les moyens 
d'y arriver, je vous le demande, quand 
on n'a qu'une centaine de paroissiens 
... et pas riches.‘ 


Donc; ce samedi-là, les confessions 
finies, il comptait bien pour la mil- 
lième fois ses maigres ressources, lors- 
qu'il vit tout à coup entrer dans sa 
chambre un grand monsieur basanné, 
tout de noir vêtu, soigneusement gan- 
té, et qui dissimulait avec précaution 
quelque chose sous son bras. 

De surprise, le vieux prêtre sursau- 
ta. L'autre saluant d’un geste. sec, lui 
dit: “Ecoute, l'abbé, je suis Lucifer. 
Tu veux une église? un joli clocher| 
de dentelle qu'on puisse a 
d'une lieue?. . . et tu es trop pauvre 

} 


pour lavoir. &h! bien, si tu le veux, 
je la construirai en une nuit!” 

Le curé, qui avait repris son sang- 
froid, répondit: “Toi,.mon bonhom- 
me, tü ne m'offres pas cela sans con- 
dition, je te connais! Et comme je n'ai 
pas grand'confiance en ton honnêteté, 
je tiens à savoir d'avance ce ‘que tu 
exiges. Allons, par Satan!” 

—Eh! bien, soit: je te construirai 
ton église si tu veux me donner tou- 
tes les âmes de tes paroissiens qui 
mourront entre la grand'messe et-les 
vêvres, le prémier dimanche.qui sui- 
yra. J'ai dit.” 

—Entenän! : 

—Alors, signe-moi ce contrat, dit}. 
le Cornu qui sortit de sa poche | 
parchemin roussi, car j'ai défiance 
des gèns de tn espèce. 

Sans hésiter, le prêtre :apposa son 
large paragraphe sur la feuille mau-| 


s 


dite, tout.en disant: “Demain au lever les autres “ont dit. quatre. . Comme 


du soleil, me faut mon église” 


— so s 
à 


gresse du curé, devant cette merveille re Fes “ ae Se Ron 
d'architecture, comme jamais on en psychologique SAME Pres ane 
vit VU chose que la jeune fille, même sérieu- 
La grand'messe commença au mi- es souvent ou du moins oublie, 
lieu de bien des distractions. Mais cest quil est ie Acanon PH 
lorsqu'au prône, l'abbé Nicolas annon- |* QUE Femme Tone divine entre 
ça la fatale nouvelle, tous les coeurs|(0UteS, Cette vocation c'est la sout- 
se serrèrent. . . L'abbé serait-il deve- RARE Le : 
nu fou?. . . Et pourvu que le Père QU "dans Heu mie du plan divin, 
Eternel prolongeât au moins jusqu'au 1 1émime = HÉASlEMENt à ppelée au 
déclin du jour tous les malades du FRE Eee ele qui doit, la pre- 
village! Certes, l'on priait avee fer- | PTE sdouter sur mangue à le 
veur!... et tous les vieillards trem- FRPSION cu ERrBt c'est la femme 
latente chrétienne qui doit gravir les plus 
Et voilà que gravement de sa Slus: pénibles calvaires. Le Créateur l'a 
belle voix, le célébrant entonna le Fou eu et rest gens ce but qu'Il 
terrible “ITE MISSA EST”. . . mais créa l’âme féminine Si sensible; qu'il 
pour reprendre sans respirer “Deus lui donna, en même temps, une si 


n'en a que deux. | 


Ë J 
ne croyait pas la victime gagné le prix. :. 


in adjutorium. .. 
Car, ce jour-là, on ne sépare guère 
grand'messe des vépres. 
Et voilà comment, pour une fois, le 
diable. fut bien joué. . . et le lointain | 
petit bourg doté d'une église comme | 
cn n’en à jamais vu d'autre. | 
Mais le diable se le tint pour dit et 
.- ne construisit plus d'église, 
0 0 0———  —— 


la 


. PA 
: 


Le plus près 
Jeannot accourt triomphalement 
auprès de sa mère et lui annonce que 


le professeur lui a donné une récom- 
pense. 


_—Une récompense? Pour quelle 
raison? ui dit sa mère. : 
—-Le professeur a demandé combien 


de pattes avait .une autruche et ‘jai 
répondu: Trois. j 


—Trois . pattes? Mais une autruche 
.—Je le Sais maintegant. Mais tous 


étais le-plus près, c'est m 


DR EE 


oi qui ai 


sa * compagnie, 


valons rien ‘si 
broyées. ‘°° : 


grande puissance intuitive. 

De là, il ne faut pas conclure, mes 
amies, que la souffrance est pour nous, 
une fatalité; mais ne serait-il pas 
louable de l’accepter comme une véri- 
table nécessité? . .. AK! si on la com- 


prenait mieux cette nécessité, gl y|fort, elles s'y entendaient autant. dans 
aurait beaucoup plus dè bonheur etlles travaux extérieurs comme dans 


de. persévérance dans l'état de vie que 
lon embrasse; il y aurait moins de! 
désillusions et plus d'enthousiasme; il 
y aurait moins de blessées et plus de 
victorieuses! ; 
Jeunes filles qui choisirez bientôt un 
état de vie, retenez bien ceci: La 
souffrance est partout: dans les palais 
comme dans les chaumières, dans lés 
foyers Comme dans les cloitres,; au 
sein .des honneurs comme dans les 
infortunes. Ne la fuyez donc pas car, 
tôt où tard, elle saura bien vous re- 
trouver. Allez plutôt vers elle: c'est 
une bienfaitrice; aimez-la, restez en 


porter du fruit à no 


tre âme; nous ne 


‘Françoise MICHEL. 
.L'Action Catholique). 


Fees 


a 


‘On peut dire que le progrès du Cana- 


La souffrance fait |. 


nous n'avons été 


laisser son tricot à la merci du petit 
tsran.. L'enfant chäritable essaie de 
réparer le dommage de son mieux, et, 
sur la pointe des pieds, va déposer le | 
tout sur les genoux de grand'mère. 

Celle-ci se réveille et se croyant 
prise en flagrant délit, reprend vite 
son, ouvrage. “Mais, Ô misérables en- 
fants, qu'avez-vous fait” 

Devant la confusion des bambins, 
qui essaient d'expliquer l'aventure, 
elle dit: “Petits lutins, je vous par- 
donne votre espièglerie”. Et Minet ne 
fut pas battu. 

Témoin .de cette scène, j'admirais le 
visage vénérable de cette femme hé- 
roïque; je croyais voir sur son front 
une auréole .presque lumineuse. Ses 
mains ridées et brunies, me prouvent 
le labeur incessant de son adolescence 
et de son âge mûr. 

Oui, nos grand’'mères canadiennes 
ont bien travaillé, elles ont souvent 
partagé la lourde besogne du sexe 


ceux de l'intérieur; elles tissaient, sl 
laient, faisaient même des ane 
1 


da est dû un peu à nos grand'mères 
ë MYRZA. 


00O0- 
Mieux choisi 


—Sitôt que jo serai votre beau-frère, 
Mie Lucie, je vous Chercherai un 
gentil petit mari. TA 


Je Vous remercie, mais je vous | 
préviens ‘que j | 


€, Suis plus difficile qu 
ma soeur. Je Fe GE re 


DUO 
PO 
î “-brachets, perches 
. ÉTAUX nt tan 
ere JAM 
"©! MARCHE 


DOO0POSE 


ISSONS 


Anchois, 


PDO 


DO DUC OY . 
DES LACS ET DE L' 
s 
» etc. ete.” 


“A:POISSON DE LA VILLE : 


x 


sai 


un sourire vainqueur 


tout mon bonheur réside, 


aux yeux qu'elle chérit. 
Louis COUPAL. 


La poésie du ménage 


| 
| 


La science domestique vient d'être 
qualifiée aujourd’hui d'un titre grand 
et noble que l'on nomme: poésie du 
ménage. 

. I faut d'abord savoir ce que l'on 
enténd par poésie: Dans son sens le 
plus large et le plus étendu la poésie 
est la création dans les arts. Maïs 
dans un sens plus ordinaire et plus 
restreint, la poésie est l'expression du 
beau, idéal de la belle nature par le 
langage mesuré. Pour en trouver l’o- 
rigine il faudrait remonter au berceau 
du monde, car, à dit Châteaubriand: 
“l'homme a d'abord chanté et il parla 
ensuite”. Comment donc pourrons- 
nous faire Pepplication du mot poésie 
dans la science ménagère? 

Il nous est facile car tout est poésie 
pour celui qui sait se faire poète et 
qui aime son art avec amoul. Ces 
modestes soins pour la plupart sans 
attraits, que requiert l'art ménager, 
ont pour l'âme qui sait se plier aux 
réalités de la vie, un langage secret 
qui parle du devoir et du dévouement. 
Puis c’est un art, une poésie qui s’ap- 
prend, et on y devient plus ou moins 
habile suivant le degré d’application 
que l'on y met. ° 

Voyons donc les jeunes filles de la 
maison de Saint-Cyr, sous l'habile 
direction de Mme de Maintenon; elles 
sont là, loin des châteaux de leurs 
riches parents qu’elles ont quittés afin 
de devenir les femmes capables de 
conduire un foyer au milieu des exi- 
;gences de la royauté et de l'honneur. 
[en est-il pas assez pour attester que 
1la science ménagère, loin d’avilir la 
: femme, lui fait acquérir un sentiment 
[plus vif de la réalité des choses, une 
pondération qui est en même temps 
une force pour la vie. 

Ah! elle est grande l'importance que 
toute jeune fille, sans tenir compte 
du rang qu’elle occupe dans la société. 
doit apporter dans l’accomplissement 
des moindres travaux domestiques. 
On oûblie trop facilement que cette 
science est une des premières qui doi- 
vent orner l'esprit de la femme. 

-La science domestique est donc un 
puissant moyen d'éducation sociale. 
Elle démontre même aux femmes du 
grand monde que la fortune ne les 
libère pas de leurs devoirs vis-à-vis 
de ceux qui les entourent et que Ja 
maitresse de maison tient dans ses 


mains l'avenir de la famille et de Ja 
société! 


C. MOJIRETTE. 


D ÉRÉRARStS testet hhn de se ee 2 SE 
Ca 


‘LES COMMERES 


(A la manière de La Fontaine) 
La commère ayant jasé 

Sur chacun sans pitié, 

Se trouva fort dépourvue 

À certaine heure venue: 

Pas un seul petit potin. .. 

Pas d'histoire pour demain. . . 
Elle alla crier famine. 

Chez Michelle, la voisine, 

La priant de lui donner 

Un sujet pour cancaner 
Jusqu'à prochaine nouvelle — 
“Je te paierai, lui dit-elle, 

En même espèce, sans mal.” 
Michelle est fort curieuse: 
Faut bien avoir un défaut. 
Déjà flairant un régal, 

"Que me direz-vous de beau?" 
Dit-elle à la colporteuse. 

“Je placoterai” vraiment 
Tout le jour, ne vous déplaise”. 
“Placotons. .. J'en suis fort aise 
On a dit dernièrement, 
(Ma chère; c'est entendu, 
Taisez où vous l'aurez su). ... 


a 
\ 


Mi-voix ça continue. . . 


. A s 


La fable au féminin lue, 

Aux hommes peut se traduire, 

Sans -pour ça d’eux-trop médire. 
‘  MOUSSIA. 


+ 


flétan, morue, hareng, 
Sons Snlés où fumes ‘. 


aumon, 
— Pois 


“Télépuou 
22581 


JONES 


° +7 TOGTOBRE 1981. 


Nouvelles” ecclésiastiques du diocèse - 


‘Le Grand Séminaire Mazenod s'est 
ouvert, dans l’un des. pavillons du 
Collège Mathieu, à Gravelgourg, le 


15 septembre. Le R. P. Edouard La-| 


montagne, O.MI, Supérieur du Col- 
lège, en est aussi le Supérieur. Il aura 
cette année une quinzaine d'étudiants 
en théologie. Outre Mgr l’évêque le- 
quel s’est réservé le Droit canon et la 
.Pastorale, le Séminaire compte quatre 
autres professeurs: le R. P. Edouard 
Lamontagne, O.MI., pour la morale; 
le R. P. Alexandre Josse, O.M.I., pour 
le dogme; le R. P. Adélard Beau- 
champ, O.M.I, pour l'histoire ecclé- 
siastique et l’éloquence sacrée; le R. 
P. Wilfrid Piédelu:, -O.MI, pour 
l'Ecriture Sainte;-le.R. -P. Maurice 
Dussault, OM, le chant ecclésiasti- 
que; la liturgie aura bientôt un titu- 
laire. , ! 


| 


Le Collège Mathieu a une rentrée 
de près de 70 élêves. Il en avait eu, 
il y a trois ans, 178, puis 145, et l'an 
passé 87. Le résultat actuel est sur- 
prenant, vu les circonstances écono- 
miques de la région. Il est dû princi- 
palement aux dons et promesses ve- 
nus de l'Est, Forts de cet espoir, on à 
ouvert le collège à tous les élèves ju- 
gés dignes de continuer leurs études, 
surtout en vue du sacérdoce. Malgré 
le peu de ressources, espérons que 
cet acte de foi en la Providence sera 
béni. Le collège si cher au regretté 
archevêque de Régina, qui l’a institué 
-et dont il porte le nom, pourra con- 
tinuer son oeuvre salutaire, si les se- 
cours attendus ne lui font pas défaut. 
Le personnel est des plus encouragés. 
Les collégiens eux-mêmes, la plupart 
devant à des bienfaits insignes ou à 
des prodiges d'économie leur admis- 
sion, témoignent d'un bon esprit qui 
reporte aux temps héroïques des vieux 
‘collèges du Québec. C’est: du reste, on 
est heureux de le proclamer, à la 
vieille providence que le Collège Ma- 
thieu devra, il faut l’espérer, d’avoir 
triomphé des périls dont il a été et 
est encore menacé. 


Les autres institutions du diocèse 
ont un égal courage. Dans les cou- 
vents, les pensionnaires se comptent 
sur les doigts. Mais, grâce à Dieu, 
chacune des oeuvres tend sa voile se- 
lon le temps. 


Le dimanche, 16 août, Mgr l’évêque 
a tonsuré dans la cathédrale M. l’ab- 
bé Morin, incordiné au diocèse. A 
Mazenod, Sask., le dimanche 13 sep- 
tembre, Son Excellence a conféré au 
‘F. Armand Veilleux, O.M.I, le sous- 
diaconat, et dans la même semaine, 
le. Samedi des Quatre-Temps, 19 sep- 
tembre, le diaconat au même. Ce sont 
là les premières ordinations dans le 
diocèse de Gravelbourg depuis sa 
création. Ù 


"Le mardi, 22 septembre, trois étu- 
diants en théologie ont revêtu la sou- 
-tane, selon les rites en usage dans les 
Séminaires: les abbés Ls-Philippe Ro- 
bitaïlle, Arthur Moquin, John Roche, 
tous trois pour le diocèse de Gravel- 
bourg. Mgr l'évêque à prêché lui-mé- 
me la retraite au Grand Séminaire 
Mazenod, à la même époque. 


, Outre les travaux de la visite pas- 
torale dans toutes les paroisses et! 
missions du diocèse, Mgr avait déjà 
préché, au cours de l'été, les retraites 
ecclésiastiques des diocèses de Win- 
nipeg et de Saint-Boniface, la retrai- 
te annuelle des Ursulines de Prelate, 
et une retraite fermée pour hommes 
et jeunes gens, au coilège Mathieu, 
où vingt-huit retraitants dont plu- 
sieurs professionnels, suivirent ‘les 
exercices, du ler au 5 août. 


Un noviciat des Religieuses de Jé- 
sus-Marie a été établi à Gravelbourg. 
‘La Révérende Mère Ste-Elizabeth, 
depuis de longues années Maïtresse 
des novices à Sillery, vient en prendre 
la direction. Cing novices de Sillery, 
originaires de l'Ouest, sont revenues 
à Gravelbourg, le vendredi 18 septem- 
bre. Sept ou huit autres doivent com- 
mencer sous peu leur postulat. 


Un salut pontifical dans la cathé- 
drale a marqué le premier anniver- 
sairé de la consécration de Mgr l’évé- 
que qui a répondu ensuite aux senti- 
ments exprimés au nom du clergé et 
des fidèles par le R. P. E. Lamontagne, 
O.M.I. Supérieur du Collège Mathieu. 

L'église Saint-Joseph de la mission 
de Milly, qui a été supprimée, est 
transportée à la paroisse de Glent- 
worth, où elle sera bientôt rouverte 
au cuite. 


La mission de Laucer, Sask., aura 
désormais un prêtre résident dans la 
personne du R. P. Kelz, O.MJI, que le 
R. P. Provincial des Oblats de langue 
allemande vient d'y envoyer. 


Le R. P. J. Pietsch, O.M.I, assistant 
du Rme Supérieur Général des Mis- 
sionnaires Oblats de Marie Immacu- 
16e, Mgr Dontenwill, a visité les mai- 
sons de l'Institut dans le diocèse. Il a 
été reçu à l'évêché par Mgr l'évêque. 

Le R. EP. A. Perbel, O:MI., chef du 
secrétariat des missions établi à la 
maison générale. des Oblats, à Rome, 
a été aussi l'hôte fraternel de Son 
Excellence, les 1-3 août. ‘ 


_. Le R. P. Alexanüre Josse, O.MI. 
du Vicariat de Grouard, est mainte- 
nant dans le diocèse de Gravelbourg, 
cédé par Mgr le Vicaire Apostolique 
au Grand Séminaire Mazenod pour y 
enseigner le dogme. Ce Père, au nord 
depuis trente ans, a fait ses études à 
Rome. . 


Lé 15 septembre, Mer est allé pré- 
sider le pélerinage annuel organisé 
dans le diocèse à la grôtte de N.-D 
de Lourdes, de Verwood. Son Excel- 
lence y a prêché en français et en 
‘anglais le matin et l'après-midi. Il y 
a'eu procession aux flambeaux, le 
soir. Grand nombre de pèlerins s’y 
sont rendus, venus surtout des ‘pa- 
roisses du sud. - è 


Le 


DOSDSODOSOOOOODOOOSO 


‘A la suite d'une réunion des mem-| 
bres du Secours diocésain organisé 
l'an dernier par Mer l'évêque, M. 
Favocat Coutu a été nommé prési- 
dent, M. J. A. Fournier, vice-prési- 
dent, et M. J. Audet, secrétaire. L’ab- 
bé Jérôme en reste le directeur. Au 
nom du Comité, Mgr l'évêque a fait 


jappel à TESst pour obtenir quelque 


secours, surtout des vêtements, en fa- 
veur des affligés du diocèse. Il a aus- 
si offert la collaboration du clergé 
ainsi que du comité du Secours diocé- 
sain à la commission de secours 
(Relief Commission) instituée par le 
gouvernement provincial. 


Oo 


CELLE D’HIER 


DODOODODOOSDOCDOODOOOSO 
DODOOCOODOOHOCTODOODOIDOGOOO 


OOOGODOODOODODODOSOOSO OC 


COS OODODDIODOOODOTOS 
CODODODOO 


LA: SURVIVANCÉ 


PAGE 3 


... et 


S@ 


DOOCE-DTO 


._ Excès de biens 


Le mal de notre 


“La nouvelle récolte de coton at- 
teindra quinze millions de balles; elle 
sera donc égale à celle de l'an dernier 
qui n’a déjà pu être absorbée par l'in- 
dustrie; le Farm Board des Etats-Unis 
a proposé aux fermiers d'en brûler le 
tiers. A cette condition, il accepterait 
de leur acheter sept millions de bal- 
les”. Ce paragraphe, lu dans mon 
journal, me fit rêver. Déjà, il y a 
quelques mois, j'avais appris qu’au 
Brésil on brûlait du café dans les lo- 


.|comotives et qu’on en jetait à la mer. 


À la mémoire de Mile Yvonne 
Sylvestre 


Comme tant d'autres, la première | 
fois que je la vis, je fus conquis, car 
elle avait une âme conquérante, pres- 
que toujours victorieuse. 

Casquée d'abondants cheveux noirs, 
sa tête ronde, pleine, exprimait un 
curieux mélange de joie,—par les 
lèvres rouges toujours prêtes au sou- 
rire, le nez court et retroussé des es- 
piègles, tout le riche coloris du frais 
visage_—et de sérieux, d'un sérieux 
pensif dans le front un peu bombé, 
d'un sérieux étincelant dans les yeux 
sombres et lumineux, profonds et ce- 
pendant limpides. Le même contraste 
se retrouvait dans toute sa personne: 
une intense vivacité, la grâce légère, 
une âme ailée, excellemment unies 
avec" la forte, solide, plénitude du 
corps. Je la revis souvent ensuite et 
ma première impression ne fut jamais 
démentie. Ardente au travail comme 
au divertissement, elle était bien fille 
de notre vingtième siècle et son acti- 
vité n’était jamais rassasiée. 

Survint pour notre peuple une heu- 


Aüïlleurs, on fermait des puits de pé- 
trole, des mines de cuivre. Dans les 
plaines du Kansas, les fermiers ser- 
raient leur ceinture à côté de la plus 


belle récolte de blé que la Terre ait | 


jamais connue. 
L'humanité, pensai-je, en est-elle 


humanité actuelle 


fectée à la consommation”. Cette er- 


reur a été commise, non seulement en |‘ 


Allemagne, mais aux Etats-Unis. Elle 
est responsable pour une part de nos 
malheur présents. Les Experts de 
Bâle, dans leur rapport, l'ont dénon- 
cée. “Il faut, disent-ils, répartir les 
crédits de manière à augmenter le 
pouvoir d'achat universel”. C'est fort 


détails. 


La crise actuelle est-elle sans re- 
mède? Je ne le crois pas. Il faut se 
garder de transformer les accidents 
de la vie économique en catastrophes. 
Si déraisonnables que soient les hom- 
Î mes, ils finissent, sous la pression de 
la nécessité, par prendre les mesures 
que l'intelligence aurait pu leur sug- 
gérer un peu plus tôt. Il y a trop de 


DODODOHOODOOSSSO 
PHDODOODOBOOODOC 


arrivée au point où elle produira sans! coton, trop de blé? Ce coton et ce blé 
effort plus de biens qu’elle n’en peut|se vendent à un prix qui est inférieur 
consommer? Faut-il désormais nous|au prix de revient des fermiers? 
réjouir de tout ce qui, jadis, nous|Soyez certain que, l'an prochain (ou 
désolait? Lira-t-on dans les journaux! dans deux ans, ou dans trois ans, 
de demain: “Grâce au ciel, des insec- , l'homme ne s'instruit que lentement) 
tes ont dévoré la plus grande partiel|ces fermiers produiront moins. Un 
des cotons du Texas. . . “Un utile dé- [jour la production tombera au-des- 
sastre”: Nous avons le plaisir d'in-|sous des besoins. Brusquement la pa- 
former nos lecteurs de la disparition, nique recommencera, mais à la haus- 
par suite d'un tremblement de terre, |se. C'est la comédie de la crise cycli- 
de la pluparë des plantations de|que; elle est classique dans le monde 
caoutchouc de Malaisie. . . Hier à|des affaires qui la joue à intervalles 
Rambouillet, le ministre de l'agricul- | à peu près réguliers et semble chaque 
ture a été heureux d'annoncer aù Con-| fois en avoir oublié les péripéties et le 
seil que la récolte sera inférieure à | 4énouement. 
toutes celles des cinquante dernières 
années. . .” Il me semble que ce pa- 
radoxe mériterait quelques réflexions. 
La première, c’est qu'il n’est pas du 
tout prouvé que l'humanité, dans son 
ensemble, produise trop. Ce serait 
vrai si, sur toute la planète, tous les 


A quoi le pessimiste répondra :‘“Tout 
cela était vrai avant la guerre, mais 
cette crise ne ressemble à aucune 
autre. Nous avons atteint un point de 
saturation. L’humanité ne peut plus 
absorber une production que des mé- 


ceux qui ne savent pas 


@ 
POPODDOOODOOCODOOODDODOODODO 
PHOPODODDODOCOOOOOS 


Livres nouveaux 


- Roman 
“La chair décevante” 
| par 
Jovette-Alice Bernier 


Tel est le titre du deuxième roman 
qui vient de paraître aux Editions 
Albert Lévesque, dans la série “Les 
romans de la jeune génération”. 


Tout comme Mlle Eva Senécal, avec 


bien dit, mais on voudrait quelques|son roman “Dans les ombres”, Mlle 


Bernier, jeune poétesse, débute dans 
le roman psychologique. Mais alors 
que Mlle Senécal fait de l'héroïque 


| résignation d'une jeune femme le dé- 


nouement de son récit, Mlle Bernier 
en fait le mobile et nous révèle ainsi 
les nombreux sacrifices que son hé- 
roïne accepte pour conserver intacts 


ts D CN ÉÉ RUÉ  ÉORR R ÉCEEREEE 


Le “Devoir” au Congrès 
Eucharistique de Dublin 


om 


ganisation d'un pèlerinage national 
canadien au Congrès Eucharistique 
International qui sera tenu à Dublin, 
Irlande, en juin prochain. 


Ainsi que nous l’avons annonté il y 
a plus d’un an alors que nous avions 
engagé des pourparlers avec les direc- 
teurs du Congrès, le “Devoir” a été 
chargé officiellement par le Comité de 
Dublin, du service de propagande et 
de renseignements auprès des Cana- 
diens de langue française—rôle que 
le “Devoir” a déjà rempli lors du 
Congrès Eucharistique de Chicago où 
nous eûimes l'honneur de conduire le 
plus important contingent de pèlerins 
venus de l'étranger. 


Précieux encouragement de S. E. Mgr Gauthier.—Le 
“Devoir” agent de liaison du Comité de Dublin.— 
‘La dernière main ‘aux préparatifs. 


Le “Service des Voyages du Devoir” réussi dans le passé que nos futurs 
est à mettre la dernière main à l'or-|pèlerins peuvent se confier à vous en 


toute sécurité. Je vous offre mes meil- 
leurs veeux et je demande au bon 
Dieu de bénir ce voyage qui réserve 
à tous ceux qui y prendront part des 
joics réconfortantes et le plus vif 
intérêt. 

A Croyez, je vous prie, à mes senti- 
ments les plus dévoués. 


n GEORGES, arch. coad. 
de Montréal. 
+ 
Tous les détails de l’organisation 
seront publiés prochainement. Disons 
tout de suite que nous avons résolu 
de la façon la plus pratique la ques- 
tion du logement—véritable cauche- 
mar du Comité de Dublin qui s'attend 


+ + 


Fort de l'expérience acquise à Chi-13 ja venue de milliers et de milliers 


cago, à Sydney (Australie) et à Car- 
thage où, partout, au Congrès Eucha- 
ristiques tenus dans ces villes, le “Ser- 
vice des Voyages du Devoir” fut à la 


de pèlerins des quatre coins du mon- 
de. Nous logerons et nous mangerons 
à bord du transatlantique qui nous 
conduira de Montréal à Dublin—et 


tête d'organisations qui lui valurent|nous trouverons à bord toutes les faci- 
de grands éloges. Nous ne négligeons |jités de réunion au milieu du plus 
rien pour assurer le succès de l'entre- | erand confort désirable. 


prise dont le premier gage est la sa- 


L'itinéraire comprendra le séjour à 


dans sa vie les sentiments de l'amour] tisfaction entière assurée à nos pêle- | avec visite de la ville et de la 


et du devoir. 

Cette évocation de l'ëmour mater- 
nel esquissée en traits vigoureux dès 
le début de l'ouvrage, prend toute sa 
vigueur quand jJ'héroïne, après avoir 
goûté des jours heureux mérités, se 
heurte à des tribulations aussi cruel- 
les qu'imprévues. C'est alors que lel 
récit s'élève, tout naturellement, jus- 
qu'au pathétique. Et si la jeune fem- 
me ne peut résister à tant de décep- 
tions, c'est qu'un courage humain est 
impuissant parfois à supporter les 
malheurs qui ne cessent de s'acharner 
à lui. 

Le style de Mlle Bernier est concis 
et vigoureux; ses descriptions brèves 
et évocatrices. Le récit est trépignant 
de vie, Les événements se succèdent 
avec l’âpreté de l'inattendu et les ré- 
flexions de l’auteur, mélées à l’intri- 
gue, rendent cette étude, subtilement 
observée, digne de l'attention des mè- 
res et des jeunes filles soucieuses de 


rins. 


région, l'assistance aux séances du 


fe 
A la confiance qu'a bien voulu nous | congrès et aux nombreuses manifes- 
manifester le Comité de Dublin, S. E.|tations, y compris celles en l'honneur 


Monseigneur l'archevêque coadjuteur | de saint Patrice: puis un voyage à 
de Montréal a daigné joindre son très | travers l'Irlande du sud et du nord; 
précieux encouragement. Voici la let-|4e 1à en Ecosse et en Angleterre sur 
tre que S. E. Mgr Gauthier a bien 
voulu nous adresser à la veille de son 
départ pour Rome: 


les traces de nos aïeux les Conqué- 
rants Normands. Le voyage se termi- 
nera à Londres où à Paris, ou pourra 
Je suis heureux d’apprendre quelêtre poursuivi à travers la Belgique, 
vous renouvelez l’excellente initiative | l'Allemagne, la Suisse, l'Italie et la 
que vous avez prise au cours des an- |France, au gré du voyageur et à prix 
nées dernières et que vous organisez d'un bon marché étonnant. 
un nouveau pèlerinage à l’occasion du On peut dès maintenant demander 
prohain congrès eucharistique delle prospectus que nous préparons en 
Dublin. C'est un précieux service que écrivant au “Service des voyages, le 


| vous rendez à ceux qui se proposent |‘“Devoir”, 430 Notre-Dame Est, Mont- 


d'aller en Irlande. Et vous avez si bien | réal. 


W. J. SPRUHAN 


SAINT-PAUL, ALBERTA 


Entrepreneur de pompes funèbres et embaumeur 


re de vie plus féconde. De toutes parts | hommes étaient trop bien habillés, 
fermenta le sang dans les veines Ca-| {6h bien noürris, trop bien chaussés, 


tholiques et françaises. (Ce fut le 
moment où tous se groupaient, se 
formaient en un seul faisceau qui, 
depuis, porte ce nom: “L'Association 
canadienne française d’Alberta”. 


Que se passa-t-il alors dans cette 
âme de jeune fille? 

Nul ne peut connaitre tous les se- 
crets d'une âme. Il n’est pas impossi- 
ble d'en deviner une partie. Ces yeux 
profonds, pénétrants, ne pouvaient 
manquer de voir, en .même temps que 
les qualités et les bonnes actions de 
notre jeunesse féminine, ses défauts, 
ses défaillances, cette plaie surtout par 
où se perd tant de notre sang: les 
mariages mixtes. 


Elle y songea, elle en parla, en dis- 
cuta avec les plus réfléchies d’entre ses 
amies. Elle se dit ce que l’un des meil- 
leurs artisans de nos destinées, qui l'a 
bien connue, résumait en ces nobles et 
claires lignes: “Faire l'éducation pa- 
triotique des femmes de demain, leur 
faire aimer nos.traditions et leur don- 
ner le désir et la volonté de les perpé- 
tuer, de transmettre le feu sacré à la 
génération dont elles seront la source; 
leur tailler un programme d'action col- 
lectif et les intéresser activement à 


| 


| toutes les oeuvres nationales.” 


De ces méditations, soutenues par 
une volonté souple et forte, par une 
action persévérante, et grâce à l'aide 
d’âmes soeurs de la sienne, naquit une 
association dont nous avons tout droit 
d'être fiers pour les beaux services et 
les bienfaits qu'elle a déjà rendus, 
qu’elle continue et continuera à don- 
ner, et qui porte ce titre: “Les Bon- 
nes Amies.”—Et, dans ce titre même, 
où sous la gaieté des mots transpa- 
rait le sérieux du geste, nous retrou- 
vons tout entière la vivante person- 
nalité que la mort a brusquement 
emportée dans ses domaines d'ombre 


et de silence. 
* + Là 


La mort peut anéantir le corps. 
L'âme lui échappe, l'âme survit. Et 
lorsqu'une âme ici-bas a su créer une 
idée forte, l’idée subsiste. 


Peut-être, dans le royaume de l'é- 
ternité, le Souverain Juge dit-il à 
chaque âme: “Regarde la Terre. Vois 
ce que tu as laissé derrière toi. Les 
voici tes idées qui continuent ieur 
marche. Apprécie toi-même leurs ré- 
sultats. Que valent-ils?”—Redoutable 
solidarité, terrible responsabilité pour 
chacun de nous. 


Aucun ne sait, aucun ne peut com- 
prendre ce qui se passe au fond des 
cieux. Mais nous pouvons espérer que 
si la divine interrogation s'adressait à 
celle que nous venons de perdre elle 
pourrait répondre: “Seigneur, si vous 
ne regardez que les iniquités, qui sou- 
tiendrait votre regard? Cependant, 
mon Dieu, voyez-ie: n'ai-je point 
laissé derrière moi une oeuvre utile à 
votre gloire? Oh Seigneur, bénissez-la, 
et faites qu'elle produise tout le bien 
que vous désirez qu'elle fasse.” | 


+ + + 


Casquée de ses cheveux noirs, la 
conquérante est couchée dans sa tom- 


.|be. Cette intense vivacité, cette grâce 


légère, ne sont plus qu’une pauvre 
chose immobile qui achève de s’anéan- 
tir. : 
‘Nous’ qui vivons, nous qui survi- 
vrons, ne laissons pas mourir dans 
nos coeurs cette bonne ouvrière de 
notre survivance. Dans nos pensées, 
dans nos prières, souvenons-nous 
d'Yvonne Sylvestre. | 


Je me souviens. 


vant-guerre? Point du tout; c'est à 


trop bien divertis. Mais en est-il ain- 
si? N’existe-t-il pas au contraire, sur 
tous les continents et en particulier 
en Asie, des zones de misère? Dans 
certaines régions s'accumulent le blé, 
le seigle ou les bestiaux; dans d’au- 
tres, des millions d’être humains ne 
mangent pas à leur faim. Qu'est-il 
arrivé? : 

Les causes de ce désastre sont mul- 
tiples. Pour certains produits, comme 
le blé, sans doute y a-t-il réellement 
surproduction mondiale. Les fermiers 
canadiens, américains, encouragés par 
quelques années de grande prospérité, 
ont doublé, triplé les surfaces ense- 
mencées. Ils ont renoncé à entretenir 
les petites fermes d'élevage qui assu- 
raient leur nourriture. “Le blé seul 
était le rêve, la vision. La ferme sans 
un cochon, sans une poule, sans une 
vache n'est pas rare. L'empire du blé 
a vécu de viande de conserve et de 
lait stérilisé”. Maintenant que le blé 
ne se vend plus, cet empire meurt de 
faim. 

Pour d’autres produits, il serait plus 
exact d'accuser la sous-consommation 
que la surproduction. Revenons à no- 
tre coton. Cette récolte gênante est- 
elle double ou triple des récoltes d’a- 


peine si elle leur est légèrement su- 
périeure. Or, la population du globe 
augmente environ de 1 pour 100 par 
an. Cela devrait faire tous les ans 
douze à quinze ‘millions de nouveaux 
consommateurs. Maïheureusement, 
cette population augmente dans des 
pays pauvres où manquent, non les 
besoins, mais les crédits. Le mal sem- 
ble être, non l'abondance des biens, 
mais la mauvaise distribution du pou- 
voir d'achat. “L'Allemagne, écrit M. 
Max Herman, a toujours été un pays 
qui consomme trop peu. Son profit 
annuel est mal réparti Une trop 
grande fraction de ce profit est im- 
mobilisée, c’est-à-dire employée à 
créer de nouveaux moyens de pro- 
duction; une trop faible part est af- 


PER DER PRE TENTE A AR GE LE RE ER PE 


thodes trop parfaites ont rendue su- 
périeure aux besoins”. Ce pessimiste 
me rend optimiste. Si vraiment nous 
pouvions produire aujourd'hui si fa- 
cilement tout ce qui est nécessaire, 
cela prouverait qu'il faut moins de 
travail à la race humaine qu’autrefois 
et que peu à peu le nombre des heures 
de loisir augmentera, ce qui ne serait 
pas en soi un malheur. 


Mais je ne suis pas certain que | 
cette crise. soit si différente de celles 
qui l'ont précédée. Si je relis les textes 
du dix-neuvième siècle, je vois que 
lors de chaque crise de sombres pro- 


leur bonheur. Service: JOUR ET NUIT — Tél 90 


“La chair décevante”, volume de 150 
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phètes ont annoncé la fin des sociétés |2U* Editions Albert Lévesque, con- 
humaines. “En 1837, dit l'Américain | tient dix-sept études, dont les pre- 


J.'T. Adams, le coton tomba d'un seul mières sont consacrées à divers écri- 
coup de vingt cents à dix cents..En 1857 | Vains canadiens, et les autres à des 


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des foules se promenèrent dans New 
York en criant: ‘Du pain-ou la 
mort!”... En 1878, il y eut aux Etats- 
Unis cinquante ‘mille faillites; on ne 
pouvait vendre de la fonte à aucun 
prix et il avait fallu fermer toutes les 
usines du pays”. Or toutes ces crises 
durèrent de trois à cinq ans, puis le 
balancier oscilla de l'autre côté; les 
survivants reprirent leur vie de tra- 
vail et la crise suivante les trouva 
aussi naïfs, aussi mal informés que si | 
jamais ils n'avaient été FE a 
de faits semblables. 


Il y a cent ans, alors que l’Angle- 
terre traversait une crise terrible, le 


aspects particuliers de notre littéra- 
ture. 

Les principaux volumes que l’auteur 
analyse sont: “Les Croquis lauren- 


tiens”, du KR. EÆ. Marie-Victorin; 
“Chez nos ancêtres”, par Lionel 
Groulx; “Etudes”, par Marguerite 


Taschereau; “An Outline of Canadian 
Literature”, par Lorne Pierce; “Sa- 
crifices”, par Olivier Carignan; “Briè- 
vetés” par Olivier Maurault; “La 
Pension Leblanc”, par Robert Cho- 
quette; “Le secret de Lindberg”, par 
Claude-Henri Grignon; “L'Homme 
qui va”, par Jean-Charles Harvey; 
“Nord-Sud”, par Léo-Paul Desrosiers. 

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grand écrivain Macaulay écrivit Un|Lbages, est en vente au prix de $1.00 | 
article consolant: “Si je prophétisais, | l'exemplaire, à la Librairie d'Action | 
4 à , . £ î 
dit-ñ, qu'en l'année 1930 une DOPu- | canadienne française, Ltée, 1735 rue 
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Nous avons un grand assortiment de matériaux de cons- 
truction y compris la chaux et {e ciment. 


Châssis, portes et tous genres de travaux de bois faits à 


tants, mieux nourrie, mieux habillée 
et mieux logée que les Anglais del 
notre temps, couvrira ces îles et que 
notre dette qui, en 1830, nous semble 
si vaste, apparaîtra à nos arrière- 
petits-enfants comme une somme ri- 
dicule, beaucoup de gens me croi- 
raient fou”. Malgré les difficultés pré- 
sentes de l'Angletere, malgré la guer- 
re, malgré le chômage, les prédictions 
de Macaulay sont accomplies. “Tout 
s'arrange, plus ou moins mal”. 


André MAUROIS. 
(Courrier des Etats-Unis) 


CR PP SES 


La nationalité de la femme | 


mariée 

La Fédération Nationale Saint- 
Jean-Baptiste nous communique Ja 
résolution suivante à laquelle elle 
nous dit donner son entière adhésion: 

Le 19 août Gernier, Mme F. Sfteen- 
berg-Engeringh, la présidente de 
l'Union internationale des Ligues fé- 
minines catholiques, présentait. à S. 
E. Sir Eric Drummond, secrétaire gé- 
néral de la Société des Nations, le 
referendum suivant: ‘ 

“L'Union Internationale des Ligues 
Féminines (Catholiques ayant pris 
connaissante de la résolution du Con- 
seil de la S.D.N. de mettre à l'ordre 
du jour de JA séance prochaine de 
l'Assemblée générale la question de 
la nationalité de la femme mariée, 
reconnait la nécessité d’une réforme 
du régime actuel, tout en faisant re- 
marquer qu'une telle réforme devrait 
sè baser sur l’unité de la famille plu- 
tôt que sur celui Ge l'émancipation ‘de 
la femme. 

“En conséquence, l'Union propose: 

“]—Qu'un régime, uniforme pour 
tous pays, règle la question de la 
nationalité de la femme mariée et 
soit basé sur l'unité de la famille. 

“2._Qu'en attendant un régime in- 
ternational préside à la solution 
des conflits de ce genre, afin de pro- 
téger la femme contre tout change- 
ment de nationalité arbitraire de 


l'époux et l'empêcher de devenir sans 
patrie par le mariage.” 


Le féminisme au Mexique 


Au Mexique, les femmes médecins 
sont relativement nombreuses. On y 
compte une soixantaine de doctores- 


les librairies bien assorties. 
O0— 


Emeutes en 
Russie Soviétique 


Provoquées par la réquisi- 
tion du blé 


Selon des informations de Moscou 
reproduites par la presse autrichienne, 
la réquisition des récoltes par les re- 
présentants du gouvernement a donné 
lieu, en de nombreux endroits à de 
véritables soulèvements des paysans 
qui, dans beaucoup de villages, ont 
accueilli à coups de fusil les détache- 
ments de la GP.U. chargés de la 
réquisition. Les recrues de l’armée 
rouge qui se trouvaient en permission 
ont fait cause contre les commissai- 
res du gouvernement. Plusieurs co- 
lonnes de réquisitionnaires ont été 


| massacrées. et les auto-cars destinés à 


transporter la récolte détruits. En! 


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ses qui exercent très utilement leur | éme temps, dans certains villages, 
profession auprès d'une clientèle im-|les habitants ont mis à mort les re- 


portante de femmes et d'enfants. Le |présentants locaux du gouvernement. 


nombre des avocates est beaucoup 
plus restreint. Elles sont quatre sûr 
deux milliers d'avocats. Toutes quatre | 


crites au barreau de cette capitale 
depuis une dizaine d’années, sans que 
leur effectif ait augmenté. C’est l'une 
d'elles, Me Espcranza Velasquez Brin- 
gas, que le gouvernement mexicain 
vient de charger d’une mission dans 
les grands pays d'Europe pour étudier 
le fonctionnement des institutions 
destinées à l'amendement de l’enfanc 
coupable. : 


rm 


ce Incompatibilité - 


Les francs-maçons croient ou cher- 
chent à faire croire que la doctrine 
chrétienne est incompatible avec le 
bien de l'Etat parce qu'ils veulent 
fonder V'Etat non sur la solidité des 


PR A I PR Re 


vertus, mais sur l'impunité des vices. | classes! 


Le Soviet de Kharkow a fait usage 
d'avions contre les rebelles. Des bom- 
bes incendiaires ont été lancées sur 
des villages,-Les agitateurs, arrêtés 


résident à Mexico où elles sont ins- par la troupe, ont été fusillés séance 


tenante et de nombreuses arrestations 
cnt été opérées. - 

On signalerait également de nom- 
breux incidents du même ‘ordre dans 
la région du Don. | 

Les Soviets prennent maintenant! 
des mesures très sévères. Les colon- 
nes de réquisition vont être doréna- 
vant accompagnées d'artillerie légère 
et les commissaires auront carte blan- 
che pour réprimer les révoltes.—E.S.P. 


+ 


000 ———— 
Date classique 
—Mademoiselle, pouvez-vous 
citer une date classique? 
—Le ler septembre, monsieur. 
—Pourquoi, le 1er septembre? 
—Dame. . 


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7:77" OC CTOBRE: 1981. 


em sean tee À 


Coïn des 
BONNES AMIES" 


. Lundi, le 19 octobre, les Bonnes 
Amies inaugureront la série des acti- 
_vités de la saison par une partie de 
cartes à la salle de l'Ecole Séparée; 
103e rue. On jouera le whist et le 
bridge et les prix ne seront Das ”'à 
dédaigner, Les billets sont maintenant 


- IMMACULEE- 
CONCEPTION. 


en vente. Les produits de cette soirée |' 


serviront pour les charités de Noël. 
Vu le grand nombre de pauvres, cette 
année, les Bonnes Amies comptent 
plus que jamais sur la générosité de 
tous. Donc, retenez cette date: le 19 
octobre. 


La plupart des Bonnes Amies ‘ont, 4 
reconnu - l'erreur faite|- 


sans doute, 
dans le courrier de la semaine der- 
nière et savent qu'on aurait dû lire. 
Mme B. Harvey au lieu de Mme B. 
Fisher. Je regtette infiniment cette 
erreur de nom tout à fait involontaire 
et il me semble que je ne puis mettre 
assez de bonne grâce à la rectifier. - 


Mile Marie Alice Olga Brissette 
faisait son apparition dans le monde 
mardi dernier. Les Bonnes Aïfmies sont 
heureuses de présenter leurs félicita- 
tions à la maman qui fut une “an- 
cienne' très active et populaire dans 
notre cercle. 


La secrétaire. 


rs 


O: 


PENSIONNAT DES SS. 
DE L’ASSOMPTION 


EDMONTÔN 


Résultats des Concours de 
septembre 


Aspirantes au brevet de l'Université 
Laval, Québec. 


Cours 
Amyot, 88. 
Cours supérieur, 
lande Forget, "70. 
Cours supérieur, lère année: Hen- 
riette Kantor, 87; Simonne Desro- 
chers, 80. 
Cours moyen: Doris Kirk, 88; Otilia 
Duperron, 80. 
7ème année: 
Mary Biollo, 65. 
6ème année: Eva Leblanc, 77; Mar- 
celle Pepin, 65. 
5ème année: Florence Paauette, 
Lorraine Montpetit, 75. 
4ème année: Alice Desrochers, 
Bertha Nault, 64. 
: 3ême année: Gabrielle Pilon, 
: Willa McDonald, 50. . 
2ème année: Cécile Leduc: 61. 
! lère année: Bernadette Bernard, 54; 
‘ Thérèse Landry, 50. « 


supplémentaire: Filorette 


2ème année: Roi- 


mm ë L d 


Eva Boulanger, -70; 


89; 


70; 


Anglais 

12ème grade: Cécile Comeault, 
Florette Amyot, 88. 

lième grade: Mary Biollo, 
Léona MeCormack, 80. 

10ème grade: Otilia Duperron, 
Hélène Lavoie, 66. 

9ème grade: Edna Cogswell, 
Bernadette Leblanc, 67. 

8ème grade: Eva Leblanc, 60; Léa 
FPaquette, 54. 
: ème grade: Viola Drouin, 76; Ade- 
line Wild, 52. 
‘: 6ème grade: Marcelle Pepin, 
‘Florence Paquette, 71. ‘ 
? 5ème grade: Simonne Brisson, 66; 
Paulette Crévolin, 65. 


91; 
92; 
69; 


KCH 


75; 


: 4ème grade: Alice Desrochers, 70; 
Ê Bertha Nault, 65. 
“ gème grade: Gabrielle Pilon, 60; 


Denise Mirault, 55. 
: 2ème grade: Cécile Leduc, 61; Lydia 
Danis, 57. 

ler grade: Bernadette Bernard, 52; 
Thérèse Landry, 50. 


ue) 


ECOLE GRANDIN 


Concours de septembre 


# _ 
Instruction religicuse 


DEAR ETAT Ce 


8ème grade: Mlle Liliane Côté, 100. 
. Tème grade: M. Marcel Lambert, 95. 
#. 6ème grade: Mlle Jeanne Kéroack, 
00. 
2 5ème grade: M. Pierre Gariépy, 92. 
“4ème grade: Mile Rollande Morin. 


ns 


100; Clément Brodeur, 100; 
Ékrançois Boivin, 100; Aimé Kéroack, 
#100; Léon Roy, 100. 


FA 


#e 2ème grade: Mlle Alice Cloutier, 100. 


60. 
“ 3ème grade: MM. Bernard Trem- 
Dlay, 


Français 
ème grade: Miles Liliane Côté, 92; 


‘ème grade: Mlle Thérèse Noël, 89: 
k Marcel Lambert, 835; Mlle Ga- 
ème vraies Mie Jeanne Kéroack, 
Éé5ème grade: MM. Pierre Gariépy, 
4. Lucien Lambert, 81. 
4ème grade: M. Jean-Baptiste Bou- 
anger, 85: Mlle Marivonne Roy, 83. 
"3ème grade: MM. Bernard Trem- 
lay, 95; Glément Brodeur, 93; Fran- 
vis Boivin, 90. 
2ème grade: Milles Pauline Thibault, 
5: Paulette Pepin, 74; M. Paul Do- 
ais, 72. 
‘ ler grade: M. Michel Boulanger. 
[e) 


TANGENTE 


‘pays au “berceau de la race” ROUE 
iter -ses parents et ses nombreux 
is. 
M. Georges Thibeault est allé ré- 
emment à Edmonton par affaires. Il 
visité les bureaux de l’administra- 
Bon et de rédaction du journal. M. 
ibeault: est heureux d'annoncer à 
ls ses amis qu’il à ouvert un nou- 
pee magasin général. Les Canadiens 


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‘| monstr ation. 


Ançais y FSrQnte bien- reçus .et' bien 


. Dimanche prochain, le 11 octobre, | 


‘grande partie de cartes organisée par 
les membres de la chorale. Venez et 
amenez vos amis. Nous vous promet- 
ons june : soirée da intéressante. 


SAINT-JOACHIM 


Vendredi, samedi et dimanche, à 
Saint- Joachim, nous avons eu les 
saints éxercices des Quarante Heures. 
A l'ouverture, vendredi matin, le KR. 
P. Ubald Langlois, O.MI, provincial, 
officiait, assisté comme diacre et sous- 
diacre, par les RR. PP. Hétu, OM, 
et Langevin, OMI., du Juniorat St- 
Jean. L'autel, magnifiquement décoré 
de fleurs naturelles par notre bon 
Frère Borghese, offrait un spectacle 
des plus édifiants. Les paroissiens 
sont venus nombreux adorer Notre- 
Seigneur durant ces trois jours; et 
toute la paroisse s’est approchée de la 
sainte Table en cette occasion. 


Vendredi soir, le R. P. A. Boucher, 
O.MI, curé, présidait l'heure sainte. 
Dimanche matin, Ia grand'messe fut 
chantée solennellement devant le 
saint sacrement, par le R. P. C. Le- 
febvre, O.M.T., économe du Vicariat 
du Mackenzie. Il était assisté comme 
diacre par le R. P. U. Langlois, O.M. 
I, et comme sous-diacre, par le R. P. 
A. Boucher, O.MI, curé, qui fit le 
sermon sur les bienfaits de l’'Eucharis- 
tie dans la société, dans la famille et 
dans l'individu. 


Le soir à 7 h. 30, à la clôture des 
saints exercices, l'église était remplie 
de nombreux fidèles qui vinrent of- 
frir leurs hommages à Jésus Hostie. 


Des remerciements sont dus à notre 
chorale, qui comme toujours, à su re- 
hausser par des chants choisis la 
beauté de ces cérémonies. Merci pa- 
reillement aux paroissiens qui ont bien 
voulu nous apporter des fleurs pour la 
décoration de l'autel. 


Le mois du Rosaire est commenté. 


; | Tous les soirs à ‘7 h. 30, nous aurons 


les exercices en l'honneur du saint 
Rosaire avec bénédiction du Saint 
Sacrement. 

M. et Mme Camille Brissette ont le 
plaisir. de faire part à leurs amis de 
Ja naissance de leur fille, baptisée le 
ler octobre par le R. P. À. Boucher, 
OM.I. curé, sous les noms de Marie 
Alice Olga. Le parrain a été Alphonse 
Brissette et la marraine Mme Elisa 
Alloro. 

Aüssi M.et Mme Roy Philion ont le 
plaisir d'annoncer à leurs amis la nais- 
sance de leur fils, Albert Roy Thomas, 
baptisé par le R. P. U. Langlois, OM, 
le 3 octobre. Il avait comme parrain 
Maurice Philion et comme marraine 
Germaine Landry représentée par 
Blanche Landry. 


Oo 
GIROUXVILLE 


Les petites pluies “sans dessein” re- 
tardent les battages. On dit qu'elles 
finiront avec le beau mois d'octobre, 
mois du T. S. Rosaire; espérons que 
les prières à la Vierge du Rosaire 
seront exaucées. 


M. l'inspecteur d'école, J. EL. Wil- 
son a fait le tour des écoles de la 
paroisse et a paru enchanté de sa 
visite; on compte des écoles de 35 et 
même de 42 enfants: . . C’est l'avenir 
du pays. .. É 

MM. Hon. Bouvier et J. Monette de 
Meyronne venus visiter leurs home- 
steads pris l'an dernier et organiser 
leur hivernement, sont retournés or- 
ganiser leur départ prochain, ermbal- 
lage, chargement de machines agri- 
coles et chevaux et surtout ce qui leur 
sera d'un grand secours ici, un char 
de vaches à lait. .. Bienvenue! 

Mlle R. Côté, garde-malade de l’hô- 
pital du Sacré-Coeur, MeLennan, vi- 
sitait son amie, Mlle Et. Collin, insti- 
tutrice à l’école Landry et toutes deux 
passaient un joyeux week-end à Don- 
nelly, leur ancien “home”. ; 

Mile Ant. Boucher, anclenne insti- 


,[tutrice à lécole du village et main- 


tenant’ à. Faïlher, visitait la famille 
Brien, à la pension. . . 

Le R. P. Demers, curé de McLen- 
nan, au presbytère. . . 

Notre curé, l'abbé Normandeau se 
remet tranquillement, mais sûrement 
d'une attaque de. “lumbago”. 

Record de. blé.—Les, journaux an- 
nonçaient la nouvelle que M. Isidore 


|Paradis, de Lamoureux, avait battu 


300 minots de blé dans 4 acres, ce qui 
ferait au delà de 70 minots à l’acre. 
Le cas a été vérifié et est garanti exact 
par l'“Edmonton Hay and Grain Co.” 
Cette fameuse récolte à été livrée à 
Félévateur-de North Edmonton. 
Avoine.—Sur le terrain de l'église, 
dans deux acres, moins une fraction, 
la batteuse a enregistré 217 minots 
d'avoine enregistrée. De plus il a été 
| recueilli une charge de fourrage vert 
dans le même petit champ de dé- 
—Corr. 


# 


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“Examens de l’A.CF.A. Musique, 


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LA SURVIVANCE 


4 vie en "Alberta 


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| Les Anciens du Collège des Jésuites 


L'Association des Anciens est lancée vice-président: M. Paul Poirier; 2nd 
dans sa sixième année: le 30 septem-| vice-président? ‘M. Maürice Lavallée: 
bre, mercredi dernier, avait lieu sa secrétaire:.kR.: P. d'Auteuil Richard, 
première assemblée générale. Elle n'a-|S.J.; trésorier: M. Jacques Jenvrin; 


{vait pas un but récréatif, mais devait | une nouvelle charge est créée et con- 


être une réunion d'affaire: dresser le|fiée à M. Georges Fortier, celle d'as- 
programme des activités de l’année, |sistant-secrétaire. Les autres mem- 
étudier l'état des finances, élire le} bres de l'Exécutif sont: M. l'abbé Ro- 
nouvel Exécutif. Indiquons sommai-| méo Ketchen, M. Lucien Maynard, M. 
rement les résultats des délibérations. Lionel Tellier, M. Roland Patenaude; 
Lettres mensuelles, Coin des Anciens,| M. Jacques Sylvestre, M. René Le- 
réunions au Collège, joutes de gouret, | Blanc. 

partie de cartes, comédie du mardi 
gras, telles sont les principales acti- 
vités de. l’année dernière qui seront 
reprises cette année, avec quelques 
autres. 


ter au réfectoire,. pendant lequel nous 
entendimes le nouveau président, M. 
Laurier Picard, le R. P. Recteur, M. 


Ubalde Baudry, secrétaire-général de 
1 est regrettable qu'un plus grand |pAGr.A., et M. Paul Poirier, ler vice- 


nombre de membres ne fussent pas président de notre association. 
présents pour entendre les fortes pa- 
roles de M. l'abbé Roméo Ketchen,| € Président, M. Laurier Picard, 
ex-président de l'Association et l'un | ARRONÇA les résultats des élections, 


de ses membres les plus dévoués: “La | Puis fit savoir que son manifeste d’ac- 
crise actuelle, nous dit-il, affecte tou-|tion Pour toute l'année tiendrait: en 
tes les institutions du pays d'une fa- | {eux mots: dévouement entier. Le R. 

çon lamentable, et les maisons d'édu- P. Recteur félicite la jeune association 
cation autant et plus que les autres. des Anciens d’avoir fait oeuvre si vi- 

À nous, Anciens Elèves, revient l’hon- \rile durant le dernier exercice et de 
neur et le devoir de rendre un peu de|° ‘être tracé pour l'année qui commen- 

cè que nous avons reçu, en aidant le ce un programme d'action encore plus 
Collège à traverser indemne la crise | tendu. 

actuelle: ainsi d'autres jeunes de la] Le développement de la valeur indi-! 
province profiteront des mêmes avan- | viduelle, nous dit M..Baudry, voilà le, 
tages dont nous avons joui nous-mé-| meilleur moyen de faire honneur è| 
mes. Les bonnes volontés sont nom-|‘votre association, et par elle, au Col- | 
breuses chez les Anciens. Comment | lège. | 
rendre leur travail vraiment effec- 
tif?” M. l'abbé Ketchen propose alors 
son projet, que l’assemblée approuve 
et renvoie à l'Exécutif pour les détails 
de sa réalisation. 


M. Poirier pour finir prononce quel- | 
ques mots énergiques et conjugue pour 
ses auditeurs le verbe “to boost” à] 
toutes ses personnes. I] nous laisse 
dans l'oreille un refrain de confiance 

Nous en reparlerons. et d'enthousiasme, au rythme duquel 

Le nouvel Exécutif pour l’année l'Association accomplira fidèlement 
1931-32 est constitué comme suit: |son programme. 


Président: M. Laurier Picard; ler J.-d'A. KR. SJ. 


La réunion se términe par un goü: 


|gné du R. P. Girard. de Saint-Paul. 


SAINT-EDMOND 


Dimanche dernier avait lieu l'as- 
semblée annuelle des Dames de Ste- 
Anne de cette paroisse. 


Cette congrégation venait de voir 
son nombre ‘augmenté par dix nou- 
veaux membres dont la réception eut 
lieu immédiatement après le Salut en 
présence d’une assistance nombreuse 
et recueillie. 


M. le curé sut en de belles paroles 
remercier la présidente des bons ser- 
vices rendus durant les deux années 
qui viennent de s’écouler, il rappela |: 
aussi'aux congréganistes, "nouvelles et] 
anciennes, leurs devoirs “ leurs pri-} 


SAINT-ALBERT 


Dimanche prochain à Saint-Albert 
sera jour de grande réunion pour les 
gens de la paroïisse, auxquels se méle- 
ront, nous l’espérons, beaucoup de nos 
amis des paroisses avoisinantes. 


Tout d’abord, dans l'après-midi, 
après les dévotions du Rosaire, vers 
3 h. 30, aura lieu la procession au 
cimetière, où nous irons faire notre 
visite annuelle à nos morts et prier 
pour le repos de leurs âmes. Le ser- 
mon de circonstance sera donné par 
le R. P. Routhiér, DMX, supérieur 
du”“Junirat. "7 7" 


Ensuite, de 5 h. à.7 h,.les Dames 


vilèges. } de Saint-Albert serviront, dans la 

Après cette cérémonie, environ tren- | Salle paroissiale, un de ces repas que 
te-cinqg membres se rendaient au leurs grand'mères savaient si bien 
presbytère pour l'élection des nou- préparer, et dont elles ont livré le 


velles dignitaires. secret à leurs filles. Un succulent sou- 
per aux légumes, et naturellement il} 
ÿ aura d'autres choses mélées aux 
légumes, sera servi aux convives pois 
(la modique somme de 35c pour les 
| grandes personnes et de 25c nour les 
enfants. 


Mme A. Leguerrier, présidente ri 
puis deux ans, remercia les congréga- ! : 
nistes de leur coopération. Les offi-} 
cières élues pour l’année nouvelle sont: 


Présidente: Mme Marc Girard; vi-| 
ce-présidente: Mme Georges Leclair, | 
réélue; secrétaire: Mme 4. B. Du-| 
puis; trésorière: Mme A. Garon. 


Nos félicitations aux nouvelles di-| 
gnitaires, avec nos meilleurs voeux de 
succès. Puisse la congrégation conti- 
nuer à marcher de l'avant comme 
par le passé.. —Ccomm. 


Oo 
COLLEGE ST-ANTOINE 


La première semaine d'octobre au 
collège Saint-Antoine. Nos élèves re- 
prennent avec entrain leur vie régu- 
lière. 

Tous acceptent avec résignation et 


iles enfants; 


Enfin, à 8 h. le soir, il y aura unel 
séance récréative à laquelle vous serez 
admis à des prix plus que raisonna- 
bles: 25c pour les adultes et 10c pour 
cela afin que toute la 
famille y soit. On montrera pour la 
deuxième et dernière fois “La vie de! 
sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus”: 
Tous ceux qui l'ont déjà vue, voudront 
la revoir, et ceux qui n'ont pas eu ce 
plaisir ne manqueront pas cette der- 
nière occasion de voir une des plus 
belles vues cinématographiques qui 
aient été produites au point de vue 
artistique, et certainement de toutes 
la plus belle au point de vue moral. 


[sont de passage dans notre ville visi- 


A EEE 


Couvent de l'immaculée-Conception 


VEGREVILLE, Alberta 


Pensionnat pour les filles : 
: Les garcons sont aussi admis jusqu’à 12 ans 


.‘inclusivement. Attention spéciale à ‘ln religion et au français, 


Prospectus envoyé sur demande 
|‘ Révérénde Mère “Supérieure, Végreville, Alberta: 
= 


générosité, voire même avec joie les 
programmes quelque peu adaptés du 5 
“High School”. Les pages à parcou- 
rir sont nombreuses mais l’on compte 
sur la sympathie effective du profes- 


seur et l'on regarde l'avenir d’un oeil MORIN VILLE 


serein. 77 | Notre vicaire, M. l'abbé Leclerc 

L'équipe senior de balle-au-camp nous a laissés dernièrement pour 
reforme ses rangs peu à peu. Les lan-| Montréal. 11 rend visite à sa bonne 
ceurs rajustent leur bras et de toutes | mère qu'il n’a pas vue depuis près de 

parts sur le champ on y va de son|deux ans. Nous lui souhaitons bon 
habileté pour bien faire. | voyage et prompt retour. 

Aux jours de grand congé, nos in- es Soeurs de la Charité d'Edmon- 
tellectuels, amis des idées, se retirent|ion sont retournées chez elles em- 
à la salle de lecture, adjacente à 1 | portant le meilleur souvenir de la 
salle. de récréation. Les visitéurs d'a-| générosité de la population ‘de Mo- 
venture ne réussissent pas à distraire rinville. Elles ne savent comment ex- 


l'attention des Jecteurs. Heureuse primer leurs remerciements à leurs 
application élargissante et formatrice. bienfaiteurs. 


Parfois, l’on préfère entendre de la | 
musique. Un gramophone Orthopho- Soeur Marie Isidore de Fort Kent, 
nique se prête à cette préférence. Un Maine, et Dame Barrette de St-Tho- 
Père choisit les disques tantôt à son ]mas d'Alfred, Ontario, toutes deux 
goût tantôt à celui des élèves. {filles de M. et Mme Gatien Montpel- 

Le cabinet à disques entr’ autres lier, sont arrivées ces jours derniers. 
noms. donne ceux de Beethoven, Shu-| Elles viennent rendre visite à leur mè- 
bert, Litz, Mozart, St-Saens, Bizet, jre dont la santé laisse à désirer qe 
Tchaichowski, Shumann, Souza, Mac- puis quelque temps. 

Cormack, Krisler, et Elmann. 


Notre salle peut facilement recevoir 
00 personnes; il y aura donc de la 
i place pour tous. : —Corr. 
———000 


Nos cultivateurs sont tellement pris 
Ces auditions musicales unissent | avec le battage de leur grain qu'ils 
l'utile à l’agréable: le goût de nos | n'ont guère le temps de penser à au- 
Séraphiques se développe et se forme |tre chose. Aussi la petite pluie qui est 
au contact des maîtres de l'art musi- | tombés lundi après-midi et qui : a eu 
|cal. le don de tout arrêter, a jeté le dé- 
et parmi eux. Espérons que la Fro- 

vidence se laissera attendrir ‘et nous 
‘donnera un temps favorable pour 
quelques semaines. —Corr, : 

À 


Filies de la Providence 


IA nos abonnés - - - 


de l'Education: Grades I à XD p lusIeurS MOIS n'ont Des ele 


chant. 


leur abonnement? 


PAGE 5 


+ 
+ 
æ. 


+ SAINT-EDOUARD 


M. J. H. Tremblay, agronome bi- 
lingue de l’Alberta, a visité les fermes 
d'une vingtaine de nos cultivateurs 
qui avaient demandé spécialement ses 
conseils. M. Joseph Faucher, organi- 
sateur de cette tournée bienfaisante, 
accompagnait l'agronome, : 

‘Nous savons gré à l'honorable mi- 
nistre provincial -de”lagriculture de 
nous envoyer un expert qui parle 
comme nous, et avec lequel nous ne 
sommes pas génés. 


—Corr. 
2000—————— 


SAINT-VINCENT 


Notre triduum péparatoire à la fête 
de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus 
a. été bien suivi et samedi dernier un 
grand nombre ont fait la sainte com- 
munion. Le choeur de chant des en- 
fants de l'école sous la direction de 
Soeur Marie de la Protection ont ren- 
du avec beaucoup de bonheur divers 
cantiques appropriés à sainte "Thérè- 
se de l’Enfant-Jésus. 

Puisse cette petite sainte répandre 
aelqties roses dans nos foyers qui 
ont tant confiance dans sa toute puis- 
sance sur le coeur de Dieu. 


Dimanche dernier nous avons eu 
notre heure sainte de 3 h. à 4 h,, il 
en sera toujours ainsi chaque premier 
dimanche du mois. 


Dans tous les coins de la paroisse 
on entend le bruit des machines à 
battre et si la température se main- 
tient au beau dans quelques semaines 
les battages seront terminés. 

De passage au presbytère, le R. P. 
Pcrthier, du Lac d'Oignons, accompa- 


Mlle Marie-Louise Adam, de Saint- 
Paul, était en visite chez son frère 
Henri, dimanche dernier. 

Ont été faits enfants de Dieu et de 
l'Eglise, Marie Denise Rachel, fille de 
Stephen Lacourse et d’Alice Bergeron. 
Le parrain a été Charles Bergeron et 
la marraine Fébronie Paradis, son 
épouse, grand'parents de l'enfant. 

Marie-Françoise Madeleine, fille 
d'Edgar Normand et de Juliette Gi- 
rard. Le parrain à été François Henri 
Carr et la marraine a été Imelda Gi- 
rard, son épouse, - oncle et tante de 
J'enfant. 


Un grain de bon sens.—Aimer, c’est 
ne plus penser à soi pour ne penser 
qu'aux autres. —Corr. 


SAINT-PAUL 


À la demande d’un grand nombre de 
personnes Je R. P. Larose a bien voulu 
‘donñér Une conférence dimanche der- 
nier relatant son intéressant voyage 
au Fort Résolution, au sacre de Mgr 
Fallaize. L'auditoire était nombreux 
et très intéressé, 


Nous regrettons d'annoncer la mort 
de Mlle Jeanne Drouin survenue le 
27 septembre dernier à Kamloops, C. 
B., où elle résidait depuis quelques 
années. Nous offrons à la famille é- 
prouvée nos plus sincères condoléan- 
ces. 


M. et Mme Wilfrid Cloutier de Qué- 
bec, anciens résidents de Saint-Paul, 


tant parents et amis. Ils ont effectué 


le voyage en automobile. —Corr. 
—200) 


BEAUMONT 


Le 30 septembre est née à M. et 
Mme Arthur St-Pierre, une fille bap- 
tisée sous les noms de Marie Thérèse 
Hélène. Parrain et marraine: M. et 
Mme Olivier St-Pierre, oncle et tan- 
te de l'enfant. - 


La grande fête du St-Rosaire n'a 
pas passé inaperçue car dimanche 
dernier la grand'messe fut 
solennellement célébrée par le R. P. 
Delplauque”assisté des RR. PP. Lau- 
rent Philippe et Gaborit, comme dia- 
cre et sous-diacre. 

Les paroissiens ont pieusement 
écouté la voix bien sympathique et 
ardente de notre distingué visiteur, 
le KR. P. Laurent Philippe qui nous 
donna le sermon de circonstance.Nous 
regrettons sincèrement son prochain 
dévart. 

La mauvaise température a inter- 
rompu les battages. Espérons que ce 
né sera que quelques jours de repos 
| forcé. —Corr. 
00———— 


Actions de grâces 


Beaumont_—Remerciements à saint 
Michel-Archange pour insigne faveur 
obtenue au jour de sa fête, avec pro- 
messe de publier. Aussi actions de 
grâces pour guérison et grâce spiri- 
tuelles obtenues par l’intercession de 
Mgr Moreau, ancien évêque de Saint- 
Hyacinthe. —Mme G. P. Bernard. 

———006û 


La nouvelle aile du 
Collège St-Antoine 


La nouvelle ‘aile du collège Saint- 
Antoine faite de béton armé et de 
briques comporte une dimension de 
45x100 pieds. Les planchers sont en 
terrazzo ou recouverts de linoléum. En 
terrazzo: les réfectoires des Pères et 
des élèves, la cuisine, le gymnase, les 
salles de musique, les escaliers, les 
salles de bain ct de douches. En lino- 


Plusieurs abonnements dont l'échéance ‘date depuis 


payés: La situation financière 


de la “Survivance” se maintiendrait convenablement, en ce 
temps de crise, si tous nos abonnés ne tardaient pas à se 
‘mettre en règle. Quels sont ceux qui, en coupant Sur le luxe 


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L'étude, le gyninase et le dortoir et 
la chapelle possèdent l'installation 
moderne “Univent” pour :l'aération. ‘ 

Description de l“Univent”: se trou- 
ve enfermé dans un cabinet en acier 
de première qualité, Dans la partie 
inférieure de ce cabinet fonctionné 
une roue d'air capable d’aspirer 1,500 
pieds cubes d'air par minute. 

Près de cette roue d'air agit un 
fütre pour purifier l'air de ses pous- 
sières. Au-dessus de ce filtre un ra- 
diateur en aluminium réchauffe l'air 
extérieur qui s'y engage. 

Fonctionnement: la roue d'air as- 
pire l'air de l'extérieur dans la partie 
inférieure du cabinet de l’‘“Univent” 
et pousse l'air à travers le filtre pour 
le purifier de ses poussières et de là 
vers le radiateur. L'air s'échauffe et 
se trouve rejeté verticalement au 
plafond par une distribution en acier. 


L'air pur et chaud sort de l'“Uni- 
vent” à une vitesse de 1,000 pieds par 
minute. En frappant le plafond il se 
distribue dans tout l'appartement, Au 
côté opposé deux ventilateurs reçoi- 
vent l'air et le renvoient à l'extérieur. 

Le grand avantage de l“Univent” 
consiste dans l’aération rapide et 
complète de l'appartement sans in- 
convénient aucun pour les occupants. 

Le Gymnase du Collège Saint-An- 
toine comprend des barres fixes amo- 


l'étude, les classes et le dor- 


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ce dernier jeu, on enlève toutes les 
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à la fois. 

A l'extrémité de la salle de récréa- 
tion se trouvent trois autres appar- 
tements: l'un pour:la lecture, le se- 
cond pour la coupe des cheveux et 
autres travaux, le troisième pour le 
gramophone et la machine cinéma- 
tographique. Cette dernière salle com- 
munique avec la salle de récréation 
au moyen d'un carreau. C’est par cet 
endroit que la projection se fait dans 
la salle le soir des vues animées. S'il 
s’agit d'une audition de gramophone, 
les élèves qui veulent en profiter, se 
réunissent dans la salle de lecture et 
le surveillant tout en dirigeant l'Or- 
thophonique peut jeter un coup d'oeil 
dans la salle de récréation. 

La cuisine comporte quelques à-la- 
main comme cette glacière adjacente 
et cette réserve de charbon placée 
dans un endroit contigü au poêle. 
Deux carreaux permettent Ge com- 
muniquer avec les deux réfectoires | 
des Pères et des élèves. 

Le contrat de cette construction du 
Collège Saint-Antoine a été exécuté 
par M. J. P. Desrochers, entrepre- 
neur en construction, 10747 93e rue. 


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2| plus du grain. 


* | d'automne exigent beaucoup de protéine et de matière minérale 


RSR Rte 362 | foin de luzerne de bonne qualité, cultivé dans le sud de l’Alberta). 


- que 807 autres étaient de nature di- 


RÉ RE à 
RAA EEE NUE QE LEEALEATAUNTÉEETANNETANEANNENNUENLEREURREANEE TUE EUEAUEAAEEUUANEENENEENEEAPENRERTEEN 


EEE COL 


POUR LES PORCS D'AUTOMNE 


On reconnaît le bon éleveur à la façon dont il élève ses porcs 
d'automne. Les causes d’insuccès dans cet élevage sont la nais- 
sance trop tardive, l'encombrement, la. suralimentation, les 
quartiers humides, le manque d'exercice et l'emploi de rations 
mal équilibrées. Il faut pour réussir que les portées viennent au 


[monde avant le 15 septembre, afin que les porcs soient suffisam- |. 


ment développés pour résister aux froids de novembre; il faut 
des quartiers secs, sans courants d'air, et de bons aliments en 

En ce qui concerne la ration, n’oublions pas que les porcs 
pour tirer le meilleur parti possible de leur nourriture. IIs n'ont 
pas en effet la jouissance d’un pâturage vert pour équilibrer leur 
ration. Ils sont, pour la plupart, élevés sans fourrages ni contact 
avec la terre. C'est pourquoi la question de la protéine et des 
substances minérales à encore plus d'importance pour les porcs 
d'automne que pour ceux du printemps. La protéine est néces- 
saire pour la croissance; la matière minérale, pour le développe- 
ment des os et d’autres fonctions vitales. Les aliments ordinaires 
cultivés sur la ferme (l'orge et l’avoine) manquent de protéine 
et de matière minérale, et les porcs.ne peuvent se développer 
normalement si l’on ne comble pas ce déficit. 

Les essais conduits à la Station de Lacombe, Alberta, indi- 
quent clairement qu’il est économique de donner des supplé- 
ments riches en protéine et en minéraux aux porcs d'automne. 
Une expérience a été conduite pendant une période de deux ans 
pour établir la valeur relative du lait de beurre, du “tankage” 
(déchets d'abattoir), de la farine de poisson, de la farine de 
luzerne, du tourteau de lin et d’un certain mélange (50 pour 
cent de “tankage”, 15 pour cent de farine de poisson, 20 pour 
cent de tourteau de lin et 15 pour cent de farine de luzerne) 
pour compléter la ration de grain donnée aux porcs d'élève 
peñdant l'hiver et pour engraisser les porcs. (On a obtenu la 
farine de luzerne en faisant passer, par une broyeuse Letz, du 


Les porcs Yorkshire, Tamworth, Berkshire de race pure, et 
du croisement Berkshire-Tamworth, employés dans ces expé- 
riences, ont été divisés en sept groupes de huit porcs chacun, 
aussi uniforrnes que possible au point de vue de la race, de l’état, 


| de l'âge et du poids. La même ration de grain a été donnée à 


tous les groupes pendant tout l'essai, Le groupe 1 recevait, en 
plus, du lait de beurre, le groupe 2 du “tankage”, le groupe 3 de 


: la farine de poisson, le groupe 4 de la farine de luzerne, le groupe 


5 du tourteau de lin, le groupe 6 un mélange (‘“tankage'’” 50 pour 
cent, farine de poisson, 15 pour cent, tourteau de lin, 20 pour 
cent et farine de luzerne, 15 pour cent), le groupe 7, qui était 
le groupe témoin, ne recevait que la ration de grain. On donnait 
le lait de beurre à raison de 75 livres par jour et le “tankage”, la 
farine de poisson, la farine de luzerne, le tourteau de lin et les 
aliments mélangés, à raison de 7 pour cent de la ration de grain. 
Tous les groupes étaient nourris à la trémie, qui était placée 
près des cabanes portatives de 6x8 pieds où les porcs s’abritaient. 
On fournissait de l’eau dégourdie deux fois par jour à tous les 
groupes, sauf au groupe 1, qui recevait du lait de beurre au lieu 
d'eau. | 

Les porcs nourris uniquement au grain dans cette expérience 
se sont développés lentement et ont coûté cher. La distribution 
d'avoine et d'orge, sans supplément, aux porcs d'automne qui 


critique du sevrage, ne s’est pas montrée économique, par com- 
paraison à l'emploi des rations complétées. 

Voici les résultats de cet essai en argent: si l'on évalue 
l’avoine à 50 cents le boisseau et l’orge à 60 cents le hoisseau, le 
lait de beurre, qui coûte 2 cents le gallon, a une valeur réelle 
de 4.4 cents le gallon sur la base du grain épargné: le ‘“tankage” 
qui coûte $2.60 les cent livres a une valeur de $7.21 les cent 
livres et la farine de luzerne, qui coûte $1.75 les cent livres, une 
valeur de $5.08 les cent livres. Sur la base du grain épargné, le 
tourteau de lin, qui coûte $2.60 les cent livres; a une valeur de 
$3.16 les cent livres, le mélange, qui coûte $2.67 les cent livres, 
a une valeur réelle de $7.37 les cent livres et la farine de poisson, 
coûtant 53.95 les cent livres, une valeur de $3.46, laissant ainsi 
une perte de 49 cents les cent livres. 

L'augmentation de poids a été plus forte lorsqu’on ajoutait 
7 ‘pour cent de farine de poisson à la ration, mais elle — 


pesaient en moyenne près de 60 livres et pendant la période | n’est pas le traväil qu'on regarde, c'est 


pas suffisante pour couvrir le coût plus élevé de la ration, au 
prix compté pour ce supplément. L'emploi de ce supplément a 


grains quotidiens, mais a augmenté de 2 pour cent le coût de 
ces grains. 
H. E. WILSON, : 
Station expérimentale fédérale, Lacombe, Alta. 


Une machine à plumer |La comptabilité 


de la basse-cour 


Nous sommes dans un âge mécani- 
que; on n'entend parler que de ma- 
chines et de ce qu'elles peuvent faire. 
La dernière introduction est une ma- 
chine qui enlève les plumes d’une 
poule plus vite qu'on ne peut le faire 
à la main et qui le fait mieux. Cette 
machine consiste en disques d'alumi- 
nium qui tournent à des inclinaisons 
légèrement différentes. Ces disques 
sont garnis de caoutchouc ce qui sup- 
prime le bruit et permet de mieux 
saisir les plumes. Ils fonctionnent à 
une rapidité de 50 plumes par se- 
conde. Lo 

Sur les oiseaux faciles à plumer la 
plumaison peut être terminée en 2 
minutes: sur les jeunes coqs, en trois 
minutes et demie. On comprendra 
mieux l’économie de temps réalisée si 
l’on considère que la vitesse moyenne 
pour la plumaison à la main est d’en- 
viron six oiseaux par heure. 

C'est là une des nouvelles intéres- 
santes extraites de la Revue interna- 
tionale de Science avicole, l'organe 
officiel de l'Association mondiale de 
Science avicole, publiée sous les aus- 
pices du Cinquième Congrès mbndial 
d’Aviculture qui se tiendra à Rome 
en 1933. 

——— 2 00 ——————— 
Chimie agricole 


La demande croissante de feuilles 
de compte pour les oeufs et les vo- 
lailles que distribue le Service de 
l’aviculture de la Ferme expérimenta- 


pour le cultivateur de prendre note 
des déhoursés et des recettes en ce qui 
concerne sa basse-cour. 

Les chiffres de l’année dernière font 
voir que 92 pour cent des basses-cours 
dont la comptabilité a été tenue ont 


intéressant, c’est que da production 
moyenne de la basse-cour pendant 
l’année a été de 132 oeufs, ce qui re- 
présente un assez bon bénéfice pour 
chaque oiseau. Ce chiffre peut parai- 
tre faible, et cependant il est très 


A LE ES RE RE 


beau quand on considère le prix élevé 
de la nourriture et la baisse formida- 
ble du prix des oeufs dans bien des 
parties du Canada. #1 

Ces feuilles de compte sont fournies 
sur demande par le Service de lavi- 
culture de la Ferme expérimentale 
fédérale à Ottawa, et le demandeur 
reçoit en même temps un bulletin 
mensuel qui a pour but de Paider à 
conduire sa basse-cour et de promou- 
voir l'efficacité et l’économie dans: 


l'exploitation. : 


Le rapport du Dr Frank T. Shutt, 
Chimiste du Dominion, contient des 
chiffres fort intéressants relativement 
à l'importance de la chimie pratique 
en agriculture. Pendant l'année finis- 
sant le 31 mars 1930 il a été reçu pour 
analyse au laboratoire de Chimie à la 
Ferme expérimentale centrale, Otta- 
wa, 5,451 échantillons, se décomposant: 
ainsi: 681 de terre, 107 de fumiers et 
d'engrais chimiques, 846 de végétaux 
et aliments, 917 se rapportaient à l'ex- 
ploitations animale, 704 aux fruits, 
247 à l'industrie laitière et la réfrigé- 
ration, 142 aux puits de ferme, tandis 


————000-—— 
Un enduit de ciment aide 


L'emploi de planches de pulpe dans 
la construction et dans le remplissage 
du poulailler a un inconvénient: les 
oiseaux becquètent parfois ces plan- 
ches et les abiment beaucoup. La sta- 
tion expérimentale fédérale de Len- 


utile de-remédier à cet inconvénient; 
on se sert d'un mélange de parties 
égales de chaux et de ciment délayés 
dans de l'eau pour en faire une pâte 
épaisse que lon applique avec une 
brosse, Le mélange forme une surface 
dure'sur laquelle les oiseaux ne’ peu- 


verse. ; vent faire aucune ‘impression. 


SURVIVANCE 


L R Nouvelles publications 


% __.  . Automne 1931 . 
, .Offettes pour distribution gratuite 
Marquez e oubiica ions désirées, écrivez votre nom 
et votre adresse lisiblement et mettez.à la poste. : 
RAPPORTS . 
. Rapport du Directeur, 1930. 
. Service des Céréales, 1929. 
. Service .de l'Horticulture, 1929. 
: Station Expérimentale, La Ferme, PQ, 1929. 
. Ferme Expérimentale, Brandon, Man, 1930. 
__… Bulletins, Feuillets et Circulaires . 
. Fourrages Economiques pour Bestiaux en Alberta. 
: . Comment combattre les Criquets (Sauterelles) au 
Canada. È 
À ke Goût de Rance dans le 
i . L'élevage du Dindon. 
& . Le Ver Gris Pâle de l'Ouest. e 
| . La Préparation des Volailles pour la Vente. 
. L'huile de Foie de Morue pour les Volailles. : 
Î . L'emploi de Soufre pour .combatttre la Rouille du 
[ Grain. | ‘ 
i . La culture des Plantes fourragères au Manitoba. 
: Rations pour la Production économique du Porc. 
. Débarrassez l'aviculture des Poux et des Mites. 
. Liste des Publications. , 


Nom 


Fromage Cheddar. 


(Oo 10 O1 6 N Hi 


PrOVINCE. css rsnssssesceseoeseessnnesersnsrersensee 


BUREAU DES PUBLICATIONS, 
Ministère fédéral de l’agriculture, 
OTTAWA, Canada. 


20-02 +000) @2n 300 -mm-en) Œ- 6-0 GEL CG EDG D << 0 


Un futur colon 


Un écolier de Montréal, âgé de 1414 ! ——— 
ans environ, adressait la lettre sui! La pomme est incontestablernent la 


icci ires ‘ l'Ci its. me 
vante au Bureau des Missionnaires Cine des fruits. Sous quelque form 
fraiche, sé- 


colonisateurs. C’est un document fort Welle Soit consommée, frait 
intéressant qui prouve quels senti- |Chée. évaporée où en boite, c'est tou- 


ments élevés peuvent naître dans l'â- : jours un aliment sain, de préparation 
attrayant et savoureux. 


me d'un enfant possédé par l'amour \Fache, 

du sol natal et qui veut faire sa part: Le goût et la texture des pommes 
dans la grande oeuvre de colonisation | varient. C'est lorsqu'elles sont encore 
de notre Dominion. Si tous les petits|un peu dures qu’elles sont les meil- 
Lorsqu'’elles. sont cueillies à 


ÈS C)-GNR-C-ESR 
> ©1000 1-00 (QG) QD Là GER) RS RER SU L-ŒNS-CI CS -ŒR> -S< à GUERRE > 


s 
LC 


: Quelques faits au 
sujet des pommes 


provoqué une augmentation d'environ 40 pour cent dans les! Si Vous voulez m'envoyer un livre 
Loù l’on pourrait en avoir un. j 


< Et plus tard où immédiatement 


le fédérale est par elle-même une 
preuve frappante de l'utilité qu'il y a 
laissé un bénéfice; et fait encore plus | 


noxville, Qué. a trouvé un = 


prit, l’avenir ne nous inspirerait au- 
cune crainte. Voici cette lettre: 


Montréal Nord, .. .sept. 1931. 
: [ 


Bureau des Miss.-Colonisateurs, 
520 rue Richmond, Montréal. 
Cher monsieur, 


Me voici avec vous pour être colon. | 
J'ai 14 ans, je vais à l'école et je! 
suis en 6ième année. | 

Je voudrais être cultivateur, non: 
travailler pour les autres, 
une terre à moi. 

Pas immédiatement mais dans deux 
ou trois ans. J'ai vu dans “La Voix| 
Nationale” que vous vendiez des terres | 
à 50c l'acre. | 

Terre non défrichée? 

Cela ne m'importe pas que ce sott| 
défriché oui ou non, d’abord que cela 
sera au bord d’une rivière qui se ren- 
ârait à Montréal pour venir vous voir 
souvent, vendre mes légumes et voir 
mes parents. 

Je suis capable de défricher. 


: | 
mails for 


Ce 


le prix. 

Où que je voudrais rester? ça serait, 
à Témiscamingue. 

J'ai vu dessus la carte géographi- | 
que qu’il y avait des rivières tout le; 
tour du Témiscamingue. 

Je pense que dans 2 ou 3 ans il en 
restera encore une terre pour moi. 

Je me prive du chocolat pour m'’a- 
cheter une terre puis être fermier. 

Est-ce que les taxes sont bien chè- 
res? 

“La Voix Nationale” se rend-elle | 
par 1à? 

Pour le moment je travaille chez 
les cultivateurs à Montréal-Nord. 

En faisant toujours le même ou- 
vrage on n’apprend que cela. 


d'agriculture ou me donner l'adresse 


Vous savez ce que je veux dire? 
Un livre par lequel on montre à 
labourer, herser, rouler, semer, sar- 


si vous avez un liv'e-pour les animaux 
quand ils sont malades, comment les 
soigner. Si vous m'oubliez pas je ne 
vous oublierai pas moi aussi. 

Si vous voulez m'envoyer un livre, ! 
ou si cela est impossible, dites moi où! 
on pourrait en avoir. | 

Veuillez m'écrire le plutôt possible. i 

Et bien, bonsoir! 

Votre dévoué colonisateur: 
Jean COMTOIS, 
4719 Boulevard Gouin Est, 
Montréal Nord, P.Q. 


O00——————— 


——— 0 
Les exportations 
de beurre augmentent 


Le Canada est sur une base d’ex- 
portation en ce qui concerne le beur- 
re;. tous les rapports sur les marchés 
publiés par la Division de l'industrie 
laitière et de la réfrigération semblent 
le démontrer de plus en plus. Les 
exportations de beurre jusqu'ici cette 
saison, depuis le ler mai, ont atteint 
un chiffre total de 105,452 paquets 
contre 3,068 paquet pour la période 
correspondante l’année dernière. Un 
fait également évident, c'est que les 
livraisons de gras de beurre aux beur- 
reries augmentent. Les exportations 
de fromage cette année, du ler mai! 
au 29 août 1931, se sont chiffrées par | 
un total de 349,100 boîtes contre 
374,487 pour la même période l'année 
dernière. É 


000 ————— 
Le brülage du chaume 


Le système qui consiste à brûler le 
chaume pour réensemencer la terre 
après quelques légers travaux d'a- 
meublissement a donné de meilleurs 
rendements de grain que tout autre 
traitement. Ce sont là les constata- 
tions faites pendant un certain nom- 
bre d'années aux fermes expérimen- 
tales fédérales. Les inconvénients du 
brûlage du chaume, c'est qu'il y «a 
perte d'azote, perte d'humidité et 
quelque perte de la fertilité du sol. 
Ses: avantages, par contre, sont la 
destruction des mauvaisés herbes, la 
propreté.des récoltes et la commodité. 


Canadiens étaient animés de cet es- ss 


cette phase et qu'elles sont bien con- 
services, leur qualité continue à s’amé- 
liorer usqu’au moment de la vente. 

Quelques variétés conviennent 
mieux pour certaines fins que pour 
d’autres. En général, les variétés d'un 
beau rouge sont celles qui plaisent ie 
mieux et qui donne le meilleur goût. On 
les préfère pour la table et pour la 
consommation en général. Une cou- 
leur verte indique des qualités de cuis- 
son exceptionnelles pour faire des 
tartes, des poudings et des sauces. La 
pomme aigre et saine est la meilleure 
pour les conserves, mais il faut avoir 
soin d'employer ces pommes dans leur 
saison. L 

Rien ne se perd dans une bonne 
pemme; même la pelure et le coeur 
sont bons pour la gelée. La pomme 
est le seul fruit qui réunisse un maxi- 
mum de goût et de valeur nutritive. 

11 faut acheter les pommes par ca- 
tégories et par grosseurs. Les nroduc- 
teurs et les expéditeurs donnent plus 
d'attention. aujourd'hui qu'ils ne l'ont 
jamais fait à la qualité des pommes. 
Is emploient toute une variété de 
contenant commodes, et tout l’embal- 
lage se fait suivant les types-modèles 
posés par le gouvernement. 


— 000 ———— 
Maintenons la qualité 


| Le marché anglais a fourni un bon 


débouché pour les boeufs canadiens 
l'année dernière, spécialement pen- 
dant la saison courante d'expédition. 
Les boeufs canadiens expédiés outre- 
mer étaient d'une qualité spéciale- 
ment attrayante, il est indispensable 
que cette qualité soit maintenue car 
les expéditions locales commencent à 
revenir sur le marché anglais. 

A ce sujet le représentant agricole 
d'outremer du Ministère fédéral de 
l'Agriculture vient de télégraphier que 
le marché anglais a fléchi et que les 
expéditeurs canadiens devront sur- 
veiller attentivement le type et la 
qualité de leurs boeufs gras et mai- 
gres, s'ils veulent que la demande se 
maintienne, pour ces boeufs et qu'ils 
soient toujours bien vus. 

Publié par le Bureau des Rensei- 
gnements, Bureau des Publications, 
Ministère de l'Agriculture, Ottawa, 


Un. peu d'arithmétique 
au sujet des poules 
Prenez 84 livres de grain, plus 1 
poule et vous avez 12 douzaines 
d'oeufs. Lorsque le grain se vend 1% 
cent la livre et les oeufs 30 cents la 
douzaine, ceci représente une valeur 


de $3.60 pour le grain, soit un bénéfice 
de $2.32 sur le coût de la nourriture, 


‘ce qui représente un prix de 54.28 le 


cent livres pour le grain. : 

Voici quelques autres faits: 

La poule qui pond 25 oeufs laisse 
une perte de 64 cents sur le coût de la 
nourriture pendant un an; Ja boule 
qui pond 100 oeufs rapporte un béné- 
fice de $125; la poule qui pond 150 
oeufs, un bénéfice de $2.49: tandis que 
la poule qui pond 200 oeufs donne un 
bénéfice de $3.74. 

Morale.—Sachez ce que font vos 
poules, et débarrassez-vous des pen- 


:sionnaires. 


ÉD GR EE 


700 0 — 
Les nouvelles catégories de miel: 


Un étalage intéressant aux exposi- 
tions cette année est celui du miel 
classé en catégories, pourvu par le 


Service de FApiculture des fermes | 


expérimentales fédérales. Tout 
miel offert en vente par catégories 
cette année doit être classé confor- 
mément aux nouveaux types-modèles 
du gouvernement dans les quatre ca- 
tégories, Blanc, Doré, Ambre et Fon- 


[cé. Chaque catégorie comprend trois 


sous-catégories ou qualités. Le clas- 
sement du miel a pour objet de met- 
tre un meilleur produit sur le inarché, 
ce qui aura pour,effet de développer 
la demande pour le miel de qualité 
vraiment bonne. Le classement de- 
vrait établir la confiance dans 18 que- 
lité du miel, stimuler la demande, fa- 
ciliter la vente régulière et assurer au 
producteur de meilleures recettes. …. 


le | 


7.OCTOBRE 1931. 


Le ‘“iSbiedded -' 


DRIPLEINTE = Wheat”' Canadien 
ECCSUE est fait de grain 


100% Canadien. 
Mangez DEUX 
Biscuits de 
ttShredded 
Wheat” par jour 
et vous aiderez 
à la prospérité 


du Canada. 


El faut encore du 


Shredded Wheat 


«Il vaut mieux en acheter deux 
boîtes. Elles ne durent pas Iong- 
temps, quand vous, papa et moi | 
mangeons tous du Shredded Wheat 
chaque matin. Papa sait tout, et ce 
matin il m'a dit que le Blé entier 
avec du lait, fournit tout ce qui est 
nécessaire pour l’alimentation et la 
croissance, et c'est pourquoi le= 
Shredded Wheat est si bon pour 
fillettes et garçonnets.” 


ANADIAN SHREDDED WHEAT 
TRE COMPANY LTD 


fé 


AVEC TOUT LE SON DU BLE ENTIER 


Les raisins et la santé 


Il y a dans les raisins un certain 
piquant qui stimule l'appétit, et le 
moment de J'année est arrivé où l'on 
peut s’en procurer en abondance. Nul 
fruit n'est plus sain que le raisin, qui 
est riche en substances minérales et 
en sucre. Les raisins fournissent des 
sels alcalins comme la potasse, la ch 
sels alcalins comme la potasse, Ia 


chaux, la magnésie, le fer, etc, qui 
ont un effet tonifiant, spécialement 


pour ceux qui sont sujets à l’acidiose; 
tandis que le sucre qu'ils fournissent 
est d'une espèce spéciale, d’une assi- 
milation si facile qu’il n'impose qu'un 
minimum de travail à l'appareil di- 
gestif. 


Ceux qui souffrent d'anémie, de 
rhumatisme ou de troubles de la di- 
gestion, trouveront le raisin très utile 
pour rétablir le fonctionnement nor- 
mal du système. Beaucoup d’autorités 
médicales éminentes recommandent 
que l’on fasse une large place au 


raisin dans le régime alimentaire et 
prescrivent ce que l'on appelle “la 
cure au raisin”. On évie la monotonie 
dans cette cure en se servant de plu- 
sieurs variétés de raisin. Les raisins 
cultivés au Canada se distinguent par 
la qualité et la variété. 


= 000————— 1 


On veut avoir 
du beurre canadien 


Le Dr J. À. Ruddick, Commissaire 
de l'industrie laitière du Ministère 
fédéral de l'Agriculture, de retour de 
sa visite annuelle en Grande-Breta- 
gne, se déclare enchanté des prévi- 
sions de là vente du beurre canadien 
sur le marché anglais. “Les prévisions 
pour le beurre sont très, très bonnes, 
dit-il Le marché nous est favorable, 
il prendra tout ce que nous enver- 
rons.”" Le Dr Ruddick a remarqué 
également que le beurre canadien 
maintenant expédié sur ce marché 
arrive en très bon état. Le Dr Rud- 
dick insiste sur.la nécessité d'amélio- 
rer encore la qualité et de la main- 
tenir au plus haut type possible, Les 
gens de la Grande-Bretagne, dit-il 
sont de plus en plus favorables aux 
Canadiens et tout ce qui est canadien 
peut compter sur une bonne réception. 
Il a constaté que le sentiment en fa- 


veur des produits canadiens est très 
marqué. 


emmener) 


IMPERIAL O 


Les plus anciens et les plus importants 


. producteurs, raffineurs, di 


Des vaches qui rapportent 


La Station expérimentale fédérale 
de Summerland, C.-B. signale qu'un 


troupeau de huit vaches laitières a 
donné un bénéfice moyen de $133.39 
sur le coût de la nourriture. La durée 
moyenne de la période de lactation 
a été de 322 jours, le rendement 
moyen de lait, 10,202.5; le titre moyen 
de gras de beurre 5.73, la production 
moyenne de gras de beurre pendant 
l'année de 5842 livres et la valeur 
totale moyenne du produit de $257.91 
par tête. Le coût total moyen de la 
nourrituïe par vache, y compris mOou- 
lée, ensilage, racines, foin et pâturage, 
a été de $124.52, soit $122 par 100 
livres de lait produit. La Station de 
Summerland développe un troupeau 
de vaches Jersey qui s’est spéciale- 
ment distingué au contrôle pour l'ins- 
cription au Livre d'Or. 


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Un: Saëre s aux Glaces Polaire 


“ 


_ÉA'SURVIVANCE 


june âme à sauver et un sacrifice à [rivières qui lalimentent et le déver- 


S faire pour opérer son salut, il faut sent, avec le nombre incalculable de 


que la croix du Christ brille, qu'un |petits lacs qui lui font comme une 
autel soit dressé, que Le sang divin |ceinture de perles étincelantes sous 


La première messe Dontifiale du nouvel évêque. —— |se répande. Vraiment le lignée des|le soleil; un arrêt d’une demie-journée 
Séance à l’école indienne.—Ce que l’éducation et 


l'instruction ont donné à 


à des enfants nés de parents 


qui, hier, étaient _païens. — L’excellent travail 
accompli dans les régions du Nord, depuis 60 ans, 
par les Soeurs Grises.—Les plus beaux jours ont 


leur soir.—Le retour. 


j 
; 


(suite) 


Faut-il que les plus belles fêtes 
aient une fin comme le reste, se disent 
les uns aux autres les missionnaires 
du Mackenzie au sortir de ces agapes 
fraternelles où l'âme encore plus que 
le corps y a troüvé -son compte. Dü 
moins tepartirons-ils chez eux vers 
leur vie d'ermites avec plus de joie au 
coeur, de réconfort et d'énergies nou- 
velles. Ils ont bu la force au grand 
fleuve de la charité divine et ils ont 
goûté la vérité de l'‘Ecce quam bo- 
num’, quand c'est Dieu qui est le 
lien des âmes. Ils repartiront avec un 
père de plus pour les aimer. 

Le soir, la Bénédiction du T. S. 
Sacrement fut donnée par le nouvel 
évêque de Thmuis; l’église était une 
fois encore à son comble, le chapelet 
fut récité comme toujours en fran- 
çais et en montagnais, le chant des 
enfants sous la direction d'une reli- 
gieuse fut enlevé comme dans toutes 


les cérémonies précédentes avec une 


-tres à deupler le Canada français; ce; 


. l'Eglise du Mackenzie; à Mgr Breynat 


perfection et un brio aucunement af- 
fectés par la fatigue, et chacun défila 
ensuite aux pieds de Mgr Fallaize 
pour se faire bénir et baiser son an- 
neau. 


Première messe pontificale 
de Mgr Fallaize 

Le lendemain, lundi, eut lieu la 
première messe pontificale du nouvel 
évêque. Le R. Père Houssais remplis- 
sait les fonctions de prêtre assistant, 
le P. Mansoz celles de diacre et le P. 
Michel, celles de sous-diacre. Avec le 
PF. Duchesne comme maitre des céré- 
monies tout devait aller rondement 
et sans accroc aux rubriques. 


S. &. Mgr l'archevêque d'Edmonton 
fit entendre de nouveau sa parole fa- 
cile et nous entretint de l'institution 
de la sainte Eucharistie. En français 
et en montagnais, ce fut l'évêque cé- 
lébrant qui fit les frais du sermon. Il 
prit pour texte: “Nous vous adorons, 
6 christ, parce que vous avez racheté 
le monde par votre sainte croix”. Il 
fit ressortir le rôle bienfaisant et né- 
cessaire de la croix et de la souffran- 
ce. C'est là seulement que le monde 
trouvera le secret de la paix; la crise 
actuelle, crise mondiale, crise qui me- 
nace de mener l’ordre établi à sa rui- 
ne, est avant tout une crise de foi et 


Mgr Guy se mêle aux enfants grou- 
pés sur l’estrade pour leur parler de 
plus près et constater si leur aisance 
au théâtre n'était que superficielle et 
due au travail de préparation immé- 
diate des fêtes; mais la façon dont ils 
l'entourent, lui répondent et mordent 
[à ses questions a vite fait de prouver 
que ses petits dont les pères et mères 
étaient hier païens sont bien trans- 
formés et tout à fait chez eux dans 
leurs atjitudes d'enfants polis et civi- 
lisés. En face de pareils résultats, 
conclut Son Excellence, je ne puis 
qu'admirer ce qui a été fait ici, et 
presque regretter qu'on nous ait mis 
au cours de ce voyage les choses si 
belles qu’on en oublie le point de dé- 
part de toutes ces merveilles et les 
efforts qu’elles ont coûtés. 

. Mgr Charlebois a été frappé, lui, 
par le soin que l’on met ici à conser- 
ver la langue maternelle des enfants 
à les en rendre fiers, à la leur faire 
pratiquer dans leurs prières quoti- 
diennes et les jolis cantiques qu’on 
leur enseigne. Puis quel développe- 
ment intellectuel pratique que cette 
connaissance de l'anglais et du fran- 
çais, et tout à la fois quelle leçon de 
‘bon sens national et. de patriotisme à 
tous les fanatiques du pays, aux an- 
| elicisateurs à outrance. 
| Mgr Breynat clôt la série des dis- 
cours en rendant tout d’abord justi- 
|ce à ceux à qui revient le grand 
mérite du succès de cette fête, si bien 
organisée et réslisée avec tant d'in- 
telligence.' J'ai donné des ordres, dit- 
il, c’est chose facile, et je suis parti. 
Mais qui a fait le travail? J'étais sans 
inquiétude, car je connaissais mon 
personnel, j'étais sûr d'eux, enfants, 
religieuses, frères, et Pères. Aujour- 
d'hui, je suis fier d'eux. Ce sont mes 
enfants, je suis heureux au milieu 
d'eux. Cette école, c’est mon école; 
c'est la première construite dans le 
nord. 


Eloge des RK. Srs Grises 

Hier c'était la fête du sacerdoce; 
aujourd'hui, 14 septembre, exaltation 
de la sainte Croix, c’est la fête des 
Soeurs Grises. Sans les Soeurs, sans les 
Soeurs Grises, nous n’aurions rien fait 
de bon ici. Il y a plus de 60 ans qu'elles 
sont dans le vicariat, elles y sont sans 
salaire, sans rémunération aucune, 


régulière. Les chers Frères Convers 


grands apôtres n'est pas encore étein-|à McMurray, une envolée tout près 
te, et Dieu peut toujours leur deman- | de terre entre McMurray et le Lac la 
der: “Pierre; m’aimes-tu, m'aimes-tu Biche à cause des nuages qui sont 
{plus que ceux-ci”. tout bas, une dernière étape de 130 
milles de cahots aériens, de montées 

Sur la route du retour et de chutes abruptes, d’écarts inat- 


Ceux-ci, c'était nous qui allions re-|{ 4 comme ceux d'un cheval qui 
partir vers le sud, vers la civilisation. se cabre et veut se débarrasser de 


Demain, mardi, ça devait être notre son cavalier, et nous voici au repos 
tour; notre tour dès le matin à nous sur le Cooking Lake calme, éblouis- 
qui revenions à Edmonton, leur tour | + comme une plaque é’ergent poli. | 
le soir à eux, Nosseigneurs Breynat, Il n'en fallait pas moins pour nous 
Guy et Failaize, avec les Pères, Frères, 
Soeurs et amis venus de Smith et de 
Chipweyan. Quatre heures en avion,| Cooking Lake, c'est Edmonton, c'est 
et nous serions à McMurray; deux|la besogne qui attend, c’est la vie qui 
jours en bâteau et ils seraient à|nous ressaisit, 

Smith. Ils ont été fidèles à‘ leur iti-| Chacun des voyageurs, chacun des| 
néraire; nous avons dû modifier lelinvités privilégiés de Mgr Breynat au 
nôtre: les avions, vous savez, sont de |sacre de Mgr Fallaize, son coadjuteur 
grands oiseaux capricieux. . . et successeur, est rentré chez lui avec 

Ce jour-là, nous avions eu beau |une vision bien belle dans l’âme et un 
scruter l'horizon de tous côtés, pas|coin bien chaud dans le coeur. Réso- 
même le bout d'une aile ne s’y était |lution ne s’effacera pas de sitôt de 
montré, lorsque vers les 4 h. de l'a-|leur souvenir, et que leur langue se 
près-midi le Notre-Dame de Lourdes |dessèche dans leur bouche s'ils ne 
et le Peter Ponë quittèrent le quai|savent pas raconter l'inoubliable et 
de Résolution. Nous restions 14 pour émouvant spectacle dont ils viennent 
prolonger encore un peu la fête et|d'être témoins sur les bords sauvages 
retarder de quelques heures le retour | du grand Lac des Esclaves. 
de la mission au train-train de sa vie 


remettre le coeur en place. 


Témoignage de gratitude de 
n’attendaient pour ainsi dire que no- S. E. Mgr Breynat 
tre départ pour commencer au large,| A S. E. Mrg Breynat toute notre 
à plusieurs milles du Fort, la pêche admiration pour les oeuvres splendi- 
d'automne. Les pêches miraculeuses | des qui constellent les plages du nord 
n’ont pas lieu tous les jours, et pour | et sont en train de dépasser de beau- 
prendre la quinzaine de mille poissons {coup le delta du Mackenzie; toute 
nécessaires, avant les glaces, il n’y a |notre gratitude pour l'audacieuse en- 
pas de temps à perdre. . treprise qu'il vient de réaliser avec 
A 6 h. un Fokker bleu s'abattait au | une maitrise étonnante en faveur des 
bout du quai, c'était notre premier |hôtes qu’il a transportés à 800 milles 
avion qui arrivait. Hélas! il devait |au nord d'Edmonton en faisant usage 
être Je seul pour remplir le contrat|de tous les moyens rapides de loco- 
conclu entre Mgr Breynat et 1la|motion moderne; toute notre affec- 
Western Airways. Le pilote aura beau tion reconnaissante pour la bonté, les 
faire des prodiges, entasser à la fois | prévenances délicates et l’exquise hos- 
sept passagers et leurs bagages dansipitalité dont il n'a cessé de nous en- 
sa cabine, nous n’arriverons jamais | tourer. 
2 ‘ms : RAR POP FAARENRE A S. E. Mgr Pierre Fallaize, à l'a- 
Panique train HepiamenRte due ven pôtre des Esquimaux de l'Océan Arc- 
dredi. Il faut avouer que si tous les tique, nos meilleurs voeux d’un long 


rs ne ce nie fructueux épiscopat; ad multos et 
PA ei : faustissimos annos. 


sans bornes pour tenir la parole don- 

née par leur compagnie, par contre] À la famille religieuse qui a donné 
les haut& officiers de celle-ci, en char-|à. l'Eglise de pareïls réalisateurs et 
Âge de.lorganisation du transport des|au Canada des ouvriers aussi méri- 
voyageurs, n’ont guère respecté les|tants, nous adressons en hommage 
arrangements convenus avec la clien- |d’admiration les paroles du bon Père 
tèle dont ils avaient si instamment| Lecorre, un vétéran du Mackenzie, qui 
sollicité le patronage. achève sa laborieuse existence de 87 


Les moins lourds, d’abord! Ans Sante Alert: 


Un premier groupe prit les airs le 
lendemain matin à 6 h. 45. C'était, 
paraît-il, le groupe le plus léger: on 


“Cette mitre que l'Eglise va poser 
sur la tête de Mgr Fallaize, c'est une 
couronne au front de la Congrégation 


La visite de M. Laval aux E.U. 


PARIS.—Le premier ministre Pierre 
Laval a fixé son départ pour Wa- 
shington, où il rendra visite au pré- 
sident Hoover, au 16 octobre. Il arri- 
vera à New York le 22 et se rendra 
immédiatement à Washington. I est 
prét à discuter les renseignements 
qu'il‘a obtenus pendant sa visite à 
Berlin et à faire connaître ses . vues 
sur des questions telles que la position 
financière de la France et les mesures 
à prendre pour résoudre les problè- 
mes des dettes et des réparations de 
guerre. 


M. Laval compte passer six jours 
aux Etats-Unis. Quatre experts et 
plusieurs journalistes accompagneront 
M. Laval. 

————— “QD o——— 

Les deux fils de M. Bourassa 

chez les Jésuites 


MONTREAL.—Deux des fils de M. 
Henri Bourassa, dépüté de Labelle et 
directeur du “Devoir”, viennent d'en- 
trer ensemble au noviciat des Pères 
Jésuites au Sault au Récollet, près 
de Montréal. Le plus âgé, François, 
avait fini son cours classique il y a un 
an. Il passa cette année-ci à Toronto, 
au collège Saint-Michel, où il fit des 
études spéciales de philosophie sous 
la direction de M. Gilson. L'autre, 
Bernard, vient de terminer sa rhéto- 
rique au collège Sainte-Marie, à 
Montréal. 

———— 0 00—————— 


Chiffres qui ne concordent pas 


MONTREAL.—Les chiffres d’Otta- 
wa sur le recensement de Montréal, 
ne correspondent pas à ceux du Bottin 
Lowell, récemment donnés. Pour la 
ville de Montréal le recensement don- 
ne 810,825 et le Bottin 1,125,049. Pour 
l'Ile .le recensement donne 996,132 
tandis que le Bottin donne 1,292,092. 

000————— 


De l'arène au cloître 


Mya KHollarez, jeune Péruvienne, qui 
s'est acquis une grande renommée 
dans toute l’Amérique du Sud comme 
femme toréador, et à laquelle on avait 
donné le titre de ‘Reine des arènes”, 
a décidé d'entrer au cloître et de se 
vouer à la vie religieuse. 

Mlle Mya Hollarez est la fille d’un 
toréador connu. Au cours de son acti- 
vité tauromachique, elle a tué plu- 
sieurs centaines de taureaux; elle fut 
grièvement blessée d’un coup de cor- 
ne. Elle a aujourd'hui vingt-quatre 
ans et a déjà gagné une grande for- 
tune qu'elle a offerte au cloître de 
Pasco où elle va se retirer. 


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de confiance. Les hommes ont peurisans contrat entre elles et nous; elles 
les uns des autres, parce que chezln’y sont que par dévouement, par 
eux la tête et le coeur ne sont plus|amour de Dieu et des âmes, et vous 
reliés à Dieu, et quand l’homme n'est | avez là l'explication des résultats qui 
plus retenu à son Créateur par salont couronné nos travaux. Après 60 
chaîne divine c’est le règne de la bête, l'ans dé cé régime’ où tous les sacrifices 
le règne de la terreur. étaient pour elles et tous les bénéfices 
‘pour nos oeuvres, quand je suis allé 
demander à leur Mère Générale des 
À 2 h, les invités et la population| Sceurs pour Aklavik, il me fut répon- 
étaient conviés à une séance par les|Qu: “Nous irons où vous irez: nous 
enfants de l'école, dans une grande |fermerons ailleurs si c'est nécessaire 
salle de classe transformée pour l'OC-| pour vous fournir les aides dont vous 
casion en auditorium. Quelqu'un quilavez besoin”. J'ai; ajoute Monsei- 
eût fermé les yeux se serait cru dans|pneur, la promesse d’avoir des Reli- 
lune de nos bonnes paroisses, où les| gieuses, le jour où nous ouvrirons une 
enfants manient avec une égale ai-| mission dans l'une des îles de l'Océan 
sance les deux langues officielles du arctique. Prière donc à nos visiteurs 
Canada. Chants, adresse, dialogues, | de reporter sur nos collaboratrices 
piécettes enfantines, rien n’embarras-|jagmiration, la sympathie, les grâces 
se ces petits Montagnais dont la lan-| Ge conversions et de vocations dont 
gue est bien déliée, la prononciation | nous avons été bénis du ciel. Au jour 
ferme et les gestes dégagés. de mon sacre j'ai demandé à Dieu 
Parmi les discours qui suivirent|comme unique récompense la joie 
nous nous contenterons de relever | 4’ordonner prêtre un enfant du pays; 
quelques parole de chaque orateur. let grâce à Dieu, cette joie je la vois 
Mer Fallaize dit qu'il ne faut PaS|hoindre dans un avenir prochain; 
trop s'étonner de ses pérégrinations | mais quelle joie que la mienre quand 
incessantes dans le nord, puisqu'il | je pourrai consacrer évêque du Mac- 
fils de cette Normandie que les petits penzie un enfant de ces peuplades 
viennent de chanter dans une jolig que nous avons connues païennes. 
ballade de circonstance. Les Nor- 
mands ont plus contribué que les au- 


Réception à l'école 


Premier départ 

A 5 h. 30, nous assistons déjà au 
sont de hardis voyageurs prêts à par-| premier départ de missionnaires pour 
tir pour leur tour du monde du mo-|retourner à leur poste. C’est que les 
ment qu'ils ont trois choses en poche: jours raccourcissent vite en ces ré- 
un crayon, une ficelle et un couteau.;giens du pôle, et c’est que les ee. 
Merci à ses chers enfants de Résolu- [ne tardent pas à bloquer le passage 
tion. er les rivières. C'était le groupe 

Mgr l'archevêque ‘d'Edmonñton dit en | d’AKlavik: et des missions intermé- 
français son émerveillement de tout,diaires, avec à leur tête l’ardent petit 
ce qu'il a vu et entendu depuis son Père Binamé. Ces 1,100 miles en petit 
arrivée dans le nord. Aux religieuses! bateau à gazoline ne seront pas un 
toute son admiration pour la belle|pique-nique. ïls nous font deviner 
couronne d'âimes qu’elles préparent à | plus d'une nuit à la belie étoile et de 
longs jours au gouvernail, avec bien 
toute sa gratitude pour sa bonté, ses|des morsures du vent glacé au visage 
délicates prévenancees, sa charité quilet des engourdissements douloureux 
pense à tout, et honneur à son mer-|Aaux doigts serrant la roue. 
veilleux talent d'organisateur. On ai-! Longtemps nous les avons suivis des 
rait que plus on pousse vers le nord, | yeux; ils avaient d$jà disparu au bout. 
plus règne l'esprit d'hospitalité. Puis|du regard qu’une forte lunette les 
en anglais il essaie de faire compren- faisait ‘encore apercevoir là-bas sur 
dre aux Indiens leurs devoirs de re-|le miroir arrondi du'lac calme com- 
connaissance à l'égard des mission- | me une glace immense. Ils se tenaient 
naires et des religieuses pour qui ils[les uns debout, les autres assis sur le 


_sont-tout ce qu'il y a'de plus:cher au|petit pont de leur barque qui recou- 


6 


monde. I décore Mgr Breynat du titre |vre le moteur et devient l'unique re- 


réservait les grosses légumes pour le 


des Oblats, le couronnement de son 


second voyage de l'avion à son retour | oeuvre aux glaces polaires.” 


de Smith vers les 11 h.; mais ce fut 
‘à 1 h. 30 que le moteur commença à 
déchirer l'air avec un bruit infernal. 
Longtemps les pontons coururent sur 
l'éau et effleurèrent les’ vagues, puis 
petit à petit la colonne d'air se fit 
plus dense sous les aïles, l'avion ga- 
gna en hauteur, arbres et maisons 
prirent des proportions microscopi- 
ques, le long serpent d'argent de ia 
rivière des Esclaves coupa la steppe, 
tandis que l'immense réservoir du lac 
allait se confondre au loin avec l’ho- 
rizon sans bornes. Tout à coup, à une 
courbe de la rivière, un mât d'où pen- 
dent des pavillons minuscules, une 
tache blanche sur l’eau vaseuse: c’est 
le N.-D. de Lourdes qui remonte le 
courant de toute la vitesse de son 
hélice. “Encore 20 mminupes, me dit 
mon voisin, et ce sera Smith” 


Membres du clergé présents au 
sacre de S. E. Mgr Fallaize, O.MI. 
à Résolution, le 13 septembre 1931 


Evêques 
Archevêques: S. E. Mgr Forbes, S. 
E. Mgr O'Leary. Evêques: S. E. Mgr 
Breynat, S. E. Mgr Charlebois, S. E. 
Mgr Fallaize, S. E. Mgr Guy. 


Û Prêtres 

Mgr Pilon, PD., RR. PP. Binamé, 
Cooper, Coudert, Duchesne, Dupire, 
Giroux, Grant, Guy, Gourdon, Hous- 
sais, Laferté, Laffont, Langlois, La- 


rose, Lefebvre, Letreste Laperrière, 
Mansoz, Martin, Michel, Planet et 
Tyassortt. 

Frères 


RR. FF. Bérens, Bernard, Crenn, 


”. Le vent |Hesrochers, Gagnon, Hémon, Kraut, 


souffle, là pluie strie les vitres. Mais Larocque, Latreille, Leroux, Lessard, 
lvoici que le moteur s'arrête, l'avion |Minion, Plante, O'Connell, Rouillard, 
plane vers la rivière et se pose sur Kérautret, Jean-Marie. Religieuses du 
les flots. “Je ne vois plus ma route, | pot Résolution, de Chiwpeyan et de 


. de l'hôte le plus accompli du Domi- 


nion du Canada. 

Mgr Forbes rappelle aux enfants qui 
l'écoutent l'amour dont ils doivent en- 
tourer les Soeurs Grises. Il & été leur 
enfant, lui aussi, puisqu’à deux ans 
elles lui ont appris à lire et à écrire, 
il a été leur protégé puisqu'il fut leur 
servant de messe pendant les années 
de son cours classique au collège de 


fuge en cas de gros temps, le visage 
tourné vers le Fort comme pour a- 
chever de graver. au fond de leurs 
prunblles les visions réconfortantes 
des jours bénis qui s'achevaient. 
Usque ad extremum terrae, jus- 
qu'au bout de la terre, comme ce dé- 
part illustrait bien le sens de ces 
paroles courageuses que Mgr Fallaize 
a prises. pour devise! Allez, allez tou- 


jours ‘de l'avant; toujours plus loin, 
avait dit le Souverain Pontife à Mgr 
Breynat dont toute la vie a été la 


Montréal. Bien plus que cela, ajouta- 
t-il, nous somnies presque parents, 
vous eb moi, parce que j'ai été mis- , 
sionnaire chez les Jroquois, et il leur |réalisation du mot d'ordre de s:s ar- 
récite .l'Ave Méria. en cette langue; més pontificales: Peregrinari pro 
enfin, dit-il, j'ai une excellente raison | Christo, voyager -pour ‘le Christ: Et 


‘de vous appeler mes .petits ‘frères et| voici: que le coadjuteur avec future 


mes petites soeurs, parce que c'esb ma succession emboîïte le pas derrière! son 
grande tante’ alors supérieure. géné- ciné, met ses pieds plus jeunes ‘dans 
ralc des Soeurs Griscs, là T; R: Mère les traces ‘de celui aui l’a précédé, avec 
McMullen, ‘qui envoya vos. premières l'ambition. de nes arrêter qu'aux limi- 
Soeurs dans l'Ouest; c'est à elle que tes extrêmes du monde. ‘Jusqu'au bout, 
‘vous : les. devez ces mères qui -vous | jusqu" au bout de la terre habitée, jus- 


“aiment tant et vous élèvent si” bien, qu’au. bout : des forces_et de-l'endu- 


"c'est donc - aussi un peu à mol: 


Trance huniaine, - aussi loin qu'il Y- a 


dit le pilote, le brouillard et la pluie} port Smitn. 


m'aveuglent.” 


| Quelques incidents 

| Quand le mauvais temps se dissipe 
un peu, l'avion est impuissant à se 
relever; sa charge est trop lourde. 
Nous sommes à 20 milles de Smith; 
force est de jeter du lest. 
passagers montent à bord d'une cha- 
[loupe à essence dont se servait un 
Indien occupé à faire la pêche et la 


chasse; ils devront essayer de remon- 
ter la rivière jusqu'à ce que l'avion 
puisse revenir de Smith les repêcher. 
Le moteur gronde de nouveau, mais 
ce que nous pouvons faire de mieux 
c'est de courir à fleur d’eau, car les 
nuages sont trop bas pour nous per- 
mettre de voler. À mi-chemin se trou- 
ve le camp où la Baie d'Hudson tire 
ses bateaux sur la grève pour l'hiver. 
Une bonne tasse de café chaud nous 
y est servi, nous y attendons con- 
fortablement nos quatre compagnons 
moins fortunés qui grelottent pendant 
deux heures et demie sous la pluie 
fine, et le yacht du gardien du camp 
nous ramène tous sains et saufs à 
Smith où nous tombons en pleine par- 
tic de Bridge que conduisait avec en- 
train S. E. Mgr Forbes. Il était 8 h. 
du soir. 
De Smith à ‘McMurray, 235 milles 
par voie aérienne. Y serons-nous à 
temps pour le train? Comme la chose 
est peu: probable, le télégraphe fonc- 
tionne -pour retarder son départ jus- 
qu'à l’arrivée des voyageurs. À 9 h. 30, 
le jeudi matin, six d'entre nous pren- 
nent leur vol; à midi trois autres 
trouvent place dans un avion qui rc- 
tourne du grand lac d'Ours. A Mc- 
MER Y ils auront tout juste le temps 
[ie sauter 
partir. 

Nous demeurions cinq à Smith. 
Nous avions déjà opté pour le retour 
en bateau et un voyage prolongé d'u- 
ne semaine, quand on nous ännonce 
qu'un avion est prêt’ à nous prendre 
le vendredi matin db: nous conduire 
directement à Edmonton. En route 
donc- de : nouveau! Saluons du haut 
des airs le. grand rapide des Ésclaves 
qui'moutonne sur les roches de son lit, 
contemplons üne dernière fois l’im- 
mensité du lac Athabasca avec les 


à ‘bord du train prêt à 


Saison de radio du FACIRQUE 
canadien 


Le programme des concerts radio- 


Quatre phoniques que le Pacifique Canadien 


offrira au public, durant la saison de 
1931-32, consistera principalement de 
causeries de voyages, avec interpré- 
tations de pièces musicales se rap- 
portant aux pays d'Europe et des 
bords de la Méditerranée. L'hiver 
dernier, les: artistes des Croisières 
Musicales, sous la direction d'Alfred 
Heather, rendirent des concerts sem- 
blables et ceux-ci furent. accueillis 
lavec une telle faveur par le publie 
radiophile, que les autorités de la 
compagnie ont jugé à propos de re- 
prendre ce genre de concerts pendant 
la prochaine saison. 


Il y aura des programmes de musi- 
que éspagnole, française et alleman- 
de, et des conterts de,musique sué- 
doise, finlandaise, italienne, belge, 
autrichienne, tchéco-slovaque, grec- 
que, furque, polonaise, hongroise, 
égyptienne, écossaise et irlandaise. 

Ces programmes, par leur caractè- 
re éducationnel; constitueront sans 


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leurs journaux du matin un décret 
leur interdisant de chauffer leurs ha- 
bitations sans une autorisation spé- 
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Ce décret a été lancé en vue d’éco- 
nomiser le combustible parce que la 


production du charbon cest fort infé-| 


ricure aux prévisions du plan quin- 
quennal. Le décret prévoit des peines 
de 100 roubles d'amende ou de 30 
jours: de travaux forcés. Seuls les 
hôpitaux ét les institutions Similaires 
sont .exemptés ‘dés effets du décret. 


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à 


j 


4. 


PAGE 8 


JUNIORAT SAINT-JEAN 

Préparatoire: ler: Théodore -Levas- 
seur, St-Luc, PQ.; 2e: Georges No- 
bert, Saint-Charles, -Alta. 

Eléments latins: ler: Paul Mercier, 
Edmonton, Alta.: 2ème: Aimé Van 
Brabant. Saint-Paul, Alta. 

Syntaxe: ler: Gérard Diamond, 
Blairmore, Alta.; 2ème: Omer Dumns, 
Lac la Biche, Alta. | 
- Méthode: ler: Albéric St-Amant, 
Jack Fish Lake, Sask.: 2ème: Joseph 


La relativité et la statistique 


I ne s'agit pas ici de la relativité 
d’Einstein, mais de la relativité réelle, 
qui s'applique à beaucoup de choses, 


entr'autres à la richesse réelle. : 


” Dans la crise actuelle, on a remar- 
qué ceci, c’est que plus on se dirige 
vers l'Est, et moins la crise est aiguë, 
je parle du Canada. L'Ouest crie à la 
misère absolue, pendant que dans les 
provinces maritimes le chômage sévit 
relativement très peu. 


Bru, Jack Fish Lake, Sask. 


Versification: ler: Antonio Duhai- 
me, Jack Fish Lake, Sask.; 2ème: 
Marcel Masson, Montréal, P.Q. 

Rhétorique: ler: Camille Baril, 
Domrémy, Sask.; 2ème Germain Le- 
‘blanc, Saint-Albert, Alta. ‘ 

Oo 


Un rapport 
| peu optimiste 


Les facteurs défavorables actuels 


La revue de Brookmire étudie les 
conditions actuelles qui dominent le 
marché et son rapport n'est pas très 
favorable. En effet, si les facteurs 
défavorables sont à peu près aussi 
nombreux que les autres, il n'est pas 
de même quant à leur importance. 


Voici d’ailleurs les facteurs défa- 
vorables à la bonne marche des 
affaires et la reprise économique: 

lil reste (sic) à obtenir un ar- 
rangement des affaires européennes, 
tel qu’il ramène la confiance du pu- 


_blic. 


2—On s'attend à de nouvelles di- 
minutions dans la valeur des pro- 
priétés immobilières et des loyers. 


3—On s'attend également à être 
obligé de renvoyer de la main d'oeu- 
vre actuellement occupée. 


4—La puissance d'achat des pro- 
duits agricoles est en diminution 
constante. 


ÿ—Les chemins ‘de fer sont dans 
une situation difficile et l’augmenta- 
tion des tarifs ne semble pas devoir 
leur apporter des ressources nouvelles 
bien considérables. D'ailleurs l'aug- 
mentation des tarifs n'est pas encore 
réalisée. 


6—Il ÿ a encore inflation, c'est-à- 
dire surproduction, dans la construc- 
tion mécanique. 


1-—L'industrie sidérurgique est dans 
le marasme et la situation s'aggrave. 


8.—Les stocks des matières premiè- 
res sont considérables, mais les in- 
ventaires sont bas. ‘ 


3.—On s'attend à de nouvelles fail- 
lites bancaires. 


Parmi les facteurs favorables, on 
né peut citer que certaines reprises 
locales dans certaines industries, telles 
que celles de l'industrie de la chaus- 
sure, du caoutchouc, les économies 
réalisées dans le domaine de l'exploi- 
tation des chemins de fer n'étant à 
tout prendre qu'un facteur négatif. 
On dit que la situation bancaire est 
extrêmement forte, mais il s'agirait 
de savoir si la politique actuelle des 
banques ne paralyse pas davantage 
la reprise des affaires. 

Somme toute on voit que la situa- 
tion est des plus difficiles, et il faut 
s'attendre à une aggravation de la 
crise du chômage pendant l'hiver. 


rien 


gne. 


gne à la 


op me em med cm 
TE nt mn a 


Or. il paraît que dans les tableaux 
de richesse nationale publiées par Ot- 
tawa, les provinces de l'Ouest figu- 
rent parmi les plus riches, pendant 
que celles de l'Atlantique seraient les 
pauvres parmi les pauvres! Et pour- 
tant, sur les tas de blé de l'Ouest, on 
crève, tout comme à Washington on 
crie famine sur des tas d’or! 


Mais tout s'explique par certains 
retards d'impression assez fréquents à 
Ottawa. Les récoltes de ce tableau ont 
été réunis il y a quelqués années, 
alors que l'Ouest avait des récoltes 
plantureuses, qu'il vendait à prix fort; 
et les terres productrices représen- 
taient une valeur très élevée. Pendant 
que maintenant le blé se vend moins 
ou pas du tout, les terres qui le pro- 
duisent ne valent plus la moitié de ce 
qu'elles valaient. 


Et voilà comment ceux que la sta- 
tistique proclament les plus riches 
sont actuellement les plus pauvres, 
pendant que les pauvres de livres 
officiels sont les vrais riches.’ 

Il y a de ces paradoxes! 


| J. .D. 
L'Action Catholique) 
—— 000 


Le Prince de Galles à Lourdes 


“The Universe”, journal catholique 
de Londres, nous rapporte la récente 
visite du Prince de Galles à Lourdes, 
où il a assisté à la bénédiction des 
malades. Le Prince parti de Biarritz 
en aéroplane arrive à Lourdes juste 
avant la procession pour la bénédic- 
tion des malades. Il suivit attentive- 


Nouvelles 
- Canadiennes 


MONTREAL.—M. Gordon W. Scott, | 


ancien trésorier provincial et conseil- 
ler législatif; après les échecs sübis 
dans Huntingdon et S.-Georges, vient 
de déclarer qu’il se retire définitive- 


ment de la politique et n'accèptera | 


pas les fonctions de trésorier provin- 
cial. ; 


MONTREAL—Le second procès 
d'Albert Nogaret, en religion le frère 
Dosithée, des frères du Sacré-Côeur, 
membre du personnel de l'Académie 
Roussin, accusé du meurtre de la fil- 
lette Simon Caron à la Pointe-nux- 
Trembles, s’est terminé mercredi par 
un acquittement. 


OTTAWA—L'hon. M. Arthur Sauvé, 
ministre des Postes, a célébré, jeudi, 
le 56e anniversaire de sa naissance. 
Il a reçu à cette.occasion de nombreux 
messages de félicitations et de bons 
souhaits de ses nombreux amis. 


. SAINT-BONIFACE.—Les Révéren- 
des Soeurs Grises de cette ville ont 
fait, ces jours derniers, l'ouverture du 
Sanatorium de Saint-Boniface. A 
cette occasion, on a souligné la nou- 
velle et impôrtante étape que l'ouver- 
ture de ce sanatorium marque dans 
l'histoire des Soeurs Grises au Mani- 
: tcba. ° 


NICOLET.-—S. E. Mgr J.-S.-H. Bru- 
nault, évêque de Nicolet, a célébré la 
semaine dernière le 32ème anniver- 
Isaire de son élévation à l'épiscopat. 
jIl fut, en effet, sacré coadjuteur de 
Mgr Elphège Gravel le 30 septembre 
1899. 


WINNIPEG.—Le maire Ralph H. 
Webb, de Winnipeg, a annoncé qu'il 
se présentera pour la sixième fois à 
la mairie, aux prochaines élections 
municipales du 27 novembre. 

Il y a trois autres candidats sur 
les rangs. 


MONTREAL.—Les candidats con- 
servateurs battus lors de l'élection 


ment la cérémonie. Tout à coup la{provinciale du 24 août dernier ont 


pluie commença. Au lieu de s'en aller, 
il leva tout simplement son collet 
d'habit et ne bougea pas. Plus tard 
quelqu'un le reconnuüt et lui apporta 
un parapluies 


Le Prince s’agenouilla dans Ja boue 
au moment de la Bénédiction. Après 
la cérémonie, il se rendit à la Grotte 
et ensuite au Bureau des constata- 
tions médicales, Nous dédions cette 
nouvelle à nos amis les Orangistes 
pour leur fournir l'occasion de se 
scandaliser une fois de plus. 


——000 


L'élection de M. Bourgeois ne 
sera pas contestée 


TROIS-RIVIÉRES.— L'élection de 
M. Charles Bourgeois, CR. conserva- 
teur, élu député de Trois-Rivières- 
St-Maurice. le 10 août dernier, par 
une majorité de 38 voix, ne sera pas 
contestée, a déclaré M. Wilfrid Ga- 
riépy, C.R., candidat libéral défait. 


“L'heure n'est plus à la politique, 
déclare M. Gariépy, mais à aider à 
ceux qui ont faim. Il convient de ne 
pas mettre d'entrave à l'action du 
gouvernement et de son député et de 
leur permettre de remplir leurs pro- 
messes de donner du travail et de 
soulager l'infortune publique.” 


Références 


I1 n’y a pas de meilleures 
références qu’un livret d’épar- 
Tout homme d’affaires 
sait que le. jeune homme éco- 
nome a nécessairement du ju- 
gement, de la volonté et de 
légitimes ambitions, et qu'il 
réussira. Vos économies seront 
la base de votre crédit. Ouvrez 
aujourd’hui un compte d’épar- 


décidé de contester l'élection de leurs 
adversaires, soit dans 79 comtés sur 
90. 

A des réunions tenues à Québec et 
à Montréal, les candidats ont adopté 
une résolution dans ce sens. 

Chez les libéraux on a décidé de 
contester les 11 sièges conservateurs, 
advenant la contestation des 79 siè- 
ges libéraux. 


OTTAWA.-En raison des embar- 
ras financiers du trésor fédéral, le 
gouvernement vient de décréter qu'à 
l'avenir aucune promotion du service 
civil ne pourra être faite avec aug- 
mentation de salaire. Il est peu pro- 
bable toutefois que le gouvernement 
décrète une réduction de salaire com- 
me le voulait la rumeur depuis quel- 
ques jours. 


OTTAWA.-—Le club des femmes 
d'affaires libérales d'Ottawa demande 
au gouvernement fédéral de faire 
l'enregistrement des femmes sans em- 
ploi au Canada, comme ji la fait pour 
les hommes. Ce club se plaint que 
l'on fait preuve d'indifférence envers 
les femmes qui sont sans position et 
qui ont besoin de gagner leur vie. 


OTTAWA.—La bénédiction et li- 
nauguration de la nouvelle aile de 
l'Université d'Ottawa aront lieu le 8 
décembre, fête de l’'Immaculée Con- 
ception, et coïncideront heureusement 
avec le conventum annuel des an- 
ciens élèves de l'institution. 

L’aile nouvellement construite 
comprend une magnifique chapelle 
avec autels en marbre d'Italie, un 
gymnase des plus modernes, une salle 
d'étude, un dortoir et plusieurs cham- 
bres pour les élèves. 

La chapelle est une réplique ce 
l'église Sainte-Marie Majeure de Ro- 
me. d 


n ere 00 
On signale une forte 
augmentation dans la’ 
récolte de trèfle 


Les rapports reçus par la Division 
des Semences, du Ministère de l'Agri- 
culture, à Ottawa, indiquent qu'il y a 
une augmentation considérable dans 
la production de graine de trèfle rou- 
ge cette saison, spécialement dans 
l'Est de l'Ontario et le Québec. C'est 
là une bonne nouvelle pour tous Jes 
cultivateurs du Canada ainsi que pour 
les marchands qui ont éprouvé de la 
difficulté jusqu'ici à se procurer une 
provision suffisante de graine rusti- 
que produite au pays. La floraison 
hâtive n'a pas trompé les espoirs 
qu'elle avait créés; elle a produit des 
gousses bien garnies et la Division 
des Sæmences a reçu de nombreuses 
demandes de producteurs qui dési- 
raient faire inspecter leurs champs 
pour certifier la rusticité du tyne et 
l'absence de mauvaises herbes nuisi- 


bles. C’est la graine produite au Ca- 


Banque Canadienne Nationale 


Actif, plus de $147,000,000 


nada qui donne les meilleurs résultats. 
2 0 0-—— 
Vente d’engrais chimiques 
Le Service des engrais chimiques du 
Ministère de l'Agriculture à Ottawa 
signale une augmentation de 100,000 
tonnes dans la quantité d'engrais chi- 
miques employés par les cultivateurs 
canadiens en 1930. Les ventes totales 
d'engrais, qui étaient de 233,750 ton- 
nes en 1929 sont passées à 321,206 
tonnes en 1930. C'est dans la province 
de Québec que l'augmentation a été 
là plus forte; la quantité employée 


{dans cette province en 1930 a atteint 


Succursale à Edmonton 


_ JE. BRODEUR, gérant 


‘un total de 55,544 tonnes, plus du 
double du chiffre de l’année précéden- 


ite, ‘qui était de 22,738 tonnes. Il ya 


augmentation d'environ 50,000 dans 
la quantité d'engrais mélangés, et il 
s'est employé quelque 95,000 tonnes 
de superphosphate. Les ventes d'azote 
préparé au, Canada sous’ forme de 
sulfate’ d'emmoniaque ont passé de 
7,487 tonnes à 13,727 tonnes: 


L'A:SURVIVANCE 


Inauguration de la nouvelle aile. 
du Collège Saint-Antoine 


” Dimanche, le.4 octobre, fête de général d'Edmonton, Mer Carleton, e 
saint François d'Assise, fondateur de] D. Mgr Lyons, R. ae ” 
l'Ordre Franciscain. A 10 h. 30, mess 15 curé de la paroisse Saint-Fr à 
solennelle dans l'église Saint-Fran- | çois, R. P. Mcintyre, R. P. ee À 
çois. A l'autel célèbre le R. P. Jean|M. l'abbé Heeaen R. P. Rout 7 
de Capistran, supérieur local; comme|O.M., R. P. O'Neil, R. P. Ryan, R. 
assistants, le R. P. Amédée et le R.iP. Béliveau, SJ. recteur du Collège 


P. Alphonse. des Jésuites, R. P. Arduino d’Appolo- 


Le choeur de chant de la paroisse 
exécute avec âme la messe polypho- 
nique de B. ©. Klein, adaptée par 
E. J. Biedermann, et à l'offertoire 
“Ave Pater Sanctissime” de J. E. 
Turner, O.S.B. Les religieux chantent 
l& partie propre de la messe grégo- 
rienne de St-François. De composi- 
tion ancienne cette messe esquisse les 
transports d'exultation et de liesse 
-mystique du séraphin d'Assise. 

Le R. P. Bélivéau, recteur du Col- 
lège des Jésuites, prononce le sermon 
de circonstance. L'auditoire se plait à 
“entendre un exposé clair et exact de 


nia, S.J., KR. P. Garnier, R. P. Mc- 
Donald, CSS.R. R. P. Gillis, 6. H. 
le maire Douglas et Mme Douglas, 
M. Mireault, syndic des Franciscains, 
et l’hon. juge Dubuc. 

Le R. P. Hyacinthe dit un mot de 
bienvenue et donne la parole à S. E. 
Mgr O'Leary. Son Excellence relate 
le passê laborieux des pionniers de 
l'Ordre franciscain danss l'Ouest, leur 
ministère dans les missions de Rad- 
way Center, de Mundare et de Saint- 
Paul. . 

Les Franciscains, dit-il, débutèrent 
humblement. Ils surent mettre à pro- 


fit leurs énergies pour assurer le pro- 
grès rapide de leur oeuvre. L'Est ne 
pouvait pas suffire aux besoins des 
vocations sacerdotales de l'Ouest. Il 

A 4h. p.m.* commence la cérémonie | fallait fonder un collège franciscain 
de la bénédiction. S, E. Mgr O'Leary, | dans l'Ouest. II y a six ans la fonda- 
archevêque d’Edmonton, revêt les or-|tion devenait une réalité. Elle se dé- 
nements pontificaux das le parloir | Veloppa en trois ans au point de né- 
du..collège. cessiter une première construction, 
«La procession se dirige du collège|que je devinais être beaucoup trop 
vers l'église St-François sous le re-|pPetite. Aujourd'hui voici le collège à 
gard d'un clergé imposant et d'unelun deuxième stage de progrès: nous 
foule nombreuse. On :y remarque les!inaugurons maintenant une magnifi- 
religieux de la communauté francis- (que aile due au talent de l'entrepre- 
caine d'Edmonton, des prêtres et des{neur J.-P. Desrochers. Je ne suis pas 
prélats. S. E. Mer O'Leary pontifie. | Prophète ni ‘fils de prophète, mais je 

L'église paroissiale a revêtu ses ten- | Crois pouvoir assurer pour l'avenir un 
tures de fête. L'autel majeur scintille | Agrandissement encore plus vaste que 
de mille lumières. Dans le sanctuaire | Celui d'aujourd'hui. Toutes mes féli- 
se dresse le trône de l'archevêque, sur- | Citations aux Pères Franciscains avec 
monté du baldaquin, rouge sombre l'expression de ma complète satisfac- 


la vie de saint François. Cette vie 
dégage une double leçon: l'amour 
passionné pour Jésus crucifié et la 
pauvreté chérie comme une dame. 


frangé d'or. 

S. E. Mgr G. Murray, évêque de 
Victoria, C.B., prononce le panégyri- 
que de saint François. Le prélat s'a- 
vance Calme et digne, revêtu du rO- ; 
chet et de la mantelletta, la barrette 
violette sur la tête. 

Saint François nous apparait com- 
me un modèle de pauvreté, d'humilité | 
et de souffrance joyeusement à 


tée. Le séraphin d'Assise, nous dit 
Mgr Murray, a tout donné pour sui- 
vre le Maitre. Aujourd'hui, saint 
François se survit dans ses fils. Saint 
François vous demande par ses en- 
fants de l’assister de votre aide et de 
donner aussi tout ce que vous pouvez | 
Pour maintenir son oeuvre d’Edmon- 
ton Nord, le Collège Saint-Antoine. 

S. E. Mgr l'archevêque d'Edmonton 
donne le salut du T. S. Sacrement La 
Schola paroissiale chante avec ferveur 
l“O Sacrum Convivium” en polypho- 
nie de B. Hamma et le “Tantum Er- 
go” de Ignatius Wilkens, OF.M. 

La procession pontificale se rend à 
la salle paroissiale Saint-François et 
au Collège Saint-Antoine. La bénédic- 
tion se donne selon -le rituel francis- 
cain. : 

A 6h. banquet à la salle paroissia- | 
le Saint-François. Quatre grandes ta- 
bles reçoivent 150 convives pour une 
première fois. Toutes les chaises se 
retrouvent de nouveau occupées pour 
‘un second service. Plus de trois cents 
convives profitent de ces agapes inti- 
mes. 

S. £. Mgr O'Leary préside à la table 
d'honneur. A ses côtés on remarque 
S. E. Mgr G. Murray, évêque de Vic- 
toria, C.-B. le R. P. Supériewr des 


Franciscains; Mgr Nelligan, v'caire 


Î 
! L'auteur du “Dictionnaire 


tion pour le travail qu'ils font dans 
notre archidiocèse. 

Le second toast est prononcé par le 
mâäire Douglas. 11 exprime sa satisfac- 
tion de se trouver au nombre des in- 
vités. Il passe immédiatement à la 
question finance et il demande aux 
paroissiens des paroïisses étrangères de 
penser aux obligations de la paroisse 
Saint-Trançois d'Assise et du Collège 
Saint-Antoine. “Vous qui avez main- 
tenant la chance de n’avoir plus de 
dettes à acquitter sur vos édifices pu- 
blics du culte, dit-il, pensez à vos frè- 
res des paroisses étrangères, en parti- 
culier à ceux d’Edmonton Nord. Je 
dois toute ma reconnaissance à Mgr 
O'’Leary et à Mgr Nelligan pour l'aide 
efficace qu'il me prête dans l’adminis- 
tration de la ville. 

Le R. P. Supérieur des Franciscains, 
le R. P. Jean de Capistran, prononce 
le dernier mot de remerciement. T1 
exprime sa gratitude à Dieu qui a 
bénit et fait grandir l'oeuvre: à S. E. 
Mgr l'archevêque qui encourage et 
soutient les efforts de recrutement: au 


ue à n Sn ; ee | ; 
Les gros. .mangeurs - sont 


‘La vie d’aujourd’huiet- 
‘celle de 1930. 7. 
MONTREAL-—Les Canadiens vi- 
vent mieux à présent qu’il y a.un an, 
et cela en dépit du chômage, a pré- 
tendu récemment W.-J. Pentland, 
président d'une compagnie “à chai- 
ne”. Il fonde son opinion sur:les ‘sta- 
tistiques qu’il a en mains, d’après les- 
quelles chaque client dépenserait en 
moyenne cette année 62 sous chaque 
fois qu'il fait des emplettes. L'an der- 
nier cette moyenne était de 65 sous, 


7 OCTOBRE 1931. 


atteints d'acidité 
7 d'estomac 


.: Magnésie Bisuratée neutralise 
ncidité, entretient la netteté de 
"l'estomac et assure une 
digestion parfaite 


Une autorité médicale très en vue 
dit: “si vous êtes gourmand et qu’il 
vous faille trois gros repas par jour, 
vous pouvez les prendre à condition 


mais depuis lors le prix des denrées | Gsssurer la neutralisation des acides 


alimentaires a baissé de plus d'un 
tiers. ne 
“Voilà pourquoi j'affirme, dit-il, que 


valeur réelle de son salaire s'est ac- 
crue de 10 p.c., et il dépense cet ar- 
gent.” 


Une émeute commubviste 
à Estevan 
ESTEVAN, Sask—Une émeute a 
éciaté, la semaine dernière, à Este- 


dangereux que les aliments formeront 


12 
dans votre estomac”. 
Lorsque votre estomac est surchar- 


!gé, la masse de la HORAIRE PAIE 
l'homme qui gagne aujourd'hui le|;spbidement et forme des acides qui 
même salaire qu'il y a deux ans, vit|paralysent l'activité gastrique bien 
beaucoup mieux qu'il y a L2 mois. La[avant que le travail de la digestion 


soit terminé. L’estomac. s’affaiblit 
alors et s'irrite et vous commencez à : 
souffrir journellement d'indigestion, 
-de flatulence, d'acidité, .de baïllonne- 
ment et de douleurs d'indigestion. 
Vous perdez aussi l'appétit—vous êtes 
fatigués et vous avez des vertiges —et 
les repas qui faisaient votre joie de- 
viennent des cauchemars redoutés. 

Si vous voulez neutraliser rapide- 
ment ces acides dangereux, rafraëchir 


van. Les grévistes mineurs l'ont allu-}et nettoyer votre estomac et l’aider à 
mée à la suite d'une parade, drapeaujbien digérer En se 
rouge en tête. La police est intervenue|que vous en sou » D 


et deux émeutiers ont été tués, ce- 
pendant que douze autres ont ‘été 
blessés. C’est S. H. le maire Ballan- 
tyne qui ordonna à la police de dis- 
perser les émeutiers. Nick Narwan et 
Justian J. Rishko ont été tués. Le 


rendus à Estevan pour réprimer l'é- 
meute. 

——— 200 0——— 

Un nouveau moyen de 
conserver les oeufs 


La conservation des oeufs frais est 
un problème qui reçoit beaucoup d’at- 
tention à l'heure actuelle. Le froid a 
donné de très bons résultats, mais les 
oeufs conservés au froid laissent en- 
core à désirer, Le numéro courant du 
bulletin sur la Réfrigération, publié 
par le Ministère de l'Agriculture à 
Ottawa, donne un compte rendu inté- 
ressant d’un nouvel essai, qui donne 
l'espoir que l’on parviendra à conser- 
ver les oeufs dans toute leur fraîcheur. 
L'oeuf est plongé dans de l'huile, dans 
une chambre imperméable à l'air, et 
l'on soutire un peu de l'air de la 
Chambre avec une pompe, afin de 
créer un vide partiel, ce qui enlève en 
même temps un peu de l'air que con- 
tient l'oeuf. On introduit alors de 
l'acide carbolique, qui ramène la pres- 
sion à la normale dans la chambre et 
l'huile pénètre alors dans les pores de 
la coque de l'oeuf, les boüchant com- 
plètement. | 

Les oeufs ainsi conservés pendant 
dix mois ont conservé leur qualité 
presque intacte et 46 pour cent des 
oeufs traités par ce procédé ont été 
classés “spéciaux” et “extras”. 

20 0 
L’histoire des raisins 


clergé de la ville et de l'archidiocèse| Le raisin est l'un des fruits les plus 


pour sa sympathie pratique; 
grâce au clergé que nous pouvons te- 
nir et développer notre oeuvre; le R. 
P. Supérieur remercie le maire Dou- 
glas et par lui tout le conseil de ville 
pour les nombréuses marques de’ cour- 
toisie accordée au collège depuis les 
débuts de la construction: les amis, 
même non-catholiques, des Françis- 
cains pour leur obligeance et leur so- 
ciabilité qui permet de vivre heureux 
dans leur voisinage. “Donc à tous et 
à chacun en qualité de supérieur du 
monastère et recteur du collège mille 
fois merci.” 


RE 
Le R. P. L. Le Jeune est revenu au pays 


Historique” compte termi- 


ner Son oeuvre d'ici la fin de l’année 


Au nombre des passagers qui sont 
débarqués de l“Empress of Britain” 
| du Pacifique Canadien ces jours der-| 
iniers, se trouvait le R. P. Louis Le, 


Jeune, O.M1I., d'Ottawa, un savant | 
religieux qui a fait sa marque dans le| 
domaine scientifique et littéraire del 
notre pays. 

L'auteur du “Dictionnaire Histori- 
que” sur le Canada, à la préparation 
‘duquel il s'est consacré par de minu- 
tieuses recherches depuis au delà de 
vingt-cinq ans, occupe maintenant ! 
tous’ ses loisirs de chercheur à para- 
chever l'oeuvre entreprise qui mar- 
quera une époque dans le domaine 
historique. Né en France en 1857, il 
est Canadien par le. coeur depuis son 
arrivée au Canada en 1896, alors qu'il 
fut appelé à remplacer un prédica- 
teur. Transféré au Juniorat d'Ottawa 
en 1897, il devint professeur de l’'Uni- 
versité de cette même ville, mais en 
1913 abandonna l'enseignement pour 
se consacrer plus entièrement à ses 
travaux littéraires et historiques, tout 
en exerçant activement son ministère 
‘dans la’ paroisse du Sacré-Coeur 
d'Ottawa. 

. En débarquent du paquebot qui l'a 
ramené au pays après une absence 
de deux ans au Cours de laquelle il 
glana tous les renseignements et do- 
cuments nécessaires à la publication 
de son Dictionnaire Historique, le 
Père Le Jeune voulut bien accorder ! 
une entrevue à notre représentant. I1 


Fe $413,000,000 en fumée 


OTTAWA.—Les pertes par le feu 


au Canada depuis dix ans se sont éle- |. 


vées.au chiffre - formidable de $413,- 
000;000. 11 y eut en tout pendant cette 
décade, 386,000 incendies, au cours 
desquels 3,926 personnes ont perdu la 
vie et 9,858 ont été blessées. - 
‘Ces chiffres ont.été fournis par M. 
J. Grove Smith, commissaire des in- 
cendiès du gouvernement fédéral. L'an 
‘dernier, -on a rapporté 39,200 incen- 


les avec une perte:de $46,110.000. 


e 


4 


en profita pour exposer toute l'impor- 
tance de ce travail de bénédictin en- 
trepris dans le but de réunir en deux 
volumes tous les faits et événements 
se rattachant à notre belle histoire. 
Cet ouvrage traite de tous les sujets: 
biographie, histoire, littérature, agri- 
culture, commerce, industrie et arts. 
sciences, moeurs, coutumes, institu- 
tions religieuses et politiques du Ca- 
nada. Plusieurs écrivains canadiens 
de talent ont d’ailleurs lu de grandes 
parties du manuscrit rédigé par le 
Père Le Jeune et tous se sont accor- 
dés à dire que c'était Jà la documen- 
tation la plus complète qui se puisse 
trouver. Il compte pouvoir terminer 
ce travail cette année et loffrir en- 
suite au public des lettrés, chércheurs, 
professeurs et autres, enfin le public 


en général qui trouvera grand profit |d 


à le consulter et se remémorer @es 
faits historiques dont il n'a conservé 
qu'un souvenir imprécis.’ 

Le Père Le Jeune a publié maints 
autres travaux qui sont de bon au- 
gure pour le “Dictionnaire Historique” 
que verra éclore l’année 1931. Ces 
oeuvres illustrent bien ce qu'a été la 
carrière admirable de ce savent reli- 


gieux, qui joint à une âme d'apôtre, | 


l'intelligence de l'érudit et qui revient 
dans notre pays pour montrer qu'a- 
près l'oéuvre de ces dernières années, 
il conserve. la vivacité, la verve et le 
Courage inlassable dans le travail qui 


prouvent que son nom est vraiment 
symbolique. 


 —  _—___———— 
Un message de Gandhi 


LONDRES.—-Gandhi a apporté au 
monde, vendredi un message à l'occa- 
sion‘ du 63ème ‘anniversaire de sa 
naissance. Nous ne voulons, dit-il, 
sacrifier-ln vie d’une seule personne. 
pour mettre fin à la domination an- 
glaise ‘dans l'Inde. Mais ‘les Indiens 
désireraient . que les eaux du Gange 
fussent rougies de Sang, si cela est 


nécessaire, Pour conquérir la liberté, 
si lente à venir, ° 7. 


c'est }anciennement connus; c’est aussi l’un 


des plus nourrissants et des meilleurs 
pour la santé. Qu'il soit mangé à l'état 
naturel ou sous forme de confiture, 
de conserve, de gelée ou de breuvage, 
il fait toujours les délices de ceux qui 
le consomment. 

La vigne était déjà cultivée il y a 
plus de 5,000 ans et ses fruits ont 
toujours eu une grande importance 
äu point de vue de la santé nationale 
et de l’économie nationale, si bien que 
son introduction était attribuée à un 
dieu. Ce dieu était Bacchus pour les 
Romains; Dionysus pour les Grecs: 
Osiris pour les Égyptiens; tandis que 
les Hébreux attribuaient l'introduc- 
tion de la vigne à Noé. 

Lorsque les Scandinaves pénétrè- 
trèrent pour la première fois sur le 
continent américain il Y à plus de 
1,000 ans, ils trouvèrent la vigne pous- 
sant à l'état sauvage dans “la Terre à 
vigne” (Vineland) comme on appelait 
alors le pays que nous connaissons 
aujourd'hui sous le nom de Nouvelle- 
Angleterre. Dans les années plus ré- 
centes, un grand nombre d'espèces 
différentes ont été introduites d'Eu- 
rope. 

La production des raisins au Ca- 
nada prend rapidement de l'impor- 
tance dans l'Ontario et la Colombie 
britannique. Les variétés produites 
comprennent les raisins bleus, ambres 
et blancs. La récolte de 1931 est d’ex- 
celente qualité, il y aura une provision 
cellente qualité, il y aura une provi- 
sion abondante, à des prix qui sont à 
la portée de tous. 


O: 
LE Bon Pour personnes âgées 
J'ai Soixante-douze, ans”, 


Mme. Mary B. -Roberts' de Scio, 


amélioré 

santé d’une façon merveilleuse”. Ge 
fait avec. des 
aiteur pour les 
il augmente la 


plantes est un bienf 
personnes âgées car. 


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ou en comprimés) et prenez-en dans 
un peu d’eau tiède après les repas. 
Vous serez surpris de l'effet rapide de 
cette médication simple. | 
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sant neutralisant des acides qui réta- 
blit l'estomac et dont l’usage, sans 


d'excellents résultats à des milliers 
de personnes. 


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ALEXANDRE BOISVERT 


VENTE DE PROPRIETE 


Le soussigné recevra des offres jus- 
qu'à midi (12 heures), le 15 octobre 
A.D. 1931, pour l’achat du lot dix-huit 
(18), bloc deux (2), village de Legal 
côté sud, Plan 1695 C.L., étant une 
subdivision du quart N.O. de la sec- 
tion vingt-quatre (24), canton cin- 
quante-sept (57), rang vingt-cinq 
(25), à l'ouest du quatrième méridien, 
ainsi que les bâtisses ci-dessus éri- 
igées, auparavant occupées par MM. 
Boisvert Brothers comme salle de pool 
et de billard; aussi pour l'achat de la 
salle de pool et de billard et l’ameu- 
blement consistant en tables de pool, 
etc. 

La propriété et l'ameublement peu- 
vent être examinés en tout temps en 
s'adressant au Bureau de M. Arthur 
Carrière à Legal, Alberta. 

Un dépôt d'au moins deux cents 
piastres ($200.00) devra accompagner 
chaque offre. 

La plus haute offre ou aucune autre 
ne sera nécessairement acceptée. 

Edmonton, Alberta, le 18e jour de 
septembre, A.D. 1931 5 


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